Rue Saint-Honoré - Parcelle n°206 (Empire)
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
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Numéro | n°122 | n°185 | n°1358-1360 | n°206 | N. S. |
Rattachement | Terrier de l'Archevêché [1] | Paroisse Saint-Eustache | Butte-des-Moulins | 2ème Arrdt (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
- Identité de configuration de la parcelles n°122 (terrier) et de la parcelle cadastrée n°206 (Empire).
- Présence continue dans cette maison de la famille Lehoux, n°185 (Royal (1791), n°1360 (Butte) (1798, 1803), mais n°208 (Empire) (1806).
Caractéristiques
MAISON DU MÉRIDIEN.
Le méridien de Paris (longitude 0°, 0', 0"), défini par l'emplacement de l'Observatoire de Paris, croise la rue Saint-Honoré sur le segment Sud-Ouest du Palais-Royal au n°1357 (Butte des Moulins), soit le n°204 (Empire) ou au n°1358 (Butte des Moulins), n° 206 (Empire), d'où le nom de « Maison du Méridien » donné à cet immeuble.
En 1994, le méridien a été signalé au sol par des médaillons en bronze de 12 cm de diamètre créés par l'artiste néerlandais Jan Dibbets et dédiés à la mémoire de François Arago [3]. Plusieurs médaillons ont été alors insérés dans le quartier du Palais-Royal et un place Colette devant le café "Le Nemours" sous la colonnade ouest du Palais-Royal. Ces médaillons, dans leur quasi-totalité, ont été arrachés.
Immeubles d'époque XVIIIe démolis pour laisser place à l'emprise des façades, cour, murs et grilles du Conseil d’État.
Propriétaire(s) avant 1789
Couturier.
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Propriétaires à partir de 1810
Sans indication.
Occupants
- Aurian, libraire, n°1358 (Butte) (1803).
- Bordier, ferblantier n°1360 (Butte) (1798).
- Bruandet, Lazare, artiste peintre, Maison du Méridien (1799).
Lazare Bruandet (Paris, 1755 – Paris, 1804), peintre, graveur, dessinateur est porté vers la peinture des paysages. Il occupe successivement plusieurs logements dans Paris, dont celui-ci, maison du Méridien, quelques années autour de 1800, avec sa seconde épouse Catherine Linger. (C. Asselineau, Lazare Bruandet, peintre de l'école française 1753-1803, Paris, Dumoulin, 1855 ; Artistes, 1799 Gallica) ; Voir la notice Wikipedia, Lazare Bruandet).
- Café Fitzjames, Fitzjames, passage de Virginie, n°206 (Empire) (La Tynna, 1807).
- Caillon, Pierre-Laurent, invalide, n°1358 (But.) (1802).
Pierre-Laurent Caillon, invalide, n°1358, rue Saint-Honoré, témoin de moralité de Nicolas-Marc Ferrand, md de nouveautés, avec Nicolas Sembresq, n°1356, même rue et Charles Genela, limonadier, n°1371 (Archives de la Police, AA/115, Passeports, cartes de séjour, 1802, (15 thermidor an 10 [3 août 1802]).
- Lehoux de Clermont, pharmacien (Tab. 1786), n°185 (Royal) (1791), n°1360 (Butte) (an V, 1798, 1803), n °208 (?) (Empire) (1807) (Allard, Almanach, 1808, p. 448).
« Lehoux de Clermont, apothicaire du roi, vis-à-vis le caffé de la Régence. » (Tab. 86), apothicaire de la Grande Écurie, n°185 (K 88), « vis-à-vis le caffé de la Régence. » (Al. R., 1790, p. 623), membre de la société des Pharmaciens (Al. Nat., an V, 1796, p. 385-388), n°208 (?) (Imp.) (Allard, Almanach, 1808, p. 448).
Lehoux, adjudant à l’état-major des Vétérans [plus de 60 ans] de la Garde Nationale, admis le 23 brumaire an 4, demeure n°1360 rue Honoré (Anonyme, Almanach des vétérans…, an X, p. 37).
- Lepage, Nicolas, marchand de vin, n°1358 (But.) (1795).
François-Nicolas Lepage baptisé le 12 avril 1795 à la Conception, fils de Nicolas Lepage, marchand de vin et de Marie-Madeleine Agnet, son épouse demeurant rue St Honoré n°1358, parrain François Sénart, bijoutier, marraine Marie-Madeleine Pugeau, veuve (AH Arch. Paris, Saint-Roch, BMS, 1794-1796, p. 6).
- Moreau et Chevaux, quincaillier n°206 (Empire) (1806).
- Polissé, tailleur, puis tailleur-fripier, n°1360 (Butte) (1803), n°206 (Empire) (1806).
- Poysat, papetier n°1358 (Butte)(1798).
- Roche, bijoutier n°1358 (Butte) (1798-1803)
- Talon, tabletier, s.n°(1793).
« Talon, tabletier, face à la maison d'Angleterre, d'un certain âge, cherche Delle de 25-30 ans sachant écrire, raccommoder le linge fin, au fait du ménage, cherche un portier pour le n°356 [1356 Butte ?] (Affiches, 12 août 1793, p. 3421).
Résidents
Visiter les parcelles voisines
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Parcelles en vis-à-vis côté Sud | ||
Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ Cette parcelle est portée sur le 2ème plan de l'Atlas du terrier de la Censive du Roi (ca 1700). Voir ce 2ème plan.
- ↑ 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 1 à 3 (AN, F/31/75/22). Voir le plan parcellaire en ligne]
- ↑ Voir les emplacements initiaux des médaillons.