« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°346 (Empire) » : différence entre les versions

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[[Fichier:346-StHonoré-3.jpg|vignette|droite|Maison n°346 (Empire et actuel)  (D. Waquet, 2018).]]
==Numéros successifs de la parcelle==
==Numéros successifs de la parcelle==
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
===Type Terrier (avant 1780)===
{| class="wikitable center"
Parcelle n°40 (Terrier de l'Archevêché).
|-
 
! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel
===Type Royal (1780-1791)===
|-
n°324 (Royal) ([[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]]).
| '''Numéro''' || n°40 || n°324 || n°1508-1509 || n°346 || n°346
 
|-
===Type Sectionnaire (1791-1805)===
| '''Rattachement''' || [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:Censive-Archev%C3%AAch%C3%A9-parc-1-23.JPG Terrier de l'Archevêché] || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Butte-des-Moulins (Paris 1790)|Butte-des-Moulins]] || [[2e arrondissement (Paris 1795-1859)|2e Arrondissement (ancien)]] <ref><small>6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 12 (AN, F/31/75/31). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTgtMDYtMjQiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIyNzA7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3769.5%2C2461.5%2C0.15925248832013&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement
n°1508-1509 ([[Section Butte-des-Moulins (Paris 1790)|Butte-des-Moulins)]].
|}
 
===Correspondance des numéros===
===Type Empire (depuis 1806)===
* La parcelle n°40 (Terrier) présentent une configuration correspondant à celle de la parcelle n°346 (Empire).
n°346. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 12 (AN, F/31/75/31). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTgtMDYtMjQiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIyNzA7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3769.5%2C2461.5%2C0.15925248832013&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].
* Présence continue de la famille Creuzé, de 1776 à 1810 comme propriétaire de cette parcelle et comme occupant au n°324 (1788), n°1508 (Butte) (1798).


===Type actuel===
==Caractéristiques==
n°346. Parcelle cadastrée sous le n°AZ 17.
Immeuble XVIIIe conservé au n°346 (actuel). Parcelle cadastrée sous le n°AZ 17.


==Propriétaire avant 1789==
==Propriétaire avant 1789==
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==Occupants==
==Occupants==
* '''Chauchat de Benneville''',payeur des rentes de la 38è partie, successeur de Creuzé (Al. R, 1790, p. 442, Al. Nat. an II, p. 413).
* '''Chauchat de Benneville''', payeur des rentes de la 38è partie, successeur de Creuzé (Al. Royal, 1790, p. 442, Al. National, an II, p. 413).


<small>Il est possible qu'il s'agisse de Benoît Chauchat de Benneville (Paris 1758-Paris 1821), écuyer, conseiller du Roi, trésorier payeur des rentes à l'hôtel de ville de Paris, qui, en 1787, demeure 8, rue Hautefeuille et utiliserait cette maison comme un bureau (AN, ''Tutelles'', Y 5158A, f°61), ou de l'un de ses cousins Jacques III Chauchat (Paris, 1757-Paris, 1838), payeur des rentes (Geneanet).</small>
<small>Il est possible qu'il s'agisse de Benoît Chauchat de Benneville (Paris 1758-Paris 1821), écuyer, conseiller du Roi, trésorier payeur des rentes à l'hôtel de ville de Paris, qui, en 1787, demeure 8, rue Hautefeuille et utiliserait cette maison comme un bureau (AN, ''Tutelles'', Y 5158A, f°61), ou de l'un de ses cousins Jacques III Chauchat (Paris, 1757-Paris, 1838), payeur des rentes (Geneanet).</small>
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<small>Il existe plusieurs branches "de Courbon" dispersées dans plusieurs régions de France. Porte le titre de "marquis de Courbon" à la fin du XVIIIe siècle, Arnould Gabriel Anne Pétronille de Courbon de la Roche Courbon, comte de Blénac (1754-1802), page des Grandes Écuries du Roi en 1769, marié en 1783 avec Marie-Anne de Turpin de Jouhé, 6 enfants, émigré (Geneanet, ''Arbanère'' ; Chaix d'Est-Ange, ''op. cit.'', p. 126-127).</small>
<small>Il existe plusieurs branches "de Courbon" dispersées dans plusieurs régions de France. Porte le titre de "marquis de Courbon" à la fin du XVIIIe siècle, Arnould Gabriel Anne Pétronille de Courbon de la Roche Courbon, comte de Blénac (1754-1802), page des Grandes Écuries du Roi en 1769, marié en 1783 avec Marie-Anne de Turpin de Jouhé, 6 enfants, émigré (Geneanet, ''Arbanère'' ; Chaix d'Est-Ange, ''op. cit.'', p. 126-127).</small>
* '''Creuzé''', Pierre-Michel, secrétaire du roi, payeur des rentes (P) (1788).
* '''Creuzé''', Pierre-Michel, secrétaire du roi, payeur des rentes, n°324 (Royal) (1788) (P).


