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==Numéros successifs de la parcelle==
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
 
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! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel
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| '''Numéro''' || n°312-313 || n°506-509 || n°116-117 || n°285 || n°175
|--
| '''Rattachement''' ||  Terrier de la censive du Roi <ref><small>Atlas de la censive du Roi, Quatrième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, ''Atlas de la censive du Roi'', fol. 17 v°, pl. 4) [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:AN-Terrier-Roi-Q1-1099-3_fol-17v.JPG Voir le plan.]</small></ref> || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Tuileries (Paris 1790) |Section Tuileries]] || [[1er arrondissement (Paris 1795-1859)|1er Arrondissement (ancien)]] <ref><small>4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 13 (AN, F/31/73/38). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMDYtMDkiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxOTA7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3810.5%2C2464.5%2C0.15905863258267397&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement
|}
 
===Correspondance des numéros===
 
==Caractéristiques==
A LOUER, Appartement 4 pièces dont deux séparées et meublé, R. Honoré n° 116. S'adr. au café Richard ou au portier (''Affiches'', 11 brumaire an III [1er novembre 1794], p. 596).
 
Les maisons XVIIIe et leurs dépendances situées entre les n°285 et 303 (Empire), elles-mêmes conservées, ont été démolies en 1802 lors de l'ouverture de la [[Rue de Rivoli (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|rue de Rivoli]] et des opérations urbanistiques qui lui sont liées comme ici le percement de la [[Rue des Pyramides (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|rue des Pyramides]]. Les extraits de plans ci-dessous montrent qu'exepté l'emprise de la rue des Pyramides sur les écuries du Roi, le parcellaire ne semble pas avoir été bouleversé par ces opérations.
<center><gallery>
AN-Q1 1099-StRoch-Frondeurs.jpg|Atlas Terrier 1700
Echelle-St-Roch-Verniquet 1795.png|Plan Verniquet 1793
Echelle-St-Roch-Jacoubet-Fo22-24 1836.png|Plan Jacoubet 1836
Pyramides-Nord-Haussmann-exprop-0058.jpg|Expropriation 1858
</gallery>
</center>
 
==Propriétaire(s) avant 1789==
* '''Duchesneau''', Pierre, avocat à la Cour et autres (1703).
 
<small>« 312 Maison et boutique appartenant au Sr Duchesneau et consorts, à l'enseigne LES DEUX SUISSES <br>
Messire Pierre Duchesneau, avocat, tant pour lui que pour Jacques de Rancy, écuyer, et dame Renée Duchesneau, son épouse, Messire Antoine Léger, prieur commandataire du Prieuré de Villebrionde et Pierre Tambonneau, bourgeois de Paris en ont passé déclaration ...le 21 février 1703...<br>
313 Maison à porte cochère et une boutique appartenant Langlois à l'enseigne AU DAUPHIN...» (AN, Q1 1099-3 f°40 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl.4).</small>
 
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
Non identifié.
==Propriétaires à partir de 1810==
* '''Moreau-Joubert''', (AN, F/31/7/161).
==Occupants==
* '''Argent (d') de Deux-Fontaines''', Adélaïde-Françoise, épouse de Jean-Charles-Joseph de Dienne du Puy de Cheilade, n°285 (Imp.) (1808).
 
<small>Adélaïde-Françoise d'Argent de Deux-Fontaines (?, 1790 – Paris, 1860) fille du marquis Arnoult d'Argent. (C. Pris, ''Minutier central'', art. 5226, MC/ET/XLVI/675 ; Geneanet, ''pierfit'').</small>
* '''Besson''', Pierre, libraire, maison du café Richard, n°116 (Tuil.), près la rue de l’Échelle (1797).
 
<small>Tient un bureau particulier pour délivrer les abonnements au périodique ''La Clef du cabinet des souverains'', journal créé entre autres par Garat (''La Clef du cabinet des souverains'', Prospectus, 1er janvier 1797, p.8. [https://www.retronews.fr/journal/la-clef-du-cabinet-des-souverains/1-janvier-1797/429/1512931/1 Retronews]).
</small>
* '''Bideau''', Edme, n°116 [Tuil.] (1796).
 
