Rue Saint-Honoré - Parcelle n°323 (Empire)
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
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Numéro | n°288-289 | n°460-463 | n°75-76 | n°323 | n°211 |
Rattachement | Terrier de la censive du Roi [1] | Paroisse Saint-Roch | Section Tuileries | 1er Arrondissement (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
Caractéristiques des n°323 et 325 (Empire)
HÔTEL DE BOULLONGNE
Construit vers 1742 pour Jean de Boullogne, comte de Nogent, sur les parc. n°285 à 289 (Ter. Roi) l'hôtel est acheté par Jean-Joseph de La Borde, qui bâtit sur la rue une maison de rapport en 1785-1786. La Borde condamné par le Tribunal révolutionnaire, l'hôtel est confisqué et loué à divers occupants dont Nivet. Il est finalement restitué aux héritiers en l'an VIII. (Sommier des Biens Nationaux, t. 1, art. 169, p. 45). Dès 1787, l'hôtel de Boullogne abrite un hôtel garni : l'hôtel des Tuileries (Almanachs de 1788 à 1798).
« Une partie du bâtiment et des jardins [de l'ancien hôtel de Boullogne] correspond aujourd'hui à l'Hôtel de tourisme Saint-James et Albany (généralement et faussement associé à l'hôtel de Noailles) au n°211 actuel. » (Gady, Hôtels particuliers, p. 307).
L'immeuble qui abrite aujourd'hui l'hôtel de tourisme Saint-James et Albany est partiellement inscrit à l'Inventaire Supplémentaire aux Monuments Historiques (ISMH) depuis le 23 septembre 1960 pour « ses façades sur la rue Saint-Honoré et sur cour, toitures du bâtiment sur rue et passage voûté entre la rue et la première cour ; façades et toitures du corps principal sur cour, ancien jardin et façades et toitures des ailes sur la deuxième cour. » Base Mérimée du Ministère de la Culture, notice PA 00085837. Voir la notice.
« A louer par l'agence nationale de l'enregistrement et des Domaines, Appartement au 1er étage composé d'une antichambre, salon, orné de 2 glaces, chambre à coucher garnie d'armoires, chambre au 6ème, grenier et deux caves, faisant partie de la Maison r. Honoré, n°76, S Tuileries, provenance de Laborde, condamné, estimé 450 liv. » (Affiches, 29 brumaire an III [19 novembre 1794], p. 877).
L'hôtel de Boullongne a été démoli au XIXe siècle, l'entrée de l'hôtel de tourisme et sa cour au n°211, réunissant les n°323 et 325 (Empire), se trouvent sur la parcelle cadastrée AY 95.
Propriétaire(s) des n°323 et 325 (Empire) avant 1789
- Bernin de Valentinay, Louis Bernin, chevalier, marquis d'Ussé, seigneur de Valentinay, conseiller du roi en ses conseils et contrôleur de sa maison (1702)
« 288 Maison et boutique appartenant au Sieur de Valentinay.
289 Maison et deux boutiques appartenant au Sieur de Valentinay.
Déclaration des parcelles 286, 287, 288, 289, 290 rapportées à celle de la parcelle 285 ...le 12 août 1702 ... » (AN, Q1 1099-3 f°37 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl.5, f°23).
- Boullongne (de), Jean-Nicolas, comte de Nogent (1742).
- Laborde (de), Jean-Joseph, banquier.
Jean-Joseph de La Borde (Jaca (Espagne), 1724 – Paris, 18 avril 1794), est un négociant et grand banquier français, conseiller de Louis XV, proche du duc de Choiseul. Propriétaire des châteaux de la Ferté-Vidame (Eure-et-Loir), de Méréville (Essonne), de Meursanges (Côte d'Or). Il sert des rentes aux plus fortunés qui lui déposent leurs avoirs comme le Dr. de Gévigland. Condamné à mort et guillotiné le 29 germinal an II [18 avril 1794] (Victimes, 636, p. 38).