<small>P.-M. Creuzé (1722-1786), époux en 1761 de '''Henriette Mérard''' est le père d''''Augustin Creuzé''' et le frère de '''Catherine-Claire Creuzé''', épouse de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°327 (Empire)|'''Anne-Charles Modeux de Saint-Wast''']]. (Chaix, ''Dictionnaire'', op. cit., t. 12, p. 294-295 ; AN, ''Tutelles'', Y 5146A, 8 octobre 1786, f°213). Sa fonction est reprise en 1789 par Chauchat.</small>
<small>P.-M. Creuzé (1722-1786), époux en 1761 de '''Henriette Mérard''' est le père d''''Augustin Creuzé''' et le frère de '''Catherine-Claire Creuzé''', épouse de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°327 (Empire)|'''Anne-Charles Modeux de Saint-Wast''']]. (Chaix, ''Dictionnaire'', op. cit., t. 12, p. 294-295 ; AN, ''Tutelles'', Y 5146A, 8 octobre 1786, f°213). Sa fonction est reprise en 1789 par Chauchat.</small>
* '''Creuzé''', Augustin-François, non-commerçant (1799-1800).
* '''Creuzé''', Augustin-François, non-commerçant, n°1508 (Butte) (1799, 1800).


<small>Augustin-François Creuzé, baron de Lesser (1771-1839), député, préfet sous la Restauratio, fils unique de Pierre-Michel Creuzé et Henriette Mérard. (Chaix, ''Dictionnaire, op. cit.'', t. 12, p. 294-295 ; AN, ''Tutelles'', Y 5146A, f°213). Il est l'auteur de poésie, de poèmes de chevalerie (''Amadis de Gaule'' (1813), de vaudevilles de comédies (Le secret du ménage (1809) (P. Augé (dir.), ''Larousse du XXè siècle'', 1929, t. 2, p. 576).</small>
<small>Augustin-François Creuzé, baron de Lesser (1771-1839), député, préfet sous la Restauration, fils unique de Pierre-Michel Creuzé et Henriette Mérard. (Chaix, ''Dictionnaire, op. cit.'', t. 12, p. 294-295 ; AN, ''Tutelles'', Y 5146A, f°213). Il est l'auteur de poésie, de poèmes de chevalerie (''Amadis de Gaule'' (1813), de vaudevilles, de comédies (''Le secret du ménage'' (1809) (P. Augé (dir.), ''Larousse du XXè siècle'', 1929, t. 2, p. 576).</small>
* '''Decaisme''', linger puis mercier (1798-1803).
* '''Decaisme''', linger puis mercier (1798-1803).
* '''Foucault''', marchand de vins (1803-1806).
* '''Foucault''', Pierre-Léonard, marchand de vins, n°1507 (But.) (1802), n°1509 (But.) (1801-1802), n°346 (Emp.) (1805-1806).
 
<small>Pierre-Léonard Foucault est témoin de moralité, avec ses voisins  [[Cour des Jacobins (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire| '''J. Baptiste Dupont''']], menuisier, cour des ci-devant Jacobins, [[Cour des Jacobins (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|'''Henri Lemoine''']], serrurier, même cour, [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°330 (Empire)|'''Jean-Baptiste Dié''']], vitrier, de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°354 (Empire)| '''Pierre-Louis Mérat''']], qui demande la délivrance d’une nouvelle carte de sûreté en 1802 (Archives de la Police AA/115, ''Passeports, cartes de séjour, 1802'', le 22 prairial an 10 [11 juin 1802])</small>
* '''Georges fils''', (1793).
* '''Georges fils''', (1793).
* '''Gramagnac''', Jean-Étienne, négociant (1791-1793-an IV).
* '''Gramagnac''', Jean-Étienne, négociant (1793-an IV).


