Rue Saint-Honoré - Parcelle n°335 (Empire)
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Avertissement : Dans ce segment Sud-Ouest de la rue Saint-Honoré, du fait de l'imprécision graphique de l'Atlas du terrier des censives du Roi (ca 1720), des allotissements des biens nationaux et des destructions consécutives, l'enchaînement des correspondances de numéros proposé ici ne doit être envisagé que comme une hypothèse.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
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Numéro | n°279 | n°451 | n°65-66 | n°335 | n°221 - rue d'Alger - n°219 |
Rattachement | Terrier de la censive du Roi [1] | Paroisse Saint-Roch | Section Tuileries | 1er Arrondissement (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
L'emplacement du Grand hôtel de Noailles est indiscutable puisqu'il est nommément désigné sur plusieurs plans des XVIIIe et XIXe siècles (voir la galerie ci-dessous).
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Atlas terrier 1700
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Plan Delagrive 1728
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Plan Verniquet 1793
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Plan Vasserot 1820
Certains occupants du Grand Hôtel de Noailles sont cités au n°450 (Kreenfeldt) d'autres au n°451. Pour tenir compte de l'attribution par les experts de la Ville, en 1790, d'une suite logique de numéros aux diverses propriétés des Feuillants cette parcelle n'est désignée ici que par le numéro 451 de type Royal-Kreenfeldt, d'ailleurs retenu par Prévost-Wattin en 1788.
Caractéristiques
GRAND HÔTEL DE NOAILLES, ancien HÔTEL DE PUSSORT puis d'ARMENONVILLE
Considéré comme une sorte de musée privé, « superbe cabinet de tableaux des trois écoles, de bronzes, de porcelaines etc. » (Prévost, 1788, p. 80), il est nationalisé en 1790 et géré par le Domaine public.
« Maison dite "Grand hôtel de Noailles", n°65, 335 nouveau. Restée longtemps vacante, occupée par divers services et comités de la Convention, Commerce et approvisionnement, Travaux publics, de la Marine et des colonies, comité militaire. (Sommier, notice complémentaire à l'art. 168, p. 68). En l'an VI, elle est louée, avec baux, à quelques représentants et au citoyen Havel. (Sommier, art. 168, p. 44-45).
Les frères Périer et le Sr Chéronnet, acquéreurs de l'hôtel de Noailles sur une adjudication du 22 décembre 1829 (voir annonce ci-dessous), entreprennent sa démolition en 1830 et obtiennent simultanément l'autorisation de percer la Rue d'Alger et de lotir l'ensemble du domaine (Lazare, Dictionnaire Rues, 1844, p. 7.).
L'emplacement de la façade de l'Hôtel de Noailles sur la rue Saint-Honoré est aujourd'hui réparti entre
- la maison d'angle rue Saint-Honoré à l'ouest de la rue d'Alger, reconstruite vers 1840, située au n°221 (actuel) sur la parcelle cadastrée AY 102,
- l'emprise de la rue d'Alger,
- la maison d'angle rue Saint-Honoré à l'Est de la rue d'Alger, reconstruite vers 1840, située au n°219 (actuel) sur la parcelle cadastrée AY 35.
L'hôtel de Noailles ses dépendances et jardins ont été entièrement détruits lors du percement de la rue d'Alger et de la rue du Mont-Thabor, rues dont les rives ont été loties par les nouveaux propriétaires, les frères Périer et Chéronnet. Alexandre Gady [3].pointe l'erreur de nombreux auteurs situant au fond du parc de l'ancien Grand Hôtel de Noailles quelques restes de cet ensemble et l'actuel hôtel de tourisme Saint-James et Albany. Ce dernier se trouve sans conteste au Sud de l'ancien parc de l'Hôtel de Boullongne et son accès se fait principalement par la rue de Rivoli.
Propriétaire(s) avant 1789
- Bertin, Pierre-Vincent, seigneur d'Armenonville, conseiller secrétaire du Roi (1703)
« 279 Maison à porte cochère, appelée Hôtel de Pussort, appartenant au Sr. Bertin.
Messire Pierre Vincent Bertin, conseiller secrétaire du Roi ... en a passé déclaration...le 3 mars 1703... » (AN, Q1 1099-3 f°35 v°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl. 4).
- Note 1 : Vincent Bertin, seigneur d'Armenonville, directeur général des finances achète l'hôtel Pussort en 1691. L'hôtel Pussort prend alors le nom d'Hôtel d'Armenonville (A. Berty, Topographie historique du Vieux Paris, t. 1, p. 298).
