« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°272 (Empire) » : différence entre les versions

De Geohistoricaldata Wiki
 
Ligne 31 : Ligne 31 :


==Occupants==
==Occupants==
[[Fichier:Furgault-272-carte com-AD75.png|300px|thumb|droite|<center>Carte (AD 75, carte commerciale, ca 1780)</center>]]
[[Fichier:Furgault-272-carte com-AD75.png|300px|thumb|droite|<center>Furgault - Carte commerciale (AD 75, ca 1780)</center>]]


* '''Furgault''', marchand de mode, n°257 (Royal) (1788-1791).
* '''Furgault''', marchand de mode, n°257 (Royal) (1788-1791).

Dernière version du 25 juin 2020 à 08:41

__SHOWFACTBOX__

n°272 rue Saint-Honoré (Dominique Waquet, 2018)

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°92 n°257-258 n°1426-1427 n°272 n°272
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Butte-des-Moulins 2e Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration des parcelles terrier n°92 et n°272 (Empire).

Caractéristiques

Immeuble XVIIIe conservé. Le n°272 (Empire) se trouve sur la parcelle cadastrée AX 18.

Propriétaire(s) avant 1789

Teston, Jean, limonadier et son épouse née Jeanne Allou, propriétaires en 1767 de la parcelle n°92. (Terrier, t. II/1, p. 177).

Jean Teston, limonadier, et Jeanne Allou se sont mariés à Paris en mars 1744. Parmi les témoins on relève les noms de François et Guillaume Roy, maîtres limonadiers, amis de l'épouse. (AN, ET-XXXVIII-338, Inventaires et contrats de mariage, avril-juin 1744, f°103-106).
Dans le rapport d'estimation de la maison voisine, n°252 (Royal) bien national, dressé en août 1790, les experts désignent Mme Teston comme seule propriétaire, laissant supposer que Jean Teston est décédé à cette date.

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

Rémy (AN, F/31/7/229).

Occupants

Furgault - Carte commerciale (AD 75, ca 1780)
  • Furgault, marchand de mode, n°257 (Royal) (1788-1791).
  • Griveau, Louis-Nicolas, notaire, n°257 (Royal) (1788-1790).

L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à Me Le Pot d'Auteuil en 1783 (AN, Référentiel producteurs, notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, François-Noël Pérignon lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (Journal de Paris, n° 77, 18 mars 1790, p. 308).

L.-N. Griveau est cousin de Marie-Victoire Griveau, épouse de Me Ménard, notaire demeurant non loin.

Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison n°448 (Royal), n°63 (Tuil.), propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (Sommier, art. 166, p. 43). Il est vraisemblable qu'il s'agit de l'étude de M. Griveau, celui-ci pouvant demeurer dans cette maison n°257 (Royal), à l'est de Saint-Roch dans Almanach pour 1788, Lesclapart, et dans Almanach pour 1792, Jorry.

En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 [Royal] « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (Affiches, 23 août 1790, p. 2574). On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 [Royal] a tenu son étude au n°448 [Royal] et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré [2]. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (AP, 2ème série, t. XI, p. 67).

  • Le Bourgeois, Mme, Choriste du Théâtre de la République et des Arts, n°1427 (Butte) (Al. Spec., 1800).
  • Roy, Simon, horloger, n°272 (Empire) (1806).

Il s'agit vraisemblablement de Simon Roy, maître horloger, époux supposé divorcé en 1801 de Marie-Adélaïde Odiot, précédemment cité dans la maison voisine au n°1428 dans les Almanachs du Commerce de 1800 et 1803.

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°274 (Empire)
n°272 (Empire)
n°270 (Empire)
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°291 (Empire)
n°289 (Empire)
n°289 (Empire)

Notes et références

{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.
  2. Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés, 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148