<small>Jean-Étienne Gramagnac se trouve partie prenante à l'acte d'émancipation des enfants mineurs de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°336 (Empire)|'''Thomas Noël''']], décédé le 8 juillet 1790, linger, demeurant dans la maison voisine n°325 (K) 1510 (But.), enfants dont il est cousin par alliance, par son épouse '''Marie Jeanne Léonore Noël''', nièce de Thomas Noël (AN, ''Tutelles'', Y 5192B, 22 juillet 1790, f° 9 ; Geneanet, ''Gramagnac''). Il y apparait comme docteur en médecine. Toutefois, aucun Gramagnac n'est mentionné comme médecin dans les almanachs de l'époque et Jean-Étienne est notoirement connu comme négociant. Il est père de ''Marie-Julie Gramagnac'', baptisée le 16 août 1790 à Saint-Roch (AM Paris, V6/E1, Geneanet, ''Gramagnac, dépouillement collaboratif'') et de ''Pauline Gramagnac'' (née en 1799).
<small>Les sources ci-dessous laissent penser que Gramagnac et sa famille ont quitté en 1792 [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°338 (Empire)|l'hôtel voisin Savalette]] pour l'hôtel Creuzé.


« Les Ct. Gramagnac et ''Georges fils'', r. St Honoré, n° 1508 de Section, ont quelque chose d'important à remettre au Ctn Dupuy Defillets. » (''Affiches'', 17 mars 1793, p. 1152).  
« Les Ct. Gramagnac et ''Georges fils'', r. St Honoré, n° 1508 de Section, ont quelque chose d'important à remettre au Ctn Dupuy Defillets. » (''Affiches'', 17 mars 1793, p. 1152).  
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Électeur du département pour l'an IV, section Butte des Moulins (Anonyme, ''Liste des électeurs'', p. 4) [indiqué par erreur de typo au n°1058, qui n'existe pas rue Saint-Honoré].</small>
Électeur du département pour l'an IV, section Butte des Moulins (Anonyme, ''Liste des électeurs'', p. 4) [indiqué par erreur de typo au n°1058, qui n'existe pas rue Saint-Honoré].</small>


* '''Isamgremel-Clerigny''', M. (1791).
* '''Isamgremel-Clérigny''', M. (1791).
* '''Landry''', Adélaïde (an XII).
 
* ''' Noël''', Marie-Jeanne-Léonore, épouse de Jean-Etienne Gramagnac.
<small>Il s'agit peut-être de François d'Isamgremel de Clérigny, administrateur et receveur général des domaines du Roi et de Monsieur, en poste à la toute fin de l'Ancien Régime. Il demeure « près l'Oratoire » en 1788, (Al. R., 1788, p. 603), et plus précisément n°12 r. de l'Oratoire (Al. R., 1791, p. 619). Mais, il a peut-être déménagé r. Saint-Honoré entre le "bouclage" de l'Almanach Royal pour 1791 et celui de l'Almanach Jorry. Cette hypothèse n'est pas invraisemblable lorsque l'on note que son amie, Mme d'Angiviller demeure, en 1787, 9, rue de l'Oratoire (P., p. 120), puis au n° 413, r. Saint-Honoré, chez les [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°371 (Empire)|dames de l'Assomption]], en 1791, à 100 m du n°324.
 
En effet, un M. d'Isamgremel de Clérigny, « ancien administrateur du domaine royal », a eu en mains, pour quelques temps, un manuscrit autographe de ''Rousseau, juge de Jean-Jacques. Dialogues'', par Jean-Jacques Rousseau, qui lui a été remis par une dame de la famille de Cramayel, en fait « Élisabeth Josèphe de Laborde, sœur de Françoise-Monique de Cramayel, que d’Angiviller épousa en 1781. », (P. Stewart, ''Éditer Rousseau, enjeu d'un corpus'', Lyon, ENS Éditions, 2012, Chap. III, n. 35), sans que soit connue la date de transmission de ce manuscrit. (BNF, Manuscrit autographe de ''Rousseau, juge de Jean-Jacques'', Voir [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84471599/f19.image Voir informations détaillées, sur Gallica]).</small>
 
* '''Landry''', Adélaïde-Thérèse (an XII).
 
<small>Adélaîde Landry contracte mariage avec Charles-Honoré Ditte, r.de la Victoire, le 11 nivôse an XII [2 janvier 1803] (C. Pris, ''Minutier Central'', art. 8324, MC/ET/XLVI/643).</small>
 