<small>Le 17 germinal an 4 (6 avril 1796), née le 12 janvier dernier, a été baptisée Colombe-Hyacinthe, fille d’Edme Bideau et de Marie …, son épouse, demeurant rue St Honoré, n°116 (?), parrain Hyacinthe Christophe, chef du bureau du département de la Seine, marraine Madeleine-Florentine Bertrand. (AH Arch. Paris, ''Saint-Roch, BMS, 1794-1796'', p. 91).
Edme Bideau (Bidot) est témoin au mariage de Jean Gachet et de Madeleine Bertrand le même jour.
</small>
 
* '''Blot''', Mme,n°117 (Tuileries) (1799).
* '''Café Richard''', s. n° (1793), n°116 (Tuileries) (''Affiches'', 1793, 1794), s. n° (Police, 1795), n°116 (Tuil.) (1797).
 
<small>« Il a été trouvé au Café Richard, r. St Honoré, près de la rue de l'Échelle, un portefeuille contenant quelques assignats. S'adres. pour les réclamer audit Café, en donnant des indications nécessaires. » (''Affiches'', 5 mars 1793, p. 982).
 
« Vente à l'amiable, rue St Honoré, n°116, près de la rue de l'Échelle, maison du Café Richard, d'une berline, chevaux de cr. et de cabriolet, harnais et selles, brides, coffres à avoine et autres, auges de jardin garnies de fleurs, orangers, couvertures, lits et sangles, traversins, tables etc. » (''Affiches'', 11 octobre 1793, p. 4298-4299),
 
« Au café Richard, rue Honoré, un particulier est venu vers les 7 heures du soir et a parlé de la Maison-Égalité. Il a dit que cet endroit était le lieu où la contre-révolution était en permanence… Cet homme est mis à la plus grande surveillance. » (Rapport de police, 25 nivôse an III [15 janvier 1795], cité par Schmidt, ''Tableaux'', t. 2, p. 263).
 
Note : Les annonces, celle anonyme, ci-dessus, et celle de Moulins, ci-dessous, confirment l'adresse du café au n°116 (Tuileries) en 1793 et 1794. Les almanachs de 1798, 1799 et 1800 indiquent Richard, limonadier, aux n°112-113 (Tuileries), c'est-à-dire (sauf erreur de correspondance de numéros) deux maisons plus loin.</small>
* '''Cotterel''', homme de loi, n°116 (Tuileries) (1800).
* '''Depresle''', mercier, n°285 (Empire) (1805).
* '''Dienne (de) du Puy de Cheylades''', Jean-Charles-Joseph, secrétaire-greffier, Conseil d’État, n°285 (Empire) (1808).
 
<small>Jean-Charles-Joseph de Dienne du Puy de Cheilade (Anvers, 1776 - ? , 1851), lieutenant d'artillerie (1792), lieutenant-colonel (1800), attaché au Conseil d'État (1802), contracte mariage avec Adélaïde-Françoise d'Argent le 4 octobre 1808 (C. Pris, ''Minutier central'', art. 5226, MC/ET/XLVI/675). Il devient ensuite secrétaire général de la Préfecture de Police (1815) (Geneanet, ''pierfit'').</small>
* '''Fancier''', orfèvre bijoutier, n°507 (Royal) (1788).
 
<small>Il peut s'agir de Foncier, bijoutier ultérieurement [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°177 (Empire)|n°127 (S. Gardes françaises)]] en 1803, ou d'un quasi-homonyme.</small>
* '''Gachet''', Jean-Edme-François-Suzanne, chef de brigade, inspecteur de la gendarmerie de la 1ère division, n°116 [Tuil.] (1796).
 
