« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°298 (Empire) » : différence entre les versions

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==Numéros successifs de la parcelle==
==Numéros successifs de la parcelle==
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
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==Caractéristiques==
==Caractéristiques==
L'immeuble XVIIIe est conservé. Les n°298, 300, 302 (Empire et actuel) se trouvent aujourd'hui sur une seule parcelle cadastrée AY 107
Cette maison est victime d'un incendie en 1797.
 
<small>« Avant-hier soir, 28 pluviôse, le feu prit chez un chandelier, au coin des rues Saint- Roch et Saint Honoré, avec une telle rapidité, qu'en un instant ayant gagné du rez-de-chaussé les étages supérieurs, il ne laissa aux malheureux habitants d’autre ressource que de périr dans les flammes ou de sauter par des croisées fort élevées. Quelques-uns ont pris ce dernier parti, les autres sont restés. On ne sait pas encore le nombre des morts ; mais la maison est entièrement consumée, et le feu menaçait de gagner la rue, sans la précaution qu’on a prise de couper la maison voisine. ( Chronique de France. )
 
Nota. — On nous annonce dans le moment, que dix personnes ont péri dans cet incendie, dont deux enfants et une nièce de Girardin, libraire du jardin Égalité. » (''Le Censeur des Journaux'', 18 février 1797, p. 2).</small>
 
Un élan de solidarité se manifeste rapidement :<br>
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« Différents citoyens s’étant déjà présentés au comité de bienfaisance de la division de la Butte-des-Moulins pour y apporter des secours destinés aux incendiés de la rue Saint-Roch, au coin de celle Saint-Honoré, le comité ne tenant que les 2 et 6 de chaque décade, il invite les âmes bienfaisantes qui voudraient donner des secours, à les remettre chez le citoyen Rouen, notaire, trésorier dudit comité, demeurant rue Neuve-des-Petits-Champs, n“. 10, vis-à-vis celle d’Antin. » (''Le Miroir'', 24 février 1797, p. 3).<br>
Lors d'un banquet réunissant les ministres et les maréchaux en l'honneur de l'Armée d'Italie une collecte est organisée pour venir en aide aux "infortunés", le produit en est remis au ministre des finances (Lettre de Marragon du 10 ventôse an V [28 février 1797], « Fête donnée en l'honneur de l'Armée d'Italie » , ''La Révolution française'', t. 38, janvier 1900, p. 186-187).</small>
 
L'événement doit être suffisamment rare pour que les Assemblées s'en saisissent, ainsi Lacuée, membre du Conseil des Anciens lors de la séance du 4 ventôse an III :<br>
<small>« Représentants vous connaissez le dévouement que plusieurs pompiers et grenadiers du corps législatif ont montré au feu qui a eu lieu dans la rue Saint-Roch. Le conseil des Cinq-cents a déjà manifesté à ces citoyens sa satisfaction. Le Conseil des anciens peut-il et doit-il aussi leur manifester la sienne ? Cette circonstance pourra se présenter plusieurs fois, et il est de l'intérêt du Conseil de décider cette question. Je demande donc qu’on nomme une commission pour savoir si, lorsque des citoyens ont rendu des services signalés, le Conseil des anciens peut, comme celui des Cinq cents, leur donner des témoignages de sa gratitude par l’organe de son président ; et en ce cas, si nous devons appeler à notre barre les pompiers et les grenadiers du corps législatif qui se sont distingués à l’incendie de la rue Saint-Roch. »(''Gazette Nationale ou le Moniteur Universel'', 24 février 1797, p. 624).</small>
 
L'immeuble reconstruit au XIXe est conservé, à l'angle de la rue Saint-Honoré et de la [[Rue Neuve-Saint-Roch (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|rue Neuve-Saint-Roch]]. Les n°298, 300, 302 (Empire et actuel) se trouvent aujourd'hui sur une seule parcelle cadastrée AY 107.
[[Fichier:294-302-StHonoré 1830-autourdeStRoch.jpg|vignette|centre|A gauche de l'église, la rue Neuve-Saint-Roch, les numéros 298-300-302 (Empire). (Gravure anonyme ca 1830)]]


==Propriétaire avant 1789==
==Propriétaire avant 1789==
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==Propriétaire Révolution-Empire==
==Propriétaire Révolution-Empire==
Non désigné (AN, F/31/7/301).
Non désigné (AN, F/31/7/301), vraisemblablement la famille Badouleau.
 