- Note 2 : Le Sr Bertin est également propriétaire de la parcelle voisine vers l'Ouest au n°278 (Terrier), sur laquelle sera construit le Petit Hôtel de Noailles. Il est aussi propriétaire de la parcelle n°280 vers l'EST, sur laquelle est bâtie une maison à porte cochère où il demeure.
- Noailles (de), Françoise d'Aubigné, duchesse de Noailles, achète l'Hôtel le 11 mars 1711. L'hôtel est largement embelli, orné de peintures des plus grands artiste du temps et les jardins sont entièrement redessinés (Berty, Ibid.).
- Noailles (de), Louis, maréchal de France, propriétaire soit en 1739 au décès de sa mère, soit en 1766 au décès de son père (Voir notice ci-dessous)
Note sur une confusion de propriétaires
Monin et Lazard avancent que les religieux Feuillants possédaient la nue-propriété de l'Hôtel de Noailles et qu'un bail emphytéotique aurait été conclu au début du XVIIIe siècle avec la famille de Noailles [4]. Cette assertion est démentie par Berty (voir ci-dessus) et vidée de sa substance tant par les rapports d'experts chargés des estimations officielles du Bâtiment Neuf des Feuillants que par l'affectation du domaine à plusieurs services publics à partir de la confiscation de l'Hôtel [5].
Propriétaire(s) Révolution-Empire
- Noailles (de), Louis. Bien que décédé en 1793 il n'est vraisemblablement resté propriétaire que jusqu'à l'émigration de son fils le Duc d'Ayen en 1792 (voir ci-dessous la perquisition de l'Hôtel).
Le Domaine National en application de la législation sur la confiscation des biens des émigrés.
Propriétaires à partir de 1810
- Noailles (de), les héritiers de la famille (1814).
- Egerton, Lord Francis, (1815) (Sommier, t.1, p. 44-45).
Lord Francis Egerton, 8ème comte de Bridgewater (1756-1829) achète le Grand Hôtel de Noailles en 1815 au duc de Noailles. A son décès l'Hôtel est mis en vente sur adjudication le 22 décembre 1829 (Placard dans plusieurs journaux dont Le Constitutionnel, 24 novembre 1829, p. 4, col 1,Gallica). Cinq lots sont proposés aux acquéreurs : l'hôtel et une partie importante du jardin, d'une part, et quatre arcades de la rue de Rivoli, construites vraisemblablement vers 1810-1815, vendues chacune séparément avec une surface de jardin courant jusqu'au tracé de la future rue du Mont-Thabor. On peut noter que le total de la mise à prix des 4 arcades est de près de 790 000 Fr, tandis que l'hôtel est mis à prix pour 1 080 000 Fr. Cela indique le potentiel spéculatif de l'achat des portions de jardin sur lesquelles les acquéreurs pourront élever des maisons de rapport.
- Yvelin.
- Périer et Chéronnet, n°335 (Empire) (AN, F/31/7/176).
Occupants
- Ayen (d'), Jean-Paul-Louis-François, duc et son épouse, n°451 (Royal) (Prévost, 1788).
Jean-Louis-Paul-François de Noailles (Paris, 1739 – Fontaine-Trésigny (Seine-et-Marne), 1824) devient duc d'Ayen en 1766 lorsque son père, Louis de Noailles (1713-1793), premier duc d'Ayen, devient duc de Noailles (J.-B. de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, 1827, p. 75-77). En 1755, à seize ans, il épouse Henriette d'Aguesseau dont il a 10 enfants. Maréchal de camp en 1770, lieutenant général des armées du roi, en 1784, membre du Conseil supérieur de la guerre en 1781, il est reçu à l'Académie royale des sciences en 1777 (Al. Royal, 1788, p. 515). Capitaine des gardes du roi en 1788 (Al. Royal, 1788, p. 124). Au cours de son audition dans la procédure au Châtelet sur les événements de Versailles du 6 octobre 1789, il déclare demeurer à Paris, r. Saint-Honoré (Anonyme, Procédure criminelle, vol. 2, p. 42, témoignage CXCVIII). En 1789, le duc d'Ayen participe aux Assemblées primaires de l'ordre de la noblesse et vote à l'assemblée des Jacobins, le 20 avril 1789. Au cours de cette réunion il est élu électeur au premier tour, à l'unanimité (Chassin, Élections, p. 128, 190). Il émigre, une première fois en 1791 puis définitivement en 1792, après avoir défendu les Tuileries lors de la journée du 10 août 1792.