Époux en 1760 de Rosalie de Nettines (1737-1815), il est père de quatre enfants, François-Louis, Pauline, Alexandre et Nathalie, mariée en 1790 à Arthur-Tristan Charles de Noailles (AM, Paris, Etat-civil reconstitué St Eustache). Ceux-ci se voient restituer l'hôtel de Boulogne en l'an VIII (Sommier, t. 1, art. 169, p. 45), mais ils en revendent les parcelles constitutives à plusieurs personnes, dont Chabannes et Latheneur (AN, F31 7/172-174).
En 1788 il demeure 6 rue d'Artois (cité « Laborde de Méréville » dans Lesclapart 1789, p. 215).
Il n'a aucun lien de parenté avec la famille d'Élisabeth-Josèphe de Laborde, épouse d'Angivilliers, ni avec la famille de Laborde de l'Orme. Il a un temps été banquier de Mme Geoffrin (M. Hamon, Madame Geoffrin, ..., p. 722).
Propriétaire(s) des n°323 et 325 (Empire) Révolution-Empire
- Laborde (de), Jean-Joseph, banquier, jusqu'à la confiscation en 1794.
- Domaine National (1794-1800).
- Héritiers de Laborde (1800).
« Maison dite "hôtel de Boullogne", N° 75, nouveaux 323 et 325, propriété de Jean-Joseph de La Borde, condamné. Loué à divers avec et sans baux, dont bail de brumaire an VI à Nivet (Rivet ?). Finalement restituée aux héritiers en l'an VIII. » (Sommier des Biens nationaux, t. 1, Art. 169, p. 45).
Propriétaires à partir de 1810
- Chabannes, propriétaire du n°323 (Empire) (AN, F/31/7/174).
Occupants
Note : certains des occupants identifiés comme demeurant à l'Hôtel de Boullongne peuvent être cités indifféremment dans la parcelle 323 ou dans la parcelle 325 (Empire).
- Barthouil, conseiller référendaire à la Cour des comptes, n°323 (Empire) hôtel de Boulogne, (Allard, Almanach, 1808, p. 357).
- Boullongne (de) de Nogent, (ou de Boullogne), Paul Esprit, maître des requêtes (depuis 1781), intendant de la Cie des Indes jusqu'en 1786 (Al. Royal, 1785, p. 545), n°461 (1788) (Prévost) (Hénard), à l'hôtel de Boullongne, vis-à-vis les Jacobins (Al. Royal, 1790, p. 243).
« Paul-Esprit-Charles de Boullongne, comte de Nogent (Paris, 1758 - Montgeron, 1834), fils unique de Jean-Nicolas de Boullongne (1726-1787), lui-même maître des requêtes (1750-1758) et de Louise Feydeau de Brou (1737-1814), conseiller au Parlement de Paris (1777), maître des requêtes de 1781 à la Révolution, chasseur de la 1ère Cie du 3ème bataillon de la 2ème légion de la garde nationale de la Commune de Paris, émigré. Marié en 1826 avec L.-A. Chaperon (1787-1856), sans postérité. », (S. Nicolas, Maîtres des requêtes, p. 121) ; portrait de Paul-Esprit de Boullongne enfant par François-Hubert Drouais).
- Café de la Liberté, au n°76 [Tuileries], près l'hôtel des Tuileries (1794).
« À vendre fonds de café, r. Honoré, n°76, près les Jacobins, tenant la maison des Tuileries, avec tous les ustensiles nécessaires. S'adres. audit fonds. » (Affiches, 2 fructidor an II [19 août 1794], p. 8920).
« On désire trouver un compagnon de voyage pour aller en poste à frais communs en partant le 7 à Genève. S'adres. au Café de la Liberté, r. Honoré, n° 76 » (Affiches, 5 vendémiaire an III [26 septembre 1794], p. 75).
« À VENDRE : Le fonds de café, r. honoré n°76, près les Jacobins, le café tenant à la maison garnie [hôtel] des Tuileries. » (Affiches, 6 vendémiaire an III [27 septembre 1794], p. 85).