<small>Edme-Jean-François Gachet de Sainte-Suzanne (Tonnerre, 1729-Tonnerre 1806), seigneur de Linant, épouse en premières noces Marie-Colombe X dont Alexandre Gachet de Sainte-Suzanne (né en 1758). Chevalier de l’ordre de Saint-Louis, Lieutenant-colonel de cavalerie, Prévost général des maréchaussées de Paris en 1790 (Geneanet, ''Vos ancêtres de Maule et du Val de Marne''). En 1787, il demeure rue du Pont-aux Choux (Broglin, ''Juilly'', t. II, p. 2043).<br>
Le 17 germinal an 4 (6 avril 1796), ont été mariés, conformément aux lois de l’Église catholique et romaine Jean-Edme-François-Suzanne Gachet, chef de brigade, inspecteur de la gendarmerie de la 1ère division, né à Tonnerre le 29 janvier 1729, fils de François Gachet et de …, demeurant rue Saint-Honoré n°116, d’une part et Madeleine-Florentine Bertrand âgée de 39 ans, née à St Florentin, fille de Nicolas-Ambroise Bertrand et de Madeleine Jeannest, son épouse, même demeure, d’autre part, en présence de Hyacinthe Christophe, chef de bureau du département de la Seine, d’Edme Bidot (Bideau) et de Jean François (AH Arch. Paris, ''Saint-Roch, BMS, 1794-1796'', p. 91).</small>
* '''Gaude''', M., n°117 (Tuileries) (1799), Gaudy, M., n°285 (Empire) (1805).
* '''Goendorf (de)''', M. n°508 (Royal) (Lesclapart, 1787).
* '''Moulins''', ctn, n°116 (Tuileries) (1794).
 
<small>Vend lit de damas de 3 couleurs à la Polonoise, de 4 pieds et demi avec sa courtepointe, couchette et roulettes à équerres et 10 pieds et demi de hauteur. Le lit est presque neuf prix 1600 livres r. Honoré n° 116, coin r. de l'Echelle, au 1er, café Richard. (''Affiches'', 7 brumaire an III [28 octobre 1794], p. 543-544).</small>
* '''Parvillée''', cordonnier, n°118 (Tuileries) (1805).
* '''Thévenin''', marchand de fer pour meubles, n°506 (1788), près les Grandes Écuries, s.n° (Tablettes 1789), , n°507 (1790), mercier n°508 (Royal) (1791).
<small>
Thévenin, citoyen, n°507, ("citoyen actif" n°570 sur la ''Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries'', 1790).</small>
* '''Vergennes (de)''', M., n°285 (Empire) (1805).
 
==Résidents==
 
* '''Couppé''', Gabriel-Hyacinthe, président du tribunal de Lannion, député des Côtes-du-Nord à l'Assemblée Nationale Constituante, réside alors n°64 rue Helvétius [Sainte-Anne] ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|4-90]]). Membre de la Convention Nationale, il réside « n°116 [Tuileries] rue Saint-Honoré, près les petites écuries » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93]]), puis Maison de Suède, rue du Bouloi jusqu'à sa démission (Id., 12-93).
* '''Pellissier''', Marie-Denis, médecin à Saint-Remi, député des Bouches-du-Rhône, membre de la Convention Nationale il réside « n°115 [Tuileries] rue Saint-Honoré, chez le limonadier » pendant toute la législature ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93, 12-93, 12-94]]).
* '''Perret de Trégadoret''', Rodolphe-Claude, avocat député de la ville de Ploërmel, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, chez Mme d'Orange, 508 [Royal], rue Saint-Honoré (1790-1791) (Brette, ''États Généraux'', t. 2. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62217192 Gallica]).
* '''Salmon''', Gabriel-René-Louis, notaire, administrateur du département, député de la Sarthe à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement hôtel d'Angleterre rue du Mail, puis n°116 [Tuilerie], rue Saint-Honoré ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-91, 8-92]]). Membre de la Convention Nationale, il réside « n°116 [Tuileries] rue Saint-Honoré » pendant toute la législature ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93, 12-93, 12-94]]).
* '''Palasne de Champeaux''', Julien, président du tribunal de Saint-Brieuc, député des Côtes-du-Nord à l'Assemblée Nationale Constituante, réside alors hôtel du Petit Charroi, 8 rue de la Sourdière ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|4-90]]). Membre de la Convention Nationale, il réside « n°116 [Tuileries] rue Saint-Honoré, près les petites écuries » pendant toute la législature ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93, 12-93, 12-94]]).
 
