Rue Saint-Honoré - Parcelle n°264 (Empire)

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N°264 avec l'entrée commune aux 262-264-266. (D. Waquet 2016).

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°96 n°245 n°1418-1419 n°264 n°264
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Butte-des-Moulins 2e Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration des parcelles terrier n°96 et n°264 (Empire).
  • Présence continue de la famille Ducayer dans cette maison successivement au n°245 (Royal) (1788, 1791), n°1419 (Butte) (1798), n°264 (Empire) (1806, 1822).

Caractéristiques

La maison n°1418-1419 est décrite dans l'acte de vente du 14 avril 1803 :

« Elle consiste en un premier corps de logis sur la rue ayant rez-de-chaussée et cinq étages au-dessus. Le rez-de-chaussée composé d'une boutique, d'une arrière-boutique, cuisine et passage d'allée et les étages composés de deux pièces chacun. Un corps de logis au fond de la cour consistant en un rez-de-chaussée, trois étages au-dessus. Le rez-de-chaussée composé de deux buchers et les étages d'une pièce chacun. cour entre les deux corps de logis, lieux d'aisance en aile à droite et caves sous ledit premier corps de logis. A droite du 2ème corps de logis est un puits mitoyen entre la maison présentement vendue et la maison de la rue d'Argenteuil, n°216 qui appartient aussi aux Dames de Bionnens et de Reynold et vient d'^tre vendue par leur fondé de pouvoir au Cn Cibié. » (Acte de Me Delacour, AN, ET-XIX-923, (lire en ligne).

Les n°262, 264, 266 (actuel) forment de nos jours une seule parcelle cadastrée AX 103. Les immeubles XVIIIe ont été conservés jusqu'à aujourd'hui et possèdent en commun une seule porte d'entrée au n°264.

Propriétaire(s) avant 1789

Reynold du Gahier (noté aussi Renol ou Renot du Gahé), anciennement chef de bataillon, propriétaire de la parcelle n°96 (Terrier, t. II/1, p. 178).

Reynold (de) du Gayet, Jean-Baptiste-Nicolas, anciennement chef de bataillon, prop. en 1776, parc. n°96, (Ter. Arc., t. II/1, p. 178), [n°245 (K), 1418-1419 (But.), 264 (Imp.)] et parc. n°1, 2, 3 rue de Richelieu, (Ter. Arc., t. II/1, p. 245), [n°203-204 (K), 1376 (But.), 220 (Imp.)]. Jean-Baptiste-Nicolas de Reynold du Gayet (décédé en 1795), chevalier de Saint-Louis, seigneur de Pérolles, appartient à une branche de la famille de Reynold du Gayet originaire de Fribourg (Suisse) dont plusieurs membres sont officiers dans des régiments de gardes suisses (Geneanet, Nicolas von der Weid). Son testament de 1792 stipule qu'il lègue ses biens à son petit-neveu Antoine-Tobie-François de Salers de Reynold (Voir acte du 13 avril 1803, AN, ET-XIX-923).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

  • Reynold (de Salers de), Antoine-Tobie-François, major au régiment suisse de Sonnenberg (1795).

Antoine-Tobie-François de Salers de Reynold (1753-1795 (Geneanet, Nicolas von der Weid), "pacificateur" de Lyon et d'Avignon en 1791 [2] hérite de ces maisons en 1795 par testament de son grand-oncle Jean-Baptiste-Nicolas de Reynold du Gayet, décédé en 1795. Il meurt lui-même très peu de temps après et laisse ces biens en héritage à ses deux sœurs, Marie-Françoise et Constance (acte du 13 avril 1803, AN, ET-XIX-923).

  • Reynold (de), Marie-Françoise et Constance (1795-1803).

Les deux sœurs Marie-Françoise et Constance de Reynold deviennent propriétaires indivises de ces deux parcelles, chacune par moitié, à la suite du décès de leur frère Antoine-Tobie-François en 1795. (Geneanet, Nicolas von der Weid) (acte du 13 avril 1803, AN, ET-XIX-923). Marie-Françoise (1759-1828) est l'épouse de Nicolas Techterman de Bionnaud. Constance est célibataire. Elles demeurent toutes deux à Fribourg (canton de Fribourg, Suisse). Elles louent aux époux Millet la maison n°1376 (But.), à l'angle de la rue de la Loi par bail du 7 mars 1801 chez Me Delacour (AN, ET-XIX-919, f°227-231). En 1803, le 24 germinal an XI, outre une maison rue d'Argenteuil, elles vendent la maison n°1418 rue Saint-Honoré, aux époux Ducayer (AN, ET-XIX-923).

  • Ducayer, Jean-François et son épouse (1803).

Jean-François Ducayer et son épouse Madeleine-Constance Gallerand, locataires principaux, achètent la maison n°1418-1419 rue Saint-Honoré, section Butte-des-Moulins, aux sœurs Marie-Françoise et Constance de Reynold (acte de Me Delacour du 13 avril 1803, AN, ET-XIX-923).

Propriétaires à partir de 1810

Ducayer (AN F/31/7/225).

Occupants

  • Ducayer, (ou Ducajer, ou Ducahier), Jean-François, marchand de toiles et lingeries, n°245 (Royal) (1788, 1791), puis linger (mercier), n°1419 (Butte) (1798), n°264 (Empire) (1806, 1822).

Ducayer, volontaire, Garde nat., 6ème div., 10ème bat. (Saint-Roch), 4e comp., n°248 (Almanach militaire, 1789).

Le 12 novembre 1822, est déclaré le décès de Jean-François Ducahier veuf, né en 1733, survenu à son domicile, n°264 rue Saint Honoré, le 22 mai 1822 (AM Paris, DQ8, Registre de déclaration des décès du Bureau d'enregistrement n°8, n°441).

  • Gallerand, Marie-Constance, épouse de J.F. Ducayer.

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°266 (Empire)
n°264 (Empire)
n°262 (Empire)
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°289 (Empire)
n°287 (Empire)
n°287 (Empire)

Notes et références

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  1. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.
  2. A.J. Croze-Tornare, « La présence militaire suisse en Provence », Provence historique, 1995, n°180, p. 275-281.