- Grados, marchand de meubles, en face des Jacobins, s. n° (1794).
Grados, Md de meubles, en face des Jacobins, intermédiaire pour faire visiter un joli fonds de limonadier à vendre r. Honoré, avec 2 pièces au 1er dont une très gde et très bien ornée, belle cave, grenier et dépend. (Affiches, 3 vendémiaire an III [24 septembre 1794], p. 30).
- Foucault, hôtel garni, n°323 (Empire) (1805).
- Hazard, Ctne, femme de charge de la dame de Boullongne (1793).
Son logement est perquisitionné par autorisation du Comité de Surveillance du Département de Paris du 13 octobre 1793. (Tuetey, Répertoire, t. 10, p. 95).
- Heep, Jean-Jacob, n°75 (Tuil. ?) (1796).
Le 12 pluviôse an IV (1er février 1796), a été baptisé Joseph-François, fils de Jean-Jacob Heep et de Marie-Anne Boniface, son épouse, demeurant rue Saint-Honoré n°75, parrain François …, marraine Marie-Louise Guérin (AH Arch. Paris, Saint-Roch, BMS, 1794-1796, p. 78. Lire en ligne).
- Hôtel des Tuileries, n°458 (Royal) (1788), n°463 (Royal) (1791), n°75 (Tuileries).
Note : L'hôtel des Tuileries est signalé dès 1787 à une adresse correspondant à celle de l'hôtel de Boullongne. Cet hôtel garni se trouverait donc implanté dans le bâtiment de rapport donnant directement sur la r. Saint-Honoré.
- Jaubert, Hippolyte-François, jurisconsulte de la caisse du Mont-de-Piété, membre du Tribunat puis du Cors législatif, n°223 (Empire) (1807-1808).
François Jaubert (Condom, 1758 - Paris, 1822) est avocat à Bordeaux, franc-maçon et sympathisant girondin, proche de Cambacérès, co-rédacteur du Code Civil. Conseiller d'État sous l'Empire il devient gouverneur de la Banque de France, chevalier de la Légion d'Honneur (Al. Impérial, 1808, p. 190). À la Restauration, il devient conseiller à la Cour de Cassation. Célibataire, il adopte un de ses neveux. Son portrait a été dessiné à la plume par Frédéric-Christophe d'Houdetot (1778-1859) petit-fils de César-Claude d'Houdetot. (J. Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol I-Z, Fayard, 1999, p. 74-75).
Note : Dans l'almanach La Tynna de 1807, François Jaubert est indiqué, par erreur et du fait d'une homonymie, comme demeurant au n°223 (Empire) rue Saint-Honoré,
- Lorelot (ou Lorellut), avoué près le tribunal de 1ère instance, n°323 (Empire) (1805, 1806).
Lorellut, avoué au dépôt des lois, n°73 (Tuil.) (an XIII) (Al. Impérial, an XIII, p. 654), Lorélot, avoué au Tribunal de Première Instance, n°323 (Empire) (et 1806), succ. de Rottier, (Al. Impérial, 1806, p. 690), Lorélut (1807).
- Naulin, layettier, n°76 (Tuileries) (1798).
- Rivet, maître d'hôtel garni, Hôtel des Tuileries, n°75 (Tuileries) (1798, et an VI).
- Rondonneau, imprimeur-libraire, hôtel de Boullongne, n°75 [Tuil.], près St Roch (1804, et Delalain, p. 184), imprimeur du Corps Législatif, n°323 (Empire) (1805, 1806).