L'hôtel de Noailles est perquisitionné le 30 août 1792 par les commissaires de la Section des Tuileries (Tuetey, Répertoire, t. 5, p. 300).
Jean-Paul-Louis de Noailles, duc d'Ayen, reçoit en qualité de capitaine des Gardes-du-Corps de Sa Majesté, une pension du Trésor Royal depuis 1766. En 1789, elle se monte à 8000 livres et doit cesser à la mort de son père le Maréchal de Noailles (État des pensions, p. 127).
Il laisse sa famille à Paris. Sa mère, Catherine de Cossé-Brissac, sa femme, Henriette d'Aguesseau et sa fille Anne-Jeanne de Noailles sont guillotinées le 4 thermidor an II [22 juillet 1794] (Wikipedia, Louis de Noailles ; Victimes, 2398, 2399, 2401, p. 117). Sous la Restauration, il est membre de la Chambre des Pairs et de l'Institut. (Notice Wikipedia).
- Berthemy, intendant de la Maison de Noailles, s. n° (1790).
Intendant de la maison de Noailles. Secrétaire-greffier de l'assemblée des citoyens actifs de la Section des Tuileries, s. n°, (n°36, Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).
- Chapelain, Achille-Fortuné-Ferdinand, grenadier de la Garde consulaire, s. n°(an XI).
Achille-Fortuné-Ferdinand Chapelain, grenadier de la Garde consulaire contracte mariage le 19 germinal an XI [10 avril 1803] avec Marie-Anne Soyer, r. St Martin. (C. Pris, Minutier central, art. 6795, MC/ET/XLVI/638).
- Dutrosne, capitaine de la Garde des Consuls, s. n° (an X).
Joseph-Pierre Dutrosne contracte mariage le 8 pluviôse an X [27 janvier 1802] avec Henriette Hollier (C. Pris, Minutier central, art. 6583, MC/ET/XLVI/627).
- Guy, exempt en survivance de la capitainerie royale des chasses de Saint-Germain-en-Laye, hôtel de Noailles, s.n. (Alm. Royal, 1789, p. 465), dont le maréchal de Noailles est capitaine, et le duc d'Ayen, son fils, capitaine en survivance.
- Grammont (de), marquis, n°451 (Royal) (Lesclapart, 1787), n°450 (Royal) (1791).
Il s'agit vraisemblablement de Ferdinand de Grammont (1709-1797), 3ème marquis, époux de Marthe-Marie de Scorailles (1744-1830), père d'Alexandre-Marie-François de Sales-Théodule de Grammont (1766-1841), 4ème marquis en 1797 et beau-frère de La Fayette.
- Havel, locataire du grand hôtel de Noailles, n°65 (Tuil.) (an VI-VII) (Sommier, art. 168, p. 44).
- Laflotte, particulier, n°335 (Empire) (1805).
- Le Brun, Charles-François, archi-trésorier de l'Empire, attributaire de l'hôtel de Noailles (Sommier, p. 68), n°335 (Empire).
Charles-François Lebrun (Saint-Sauveur-Lendelin (Manche), 1739 - Sainte-Mesme (Seine-et-Oise), 1824), payeur des rentes et inspecteur des domaines de la Couronne, s'adonne à la littérature jusqu'à la Révolution. Emprisonné pendant la Terreur, libéré après Thermidor, il est élu au Conseil des Anciens, devient Troisième Consul, chargé des affaires financières puis, comme archi-trésorier, l'un des plus hauts dignitaires de l'Empire. Il est fait duc de Plaisance par Napoléon. Redevient pair de France sous la deuxième Restauration. (Larousse du XXe siècle, t. 4, p. 377. Wikipedia).
Il est l'époux en 1773 d'Anne Delagoutte et père de 5 enfants dont Charles-François-Paul Lebrun (Geneanet ; Alain Garric).
- Leclerc, commandant de la Garde des Consuls, attributaire d'un logement de fonction dans le grand hôtel de Noailles, n°65 (Tuil.) (an VI-VII) (Sommier, art. 168, p. 44).
- Noailles (de), Louis, maréchal de France, duc et pair, et son épouse, n°451 (Prévost, 1788), maréchal de France, n°450 (Royal) (1791).
Louis de Noailles (Versailles, 21 avril 1713 - Saint-Germain-en-Laye, 22 août 1793), fils d'Adrien de Noailles et de Charlotte d'Aubigné, épouse Catherine-Charlotte de Cossé-Brissac en 1737. Ils sont parents de Jean-Paul-Louis-François de Noailles, duc d'Ayen en 1790, qui demeure alors aussi Grand Hôtel de Noailles avec sa famille, et d'Adrienne Catherine (1741-1814), Emmanuel-Marie-Louis (1743-1822), Philippine-Louise de Noailles (1745-1791) épouse de Louis-Antoine de Grammont. (Wikipedia, Louis de Noailles).