==Propriétaire à partir de 1810==
==Propriétaire à partir de 1810==
Radouleau (Badouleau) propriétaire de la parcelle n°298 rue Saint-Honoré et n°1 rue Saint-Roch (AN F/31/7/301).
Radouleau (Badouleau) propriétaire de la parcelle n°298 rue Saint-Honoré et n°1 rue Saint-Roch (AN F/31/7/301).


==Occupants==
==Occupants==
* '''Bastien''', ancien contrôleur des aides, n°1459 (But.) (1793).
<small>« Les citoyens Bastien et Gomez, ci-devant contrôleurs des aides, préviennent leurs confrères qu'ils continuent le recouvrement des pensions accordées par le décret du 31 juillet 1791, aux employés des régies et fermes supprimées. Ils se chargeront des intérêt de ceux qui ne sont point encore liquidé. Ils ne recevront à leur adresse, rue St. Honoré, près Saint-Roch, n° 1459, que les lettres affranchies. » (''Affiches du Mans, Annonces, etc.'', 3 juin 1793, p. 92).</small>
* '''Dessé''', contrebasse et administrateur des loges, Théâtre de la République, n°1459 (But.) (''Al. Spec.'', 1800), contrôleur de théâtre (1800).
* '''Dessé''', contrebasse et administrateur des loges, Théâtre de la République, n°1459 (But.) (''Al. Spec.'', 1800), contrôleur de théâtre (1800).
* '''Martin''', chandelier, « au coin de la r. Saint-Roch » (Tablette 86), n°281 (Royal) (1791), n°1458 (Butte) (1798, 1803), n°298 (Empire) (1806).
* '''Martin''', Louis-Gilbert, maître chandelier, « au coin de la r. Saint-Roch » (Tab. 86), n°280 (K 88) (l), n°281 (K 91), n°1458 (But.) (1798-1804), n°298 (Emp.) (1805-1807).
 
<small>Martin, caporal, Garde nat., 6ème div., 10ème bat. (Saint-Roch), 4e comp., n°281 (''Almanach militaire'', 1789).<br>
Louis-Gilbert Martin est cousin de Gilbert-Marc, Angélique-Victoire et Gilbert '''Hautefeuille''' (AN, Y 5191A, ''Registre des tutelles du 1er au 15 juin 1790'', acte du 14 juin 1790, f°667-670).<br>
Le 24 floréal an 4 [13 mai 1796], a été baptisée Rosalie-Madeleine, née hier, fille de Louis-Gilbert Martin, et d’Anne-Madeleine Billaud, son épouse, demeurant rue St Honoré, n°1458, parrain Jean …, marraine Jeanne-Pierre Mathod ? femme …. (AH Arch. Paris, ''Saint-Roch, BMS, 1794-1796'', p. 98).</small>


<small>Note : ''Le Provincial'' en 1788 cite Martin au n°280, numéro auquel est indiqué le passage Saint-Roch, de la rue d'Argenteuil à la rue Saint Honoré.</small>
<small>Note : ''Le Provincial'' en 1788 cite Martin au n°280, numéro auquel est indiqué le passage Saint-Roch, de la rue d'Argenteuil à la rue Saint Honoré.</small>
* '''Gomez''', ancien contrôleur des aides, n°1459 (But.) (1793).
* '''Maufus''', avoué,  (''Affiches'', 29 mars 1793, p. 1371).
* '''Maufus''', avoué,  (''Affiches'', 29 mars 1793, p. 1371).
* '''Maugras''', officier de santé, n°1459 (Butte) (1798).
* '''Maugras''', officier de santé, n°1459 (Butte) (1798).