Louis Rondonneau de la Motte (Saint-Jean-de-Braye, 1759-Batignolles-Monceau, 1834), époux en 1783 de Marie-Christine Reymond, fille de Joseph Reymond, suisse du maréchal de Noailles, décédée en 1790 (AN, Y 5188 A, Registre des tutelles du 1er au 15 mars 1790, f°71-72), occupe une place éminente dans le travail législatif de la période révolutionnaire et de l’Empire. Dès 1790 il est garde des archives au ministère de la Justice puis il est recruté en floréal an II par Merlin, Cambacérès et Couthon comme secrétaire de la commission de codification des lois récemment créée par la Convention pour inventorier, ordonner, classer, conserver l’ensemble des dispositions législatives adoptées depuis les débuts de l’Assemblée Nationale Constituante. Il emploie à cette tâche une cinquantaine de rédacteurs et commis. Le Dépôt des Lois est un cabinet de lecture et une société d’édition des lois et décrets (N. Choublier-Grimbert, « Les collections de Louis Rondonneau », Bibliothèque de l’École des Chartes, t. 166, 2008, p. 195-240 (lire en ligne sur Persée) ; Annie Jourdan, « La Convention ou l’empire des lois », La Révolution française 3 | 2012 ; lire en ligne).
Tableau alphabétique des matières du Code Civil français, …, Paris, chez Rondonneau, au Dépôt des Lois, ci-devant place du Carrousel, maintenant hôtel de Boulogne, rue Saint-Honoré, n°75, près Saint-Roch, an XII – 1804 (Gallica).
Le 20 mars 1806, il crée avec André-Louis Joseph Daloz, homme de loi, une société en commandite pour exploiter l'imprimerie et le journal le Dépôt des Lois (Pris C. et Chauleur, A., Documents du Minutier, art. 2647, MC/ETVII/547).
- Venua, traiteur, cour du Manège, n°75 (Tuileries) (1794).
« Venua traiteur, cour du Manège, près la Convention nationale, ayant aussi une entrée r. S. Honoré, n°75, prévient les citoyens qu'il a chez lui un assortiment de vins fins 1ère qualité, tels que vins de Grenache, Perpignan, d'Arbois... Il donne aussi à déjeuner, à souper et donne à manger pour 5 liv. par tête non compris le vin. (Affiches, 7 brumaire an III [28 octobre 1794], p. 546).
« Dans les salons et les jardins de l'hôtel de Noailles, vidé de ses objets d'art et de ses tableaux envoyés au Muséum… Vénua changea le titre de son établissement, haussa les prix et épura sa clientèle. La bonne société remplaça, à l'Odéon de l'Hôtel de Noailles, les garçons bouchers, les filles en bonnet rond et les clercs du Café de Vénus. » (Hénard, t. 1, p. 198).
Note : Il faut vraisemblablement préférer l'indication d'accès au café de Vénus par le n°75 (Tuileries) fournie par Vénua lui-même dans son annonce à celle complaisamment donnée par Hénard dans cette charge sociale. Sauf si Vénua avait ouvert une succursale dans les jardins de l'hôtel de Noailles, ce qui semble peu probable.
Résidents
avant 1789 | 1790-1791 | 1792-1793 | 1794-1795 | 1796-1797 | 1798-1799 | 1800-1805 | après 1805 |
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Basire, Buschey des Noës, Cartier, Dehoulières, Dubois, Dumont, Henry-Larivière, Millet de Lamambre, Muguet de Nanthou, Vardon | Bentabole, Blanqui, Bô, Bonnet, Carelli-de-Bassy, Dabray, Dehoulières, Dechézeaux, Génissieu, Henry-Larivière, Lozeau, Marin, Mennesson, Monestier, Réal, Rudel du Miral, Servonat, Vardon | Bentabole, Blanqui, Bô, Boissieu, Carelli-de-Bassy, Dabray, Génissieu, Lozeau, Marin, Mennesson, Monestier, Rudel du Miral | Dabray, Lozeau, Rudel du Miral | Lozeau, Rudel du Miral |
- Basire (ou Bazire), Claude, membre du directoire du district de Dijon, député de la Côte-d'Or à l'Assemblée Nationale Législative, réside au « n°75 [Sec. Tuileries, soit n°463 (Royal)] » (12-91). Il est cité ensuite au n°137 (?), rue Saint-Honoré (8-92). Membre de la Convention Nationale il continue de résider initialement dans ce même hôtel des Tuileries 12-92), puis « hôtel de l'Union, rue saint-Thomas-du-Louvre », enfin rue Saint-Pierre-de-Montmartre, jusqu'à son exécution le 5 avril 1794 4-93, 12-93).