* '''Noël''', Marie-Jeanne-Léonore, épouse de Jean-Etienne Gramagnac.
* '''Vautrin''', Nicolas, fab. meubles (an VIII).
* '''Vautrin''', Nicolas, fab. meubles (an VIII).
<small>Nicolas Vautrin, fabricant de meubles, signe un bail de meubles avec Mathurin-François Le Boucher, employé de ministère, le 26 nivôse an VIII [16 janvier 1799] (C. Pris, ''Minutier central'', art. 2081, MC/ET/XXVIII/594).</small>
* '''Vilette''', chirurgien (1803).
* '''Vilette''', chirurgien (1803).
==Résidents==
* '''La Linière (de Guichard)''', Antoine-François, comte de..., Seigneur de St André de Majencoules, maréchal de camp, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, n°324 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, ''États Généraux'', t. 2. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62217192 Gallica]).
* '''Livré''', Eustache, échevin, ancien juge consul, directeur général de la société d'agriculture de la généralité de Tours de la ville du Mans, y demeurant, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, n°324 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, ''États Généraux'', t. 2. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62217192 Gallica]).
==Visiter les parcelles voisines==
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! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Cette parcelle !! Parcelle contigüe vers l'Est
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| <center> [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°348 (Empire)|n°348 (Empire)]] </center>|| <center>n°346 (Empire) </center> || <center>  [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°344 (Empire)|n°344 (Empire)]] </center>
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| || '''Parcelles en vis-à-vis côté Sud''' ||
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| <center> [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°339 (Empire)|n°339 (Empire)]]  </center> || <center> [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°337 (Empire)|n°337 (Empire)]]  </center> || <center> [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°335 (Empire)|n°335 (Empire)]]  </center>
|}


==Notes et références==
==Notes et références==

Dernière version du 25 juin 2020 à 14:25

__SHOWFACTBOX__

Maison n°346 (Empire et actuel) (D. Waquet, 2018).

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°40 n°324 n°1508-1509 n°346 n°346
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Butte-des-Moulins 2e Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • La parcelle n°40 (Terrier) présentent une configuration correspondant à celle de la parcelle n°346 (Empire).
  • Présence continue de la famille Creuzé, de 1776 à 1810 comme propriétaire de cette parcelle et comme occupant au n°324 (1788), n°1508 (Butte) (1798).

Caractéristiques

Immeuble XVIIIe conservé au n°346 (actuel). Parcelle cadastrée sous le n°AZ 17.

Propriétaire avant 1789

Creuzé, propriétaire de la parcelle 40, depuis 1776. (Terrier 1772, Pl. 12, Tome II/1 p. 151).

Propriétaire Révolution-Empire

Famille Creuzé.

Propriétaire à partir de 1805

Creuzé, (AN, F 31/7/266).

Occupants

  • Chauchat de Benneville, payeur des rentes de la 38è partie, successeur de Creuzé (Al. Royal, 1790, p. 442, Al. National, an II, p. 413).

Il est possible qu'il s'agisse de Benoît Chauchat de Benneville (Paris 1758-Paris 1821), écuyer, conseiller du Roi, trésorier payeur des rentes à l'hôtel de ville de Paris, qui, en 1787, demeure 8, rue Hautefeuille et utiliserait cette maison comme un bureau (AN, Tutelles, Y 5158A, f°61), ou de l'un de ses cousins Jacques III Chauchat (Paris, 1757-Paris, 1838), payeur des rentes (Geneanet).

  • Courbon (de), marquis (L) (P) (1788-1791).

Il existe plusieurs branches "de Courbon" dispersées dans plusieurs régions de France. Porte le titre de "marquis de Courbon" à la fin du XVIIIe siècle, Arnould Gabriel Anne Pétronille de Courbon de la Roche Courbon, comte de Blénac (1754-1802), page des Grandes Écuries du Roi en 1769, marié en 1783 avec Marie-Anne de Turpin de Jouhé, 6 enfants, émigré (Geneanet, Arbanère ; Chaix d'Est-Ange, op. cit., p. 126-127).

  • Creuzé, Pierre-Michel, secrétaire du roi, payeur des rentes, n°324 (Royal) (1788) (P).

P.-M. Creuzé (1722-1786), époux en 1761 de Henriette Mérard est le père d'Augustin Creuzé et le frère de Catherine-Claire Creuzé, épouse de Anne-Charles Modeux de Saint-Wast. (Chaix, Dictionnaire, op. cit., t. 12, p. 294-295 ; AN, Tutelles, Y 5146A, 8 octobre 1786, f°213). Sa fonction est reprise en 1789 par Chauchat.

  • Creuzé, Augustin-François, non-commerçant, n°1508 (Butte) (1799, 1800).

Augustin-François Creuzé, baron de Lesser (1771-1839), député, préfet sous la Restauration, fils unique de Pierre-Michel Creuzé et Henriette Mérard. (Chaix, Dictionnaire, op. cit., t. 12, p. 294-295 ; AN, Tutelles, Y 5146A, f°213). Il est l'auteur de poésie, de poèmes de chevalerie (Amadis de Gaule (1813), de vaudevilles, de comédies (Le secret du ménage (1809) (P. Augé (dir.), Larousse du XXè siècle, 1929, t. 2, p. 576).