==Résidents==
==Résidents==
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! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Cette parcelle !! Parcelle contigüe vers l'Est
! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Cette parcelle !! Parcelle contigüe vers l'Est
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| || '''Parcelles en vis-à-vis côté Sud''' ||
| || '''Parcelles en vis-à-vis côté Sud''' ||
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Dernière version du 4 décembre 2020 à 11:33

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N°298 et enfilade rue Saint-Honoré vers l'Ouest (D. Waquet, 2018)

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°1 rue Neuve-Saint-Roch n° 281 n°1458-1459 n°298 n°298
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Butte-des-Moulins 2e Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration, et de la famille propriétaire, des parcelles terrier n°1 rue Neuve-Saint-Roch et n°298 (Empire).

Caractéristiques

Cette maison est victime d'un incendie en 1797.

« Avant-hier soir, 28 pluviôse, le feu prit chez un chandelier, au coin des rues Saint- Roch et Saint Honoré, avec une telle rapidité, qu'en un instant ayant gagné du rez-de-chaussé les étages supérieurs, il ne laissa aux malheureux habitants d’autre ressource que de périr dans les flammes ou de sauter par des croisées fort élevées. Quelques-uns ont pris ce dernier parti, les autres sont restés. On ne sait pas encore le nombre des morts ; mais la maison est entièrement consumée, et le feu menaçait de gagner la rue, sans la précaution qu’on a prise de couper la maison voisine. ( Chronique de France. )

Nota. — On nous annonce dans le moment, que dix personnes ont péri dans cet incendie, dont deux enfants et une nièce de Girardin, libraire du jardin Égalité. » (Le Censeur des Journaux, 18 février 1797, p. 2).

Un élan de solidarité se manifeste rapidement :
« Différents citoyens s’étant déjà présentés au comité de bienfaisance de la division de la Butte-des-Moulins pour y apporter des secours destinés aux incendiés de la rue Saint-Roch, au coin de celle Saint-Honoré, le comité ne tenant que les 2 et 6 de chaque décade, il invite les âmes bienfaisantes qui voudraient donner des secours, à les remettre chez le citoyen Rouen, notaire, trésorier dudit comité, demeurant rue Neuve-des-Petits-Champs, n“. 10, vis-à-vis celle d’Antin. » (Le Miroir, 24 février 1797, p. 3).
Lors d'un banquet réunissant les ministres et les maréchaux en l'honneur de l'Armée d'Italie une collecte est organisée pour venir en aide aux "infortunés", le produit en est remis au ministre des finances (Lettre de Marragon du 10 ventôse an V [28 février 1797], « Fête donnée en l'honneur de l'Armée d'Italie » , La Révolution française, t. 38, janvier 1900, p. 186-187).

L'événement doit être suffisamment rare pour que les Assemblées s'en saisissent, ainsi Lacuée, membre du Conseil des Anciens lors de la séance du 4 ventôse an III :
« Représentants vous connaissez le dévouement que plusieurs pompiers et grenadiers du corps législatif ont montré au feu qui a eu lieu dans la rue Saint-Roch. Le conseil des Cinq-cents a déjà manifesté à ces citoyens sa satisfaction. Le Conseil des anciens peut-il et doit-il aussi leur manifester la sienne ? Cette circonstance pourra se présenter plusieurs fois, et il est de l'intérêt du Conseil de décider cette question. Je demande donc qu’on nomme une commission pour savoir si, lorsque des citoyens ont rendu des services signalés, le Conseil des anciens peut, comme celui des Cinq cents, leur donner des témoignages de sa gratitude par l’organe de son président ; et en ce cas, si nous devons appeler à notre barre les pompiers et les grenadiers du corps législatif qui se sont distingués à l’incendie de la rue Saint-Roch. »(Gazette Nationale ou le Moniteur Universel, 24 février 1797, p. 624).