- Bentabole, Pierre, Procureur général-syndic du département à Strasbourg, député du Bas-Rhin, membre de la Convention Nationale, initialement n°10 rue des Moulins (12-92, 4-93), puis « n°75 [Tuileries] », enfin 3 rue Bellemin, place de la Liberté (12-93, 12-94). Membre du Conseil des Cinq-Cents il réside n°1045, rue Saint-Dominique (4-96).
- Blanqui, Jean-Dominique, manufacturier en cuir, homme de lettres, député des Alpes-maritimes, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » (4-93, 12-94). Ensuite, membre du Conseil des Cinq-Cents, « cloitre Saint-Thomas, 24, rue Saint-Thomas-du-Louvre » (4-96).
Note : résidence confirmée par un PV de perquisition en messidor an II suite à son arrestation (Tuetey, Répertoire, t. 9, p. 7).
- Bo, Jean-Baptiste-Jérôme, médecin du Mur-de-Barrès, député de l'Aveyron à l'Assemblée Nationale Législative, réside inialement n°23, rue des Poulies (Gardes) (4-90) puis au « n°463 [Royal] soit n°75-76[Sec. Tuileries] » (12-91). Membre de la Convention Nationale il continue de résider à cette adresse (vraisemblablement à l'hôtel des Tuileries) (12-92, 4-93), puis est cité comme résidant « cour des Charrois, près les Jacobins » (12-93, 4-94).
- Boissieu, Pierre-Joseph-Didier, administrateur du département de Saint-Marcelin, député de l'Isère, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » (12-92, 4-93, puis « maison (hôtel) des Bains, n°899 [Butte], rue de Richelieu » (12-93, 12-94).
- Bonnet de Treyches, Joseph-Balthazar, avocat, député de la Haute-Loire, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » (12-92, 4-93), puis, après son exil en Suisse, « maison (hôtel) de Chine, rue de Richelieu [n°108 (Royal] » (12-94. Membre du Conseil des Cinq-Cents réside n°405, rue du Bacq (4-96).
- Buschey des Noës, Adrien-Georges, Conseiller du roi et de Monsieur au bailliage de Bernay, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, 464 [Royal], rue Saint-Honoré (1790) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
- Carelli-de-Bassy, François-Jean-Baptiste, substitut avocat-général au Sénat de Savoie, député du Mont-Blanc, membre de la Convention Nationale qu'il rejoint en mars 1793, réside « n°75 [Tuileries] » (12-93, 12-94).
- Cartier, Jean, curé de la Ville-Aux-Dames, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, près St Roch, 462 [Royal], rue Saint-Honoré (1790-1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
- Dabray, Joseph-Séraphin, avocat à Nice, député des Alpes-Maritimes, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » (4-93, 12-93, 12-94). Membre du Conseil des Cinq-Cents il continue de résider hôtel des Tuileries puis « hôtel de la Loi, rue de le Loi [Richelieu], n°761 [Butte] » (4-96, 12-98).
- Dechézeaux, Pierre-Charles, négociant, commandant de la Garde Nationale de l'Ile de Ré, district de La Rochelle, député de Charente-Inférieure, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » jusqu'à sa démission le 11 août 1793 (12-92, 4-93).
- Dehoulières (ou de Houlières), Louis-Charles-Auguste, maire d'Angers, député du Maine-et-Loire à l'Assemblée Nationale Législative, réside au « n°75 [Sec. Tuileries, soit n°463 (Royal)] » (12-91, 8-92). Membre de la Convention Nationale il continue de résider dans ce même hôtel des Tuileries, renommé hôtel Sillery jusqu'à sa démission en avril 1793 (12-92, 4-93).
- Dubois de Bellegarde, Antoine, commandant de la garde nationale d'Angoulême, député de la Charente à l'Assemblée Nationale Législative, réside au « n°75 [Sec. Tuileries, soit n°463 (Royal)] » (12-91). Il réside ensuite « aux Écuries d'Orléans, rue Saint-Thomas-du-Louvre » (8-92). Membre de la Convention Nationale il continue de résider dans cette dernière résidence (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).
