Rue Saint-Jean-de-Beauvais - Parcelle n°26 (Empire)

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs.

Type (période)	Terrier (avant 1789)	Royal (1780-1791)	Sectionnaire (1791-1805)	Empire (depuis 1806)	Actuel
Numéro	n°7	n°	n°24	n°26 ^[1]	n°XX ^[2]
Rattachement	Censive Saint-Jean-de-Latran ^[3]	Paroisse Saint-Benoit (Paris 1789)	Section Panthéon-Français (Paris 1790)	12e Arrdt (ancien) ^[4]	5ème Arrondissement

Correspondance des numéros

Identité de la configuration des parcelles n°7 (Terrier) et n°26 (Empire).
Numérotage sectionnaire : Dans la Section Panthéon-Français le numérotage reprend la principe du numérotage de type Royal ^[5]. Diverses correspondances dans cette rue permettent de poser l'hypothèse d'un début de numérotage à l'ancien Collège de Lisieux devenu siège de la section puis du XIIème arrondissement en 1795. La présente parcelle porte vraisemblablement le n°24, en regard du calage des correspondances de la parcelle voisine.
Faute de présence permanente d'occupants dans de nombreuses parcelles de la rue Saint-Jean-de-Beauvais au cours de la période 1780-1810, il est difficile d'attribuer un ou plusieurs numéros de type royal à cette parcelle.

Caractéristiques

Propriétaire(s) avant 1789

Marçonay, Mme, propriétaire de la parcelle n°7. (1752, AN, N l Seine 35, Tableau pour l'intelligence du Plan).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non déterminé.

Propriétaires à partir de 1810

Huet de Belle-Isle, vend la maison le 17 mars 1813 à
Daudy, Jean, aumônier des Dames de Sainte-Elisabeth qui vend le 18 février 1818 à :
Durand, Étienne, relieur, rue des Amandiers-Saint-Victor, n°17 et à son épouse Marie-Thérèse Laisné, cette dernière décédée le 19 février 1821, laisse la quotité à ses enfants :
Durand, Etienne-Jean, Pierre-Félix, Marie-Thérèse, épouse Pélicier, Louis-François, Antoinette-Louise, épouse Bradel. Au décès d'Etienne Durand le 25 juin 1839, les enfants réunissent la totalité des parts et cèdent la maison le 8 mai 1836 à
Couturier, Augustin-Pierre et son épouse Adelaïde Beuland.

Maison expropriée par jugement du 8 janvier 1861. (AM Paris, DQ18_300, Sommier des biens immeubles, Quartier Saint-Jacques, rue Saint-Jean-de-Beauvais, N°2025 [barré] et 39).

Ruel de Belle-Isle (AN, F/31/72/173, s.d.)

Occupants

Chauveau-Desormeaux, homme de loi, jurisconsulte, noté au n°24 (Section) (Alm. Com., an VII, an VIII, an X), puis n°275 (Section) rue Saint-Jacques (an XII).

Chauveau-Desormeaux, prise de fonction en 1783, noté au n°275 rue St Jacques en l'an XII, (Al. Nat. An XII, p. 626).

« Le citoyen Chauveau-Desormeaux, homme de loi demeurant ci-devant rue Jean-de-Beauvais, demeure actuellement rue St Jacques, n°275, vis-à vis St Yves. » (Journal du Palais, n°155, 1er fructidor an VIII, p. 16).

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers le Nord	Cette parcelle	Parcelle contigüe vers le Sud
n°24 (Empire)	n°26 (Empire)	n°28 (Empire)
	Parcelles en vis-à-vis côté Est
n°11 (Empire)	n°13 (Empire)	n°15 (Empire)

Notes et références

↑ Les numéros figurant sur le plan du cadastre Vasserot sont fréquemment décalés par rapport aux parcelles.
↑ Le parcellaire du début du XIXe siècle a été complétement bouleversé par le percement du boulevard Saint-Germain et des rues adjacentes. Il n'y a plus de correspondance entre les immeubles actuels et ceux du XVIIIe siècle.
↑ Voir la feuille du terrier de la Censive
↑ Quartier Saint-Jacques ; Ilot 19 (AN, F/31/96/43). Voir le plan parcellaire 1810-1836.
↑ Chaque rue est indépendante des autres, les maisons sont numérotées de 1 à X d'un côté puis de l'autre X+1 en revenant au point de départ. Le problème est de trouver la maison portant le n°1 (Section)

[1] Les numéros figurant sur le plan du cadastre Vasserot sont fréquemment décalés par rapport aux parcelles.

[2] Le parcellaire du début du XIXe siècle a été complétement bouleversé par le percement du boulevard Saint-Germain et des rues adjacentes. Il n'y a plus de correspondance entre les immeubles actuels et ceux du XVIIIe siècle.

[3] Voir la feuille du terrier de la Censive

[4] Quartier Saint-Jacques ; Ilot 19 (AN, F/31/96/43). Voir le plan parcellaire 1810-1836.

[5] Chaque rue est indépendante des autres, les maisons sont numérotées de 1 à X d'un côté puis de l'autre X+1 en revenant au point de départ. Le problème est de trouver la maison portant le n°1 (Section)

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