  • Decaisme, linger puis mercier (1798-1803).
  • Foucault, Pierre-Léonard, marchand de vins, n°1507 (But.) (1802), n°1509 (But.) (1801-1802), n°346 (Emp.) (1805-1806).

Pierre-Léonard Foucault est témoin de moralité, avec ses voisins J. Baptiste Dupont, menuisier, cour des ci-devant Jacobins, Henri Lemoine, serrurier, même cour, Jean-Baptiste Dié, vitrier, de Pierre-Louis Mérat, qui demande la délivrance d’une nouvelle carte de sûreté en 1802 (Archives de la Police AA/115, Passeports, cartes de séjour, 1802, le 22 prairial an 10 [11 juin 1802])

  • Georges fils, (1793).
  • Gramagnac, Jean-Étienne, négociant (1793-an IV).

Les sources ci-dessous laissent penser que Gramagnac et sa famille ont quitté en 1792 l'hôtel voisin Savalette pour l'hôtel Creuzé.

« Les Ct. Gramagnac et Georges fils, r. St Honoré, n° 1508 de Section, ont quelque chose d'important à remettre au Ctn Dupuy Defillets. » (Affiches, 17 mars 1793, p. 1152).

« On offre à un professeur de piano un revenu fixe de 1500 liv. pour 4 écolières dans une gde commune du département, … S'adres. au Cit. Gramagnac, négociant, r. Honoré, n° 1508. » (Affiches, 27 vendémiaire an III [18 octobre 1794], p. 400).

Électeur du département pour l'an IV, section Butte des Moulins (Anonyme, Liste des électeurs, p. 4) [indiqué par erreur de typo au n°1058, qui n'existe pas rue Saint-Honoré].

  • Isamgremel-Clérigny, M. (1791).

Il s'agit peut-être de François d'Isamgremel de Clérigny, administrateur et receveur général des domaines du Roi et de Monsieur, en poste à la toute fin de l'Ancien Régime. Il demeure « près l'Oratoire » en 1788, (Al. R., 1788, p. 603), et plus précisément n°12 r. de l'Oratoire (Al. R., 1791, p. 619). Mais, il a peut-être déménagé r. Saint-Honoré entre le "bouclage" de l'Almanach Royal pour 1791 et celui de l'Almanach Jorry. Cette hypothèse n'est pas invraisemblable lorsque l'on note que son amie, Mme d'Angiviller demeure, en 1787, 9, rue de l'Oratoire (P., p. 120), puis au n° 413, r. Saint-Honoré, chez les dames de l'Assomption, en 1791, à 100 m du n°324.

En effet, un M. d'Isamgremel de Clérigny, « ancien administrateur du domaine royal », a eu en mains, pour quelques temps, un manuscrit autographe de Rousseau, juge de Jean-Jacques. Dialogues, par Jean-Jacques Rousseau, qui lui a été remis par une dame de la famille de Cramayel, en fait « Élisabeth Josèphe de Laborde, sœur de Françoise-Monique de Cramayel, que d’Angiviller épousa en 1781. », (P. Stewart, Éditer Rousseau, enjeu d'un corpus, Lyon, ENS Éditions, 2012, Chap. III, n. 35), sans que soit connue la date de transmission de ce manuscrit. (BNF, Manuscrit autographe de Rousseau, juge de Jean-Jacques, Voir Voir informations détaillées, sur Gallica).

  • Landry, Adélaïde-Thérèse (an XII).

Adélaîde Landry contracte mariage avec Charles-Honoré Ditte, r.de la Victoire, le 11 nivôse an XII [2 janvier 1803] (C. Pris, Minutier Central, art. 8324, MC/ET/XLVI/643).

  • Noël, Marie-Jeanne-Léonore, épouse de Jean-Etienne Gramagnac.
  • Vautrin, Nicolas, fab. meubles (an VIII).

Nicolas Vautrin, fabricant de meubles, signe un bail de meubles avec Mathurin-François Le Boucher, employé de ministère, le 26 nivôse an VIII [16 janvier 1799] (C. Pris, Minutier central, art. 2081, MC/ET/XXVIII/594).

  • Vilette, chirurgien (1803).

Résidents

  • La Linière (de Guichard), Antoine-François, comte de..., Seigneur de St André de Majencoules, maréchal de camp, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, n°324 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
  • Livré, Eustache, échevin, ancien juge consul, directeur général de la société d'agriculture de la généralité de Tours de la ville du Mans, y demeurant, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, n°324 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°348 (Empire)
n°346 (Empire)
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Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°339 (Empire)
n°337 (Empire)
n°335 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810). {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 12 (AN, F/31/75/31). Voir le plan parcellaire en ligne.