- Dumont, Nicolas, curé de Villersdevant-le-Thour, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, VàV la rue de la Sourdière, 464 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
- Génissieu, Jean-Joseph-Victor, juge au tribunal de Grenoble, député de l'Isère, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).
- Larivière (Henry-), Pierre-François, homme de loi à Falaise, député du Calvados à l'Assemblée Nationale Législative, réside au « n°75 [Sec. Tuileries, soit n°463 (Royal)] » (12-91, 8-92), puis membre de la Convention Nationale. Il réside alors non loin, de l'autre côté de la rue, au n°330 (Royal).
- Lozeau, Paul-Augustin, procureur-syndic du district de Marennes, député de Charente-Inférieure, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » (12-92, 4-93, 12-93, 12-94). Membre du Conseil des Cinq-Cents il continue de résider hôtel des Tuileries (4-96, 12-98).
- Marin, Anthelme, avocat à Chambéry, député du Mont-Blanc, membre de la Convention Nationale, qu'il rejoint en mars 1793, réside « n°75 [Tuileries] » (12-93, 12-94).
- Mennesson, Jean-Baptiste-Augustin, administrateur du directoire du district de Rethel, député des Ardennes, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).
- Millet de Lamambre, Jean-François, lieutenant général au baillage de Mohon, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, précédemment au n°53 (Royal), n°463 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
- Monestier, Jean-Baptiste-Benoît, premier vicaire épiscopal, député du Puy-de-Dôme, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).
- Muguet de Nanthou, Hyacinthe-Félix, lieutenant général au bailliage de Gray, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, hôtel de Boulogne, 464 [Royal], rue Saint-Honoré (1790-1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
- Réal, André, président de l'administration du district de Grenoble, député de l'Isère, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » (12-92, 4-93, 12-93), puis 121, rue Neuve-Saint-Roch où il réside encore comme membre du Conseil des Cinq-Cents (12-94, 4-96, 12-98).
- Rougeville, Alexandre Dominique, (Arras 1761-Reims 1814) l'un des plus extraordinaires conspirateurs de l'époque révolutionnaire.
« Jusqu'au 10 août 1792, Rougeville avait habité l'hôtel garni des Tuileries, rue Saint-Honoré. Après l'émeute il n'y reparu point laissant en gage à l'hôtelier Rivette quelques effets et une jeune femme avec laquelle il avait vécu plusieurs mois. Elle se nommait Marie-Louis Le Maigne, veuve Lacouture, 30 ans. » (Gustave Hue, « Le chevallier de Rougeville et l'affaire de l'œillet », Revue anti-maçonnique, juin 1911, p. 110 Lire en ligne sur Gallica).
- Rudel du Miral, Claude-Antoine, homme de lois, maire de Thiers, député du Puy-de-Dôme, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » où il réside encore devenu membre du Conseil des Anciens (12-92, 4-93, 12-93, 12-94, 4-96, 12-98).
- Servonat, Joseph-Sébastien, notaire, juge de paix à Montreveroux, administrateur du département, député de l'Isère, membre de la Convention Nationale, « n°75 [Tuileries] » (12-92, 4-93), puis 52 rue du Bouloi, où il réside encore devenu membre du Conseil des Anciens (12-93, 12-94, 4-96, 12-98).
- Vardon, Louis-Alexandre-Jacques, administrateur du département, député du Calvados à l'Assemblée Nationale Législative, réside au « n°75 [Sec. Tuileries, soit n°463 (Royal)] » (12-91, 8-92), puis membre de la Convention Nationale. Il réside alors quai Conti.
Visiter les parcelles voisines
Numéro pair vers l'Ouest | Parcelles en vis-à-vis côté Nord | Numéro pair vers l'Est |
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle côté Sud | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 023 v° pl. 5) Voir le plan.
- ↑ 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). Voir le plan parcellaire en ligne.