L'immeuble reconstruit au XIXe est conservé, à l'angle de la rue Saint-Honoré et de la rue Neuve-Saint-Roch. Les n°298, 300, 302 (Empire et actuel) se trouvent aujourd'hui sur une seule parcelle cadastrée AY 107.

A gauche de l'église, la rue Neuve-Saint-Roch, les numéros 298-300-302 (Empire). (Gravure anonyme ca 1830)

Propriétaire avant 1789

Parcelle n°1 r. neuve St Roch, propriété de Louis Badoulleau, Marchand épicier, héritier en 1757, de ses parents également épiciers. Confirmé en 1774. (Terrier, t. 1, p. 162).

Propriétaire Révolution-Empire

Non désigné (AN, F/31/7/301), vraisemblablement la famille Badouleau.

Propriétaire à partir de 1810

Radouleau (Badouleau) propriétaire de la parcelle n°298 rue Saint-Honoré et n°1 rue Saint-Roch (AN F/31/7/301).

Occupants

  • Bastien, ancien contrôleur des aides, n°1459 (But.) (1793).

« Les citoyens Bastien et Gomez, ci-devant contrôleurs des aides, préviennent leurs confrères qu'ils continuent le recouvrement des pensions accordées par le décret du 31 juillet 1791, aux employés des régies et fermes supprimées. Ils se chargeront des intérêt de ceux qui ne sont point encore liquidé. Ils ne recevront à leur adresse, rue St. Honoré, près Saint-Roch, n° 1459, que les lettres affranchies. » (Affiches du Mans, Annonces, etc., 3 juin 1793, p. 92).

  • Dessé, contrebasse et administrateur des loges, Théâtre de la République, n°1459 (But.) (Al. Spec., 1800), contrôleur de théâtre (1800).
  • Martin, Louis-Gilbert, maître chandelier, « au coin de la r. Saint-Roch » (Tab. 86), n°280 (K 88) (l), n°281 (K 91), n°1458 (But.) (1798-1804), n°298 (Emp.) (1805-1807).

Martin, caporal, Garde nat., 6ème div., 10ème bat. (Saint-Roch), 4e comp., n°281 (Almanach militaire, 1789).
Louis-Gilbert Martin est cousin de Gilbert-Marc, Angélique-Victoire et Gilbert Hautefeuille (AN, Y 5191A, Registre des tutelles du 1er au 15 juin 1790, acte du 14 juin 1790, f°667-670).
Le 24 floréal an 4 [13 mai 1796], a été baptisée Rosalie-Madeleine, née hier, fille de Louis-Gilbert Martin, et d’Anne-Madeleine Billaud, son épouse, demeurant rue St Honoré, n°1458, parrain Jean …, marraine Jeanne-Pierre Mathod ? femme …. (AH Arch. Paris, Saint-Roch, BMS, 1794-1796, p. 98).

Note : Le Provincial en 1788 cite Martin au n°280, numéro auquel est indiqué le passage Saint-Roch, de la rue d'Argenteuil à la rue Saint Honoré.

  • Gomez, ancien contrôleur des aides, n°1459 (But.) (1793).
  • Maufus, avoué, (Affiches, 29 mars 1793, p. 1371).
  • Maugras, officier de santé, n°1459 (Butte) (1798).

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°300 (Empire)
n°298 (Empire)
Rue Neuve-Saint-Roch n°296 bis (Empire) [2]
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°311 (Empire)
n°309 (Empire)
Rue du Dauphin n°307 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810). {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 16 (AN, F/31/75/35). Voir le plan parcellaire en ligne.
  2. Le n°296 bis n'existe pas dans la nomenclature de numérotage de type Empire. Il a été créé ici pour matérialiser en 1805 l'emplacement de l'église Saint-Roch dans la rue Saint-Honoré