Le maréchal duc de Noailles, pair de France, reçoit en 1789 deux pensions sur le Trésor royal, l'une depuis 1748 en qualité d'aide-de-camp du roi, l'autre depuis 1766 en considération de ses services, pour un total de 19 000 livres. (État des pensions, p. 127).
- Oudot, juge au tribunal de Cassation, s. n° (1800) (Al. National, an VIII, p.219), n°66 (Tuileries) (1800).
Il s'agit très vraisemblablement de Charles Oudot, époux de Marguerite-Claude Perret, décédée, n°66 (Tuil.) (1800). « Division des Tuileries. Apposition de scellés après le décès de Marguerite-Claude Perret, épouse du citoyen Charles-François Oudot, rue Honoré, maison de Nouailles, n°66. » (Journal du Palais, n°135, 20 floréal an VIII, p. 12).
- Payzat, grenadier de la garde consulaire, s.n° (an XI).
Pierre Payzat contracte mariage le 1er nivôse an XI [22 décembre 1802] avec Françoise Salque, veuve. (C. Pris, Minutier central, art. 6795, MC/ET/VII/562).
- Spormacher, grenadier de la Garde des consuls, caserne Saint-Honoré, s. n° (an XI).
Pierre-Étienne Spormacher veuf de Marie-Françoise Defusy (C. Pris, Minutier central, inventaire après décès du 27 nivôse an XI [18 janvier 1803], art. 6796, MC/ET/XLVI/636), épouse en secondes noces Anne-Julienne Lavigne, divorcée (C. Pris, Minutier central, 7 pluviôse an XI [28 janvier 1803], art. 6797, MC/ET/XLVI/636).
- Vachette, grenadier de la Garde consulaire, s. n° (an VIII).
Jacques-Sébastien Vachette, le 9 fructidor an VIII [27 août 1800], contracte mariage avec Françoise-Louise Adam, veuve, r. de Clichy (C. Pris, Minutier central, art. 6792, MC/ET/VII/552).
Résidents
- Sarrazin (de), Gilbert, comte, ancien capitaine de Dragons, seigneur du fief de Bromplessé, paroisse de Nourray, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, hôtel de Noailles, n°451 [Royal], rue Saint-Honoré (1790-1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
Visiter les parcelles voisines
Numéro pair vers l'Ouest | Parcelles en vis-à-vis côté Nord | Numéro pair vers l'Est |
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle côté Sud | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 023 v° pl. 5) Voir le plan.
- ↑ 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). Voir le plan parcellaire en ligne.
- ↑ A. Gady, Hôtels particuliers, p. 307.
- ↑ « D'après l'estimation de 1791 (270 000 l) et l'ordre des numéros de l'article 17 [du sommier rue Saint-Honoré] et des art. 19 et 20 [du même sommier], le grand et le petit hôtel de Noailles portaient à cette époque les n°444 à 448. Adjudication annoncée pour le 28 mars 1791. L'inventaire désigne l'immeuble ainsi ... Immeuble faisant partie du grand corps des Feuillants... adjugé en fait le 28 mai 1791 à Pierre Le Cordier. » (Lazard, Monin, Sommier, t.1, art. 168, p. 45.)
« D'après le sommier et d'après la vente du 28 mai 1791, la nue-propriété appartenait aux Feuillants lorsqu'au début du XVIIIe siècle la famille de Noailles s'y installa en vertu d'un bail emphythéotique. » (Lazard, Monnin, Id., p. 68). - ↑ Comme le prouvent les expertises des maisons des Feuillants en 1790 c'est à juste titre que Monin et Lazard attribuent les numéros 444-448 ((Kreenfeldt-Royal) au 4ème immeuble du Bâtiment Neuf des Feuillants, ainsi qu'ils l'indiquent d'ailleurs eux-mêmes à l'article 163 de leur Sommier.
Il s'ensuit que la référence des auteurs à l'acte de vente du 28 mai 1791 entre le Domaine national et Le Cordier ne peut s'appliquer qu'à l'immeuble n°444-448. Le Grand Hôtel de Noailles a bien été confisqué aux propriétaires, les Noailles, et reste propriété du Domaine National pendant la période révolutionnaire et l'Empire comme le prouvent les affectations de ces immeubles à de nombreux services et personnages publics (voir ci-dessous, occupants)