==Visiter les parcelles voisines==
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| Numéro pair vers l'Ouest || '''Parcelles en vis-à-vis côté Nord''' || Numéro pair vers l'Est
|-
| <center> [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°260 (Empire)|n°260 (Empire)]]  </center>|| <center> [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°258 (Empire)|n°258 (Empire)]]  </center> || <center>  [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°256 (Empire)|n°256 (Empire)]]</center>
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! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Cette parcelle côté Sud !! Parcelle contigüe vers l'Est
|-
| <center> [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°287 (Empire)|n°287 (Empire)]]  </center>|| <center>  n°285 (Empire) </center> || <center> [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°283 (Empire)|n°283 (Empire)]]  </center>
|}
 
==Notes et références==
Les sources et références générales du projet [[Localisations parisiennes (1780-1810) Le projet |''Localisations parisiennes 1780-1810'']] sont regroupées dans : [[Sources & Références (Paris 1780-1810)]]
 
[[Category:Rue Saint-Honoré (Paris 1780-1810)| 0285]]
[[Category:Rue Saint-Honoré - Paroisse Saint-Roch (1789)| 285]]
[[Category:Rue Saint-Honoré - Section Tuileries (Paris 1790)| 0285]]
[[Category:Rue Saint-Honoré - 1er arrondissement (Paris 1795-1859)| 0285]]
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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°312-313 n°506-509 n°116-117 n°285 n°175
Rattachement Terrier de la censive du Roi [1] Paroisse Saint-Roch Section Tuileries 1er Arrondissement (ancien) [2] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Caractéristiques

A LOUER, Appartement 4 pièces dont deux séparées et meublé, R. Honoré n° 116. S'adr. au café Richard ou au portier (Affiches, 11 brumaire an III [1er novembre 1794], p. 596).

Les maisons XVIIIe et leurs dépendances situées entre les n°285 et 303 (Empire), elles-mêmes conservées, ont été démolies en 1802 lors de l'ouverture de la rue de Rivoli et des opérations urbanistiques qui lui sont liées comme ici le percement de la rue des Pyramides. Les extraits de plans ci-dessous montrent qu'exepté l'emprise de la rue des Pyramides sur les écuries du Roi, le parcellaire ne semble pas avoir été bouleversé par ces opérations.

Propriétaire(s) avant 1789

  • Duchesneau, Pierre, avocat à la Cour et autres (1703).

« 312 Maison et boutique appartenant au Sr Duchesneau et consorts, à l'enseigne LES DEUX SUISSES
Messire Pierre Duchesneau, avocat, tant pour lui que pour Jacques de Rancy, écuyer, et dame Renée Duchesneau, son épouse, Messire Antoine Léger, prieur commandataire du Prieuré de Villebrionde et Pierre Tambonneau, bourgeois de Paris en ont passé déclaration ...le 21 février 1703...
313 Maison à porte cochère et une boutique appartenant Langlois à l'enseigne AU DAUPHIN...» (AN, Q1 1099-3 f°40 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl.4).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

  • Moreau-Joubert, (AN, F/31/7/161).

Occupants

  • Argent (d') de Deux-Fontaines, Adélaïde-Françoise, épouse de Jean-Charles-Joseph de Dienne du Puy de Cheilade, n°285 (Imp.) (1808).

Adélaïde-Françoise d'Argent de Deux-Fontaines (?, 1790 – Paris, 1860) fille du marquis Arnoult d'Argent. (C. Pris, Minutier central, art. 5226, MC/ET/XLVI/675 ; Geneanet, pierfit).

  • Besson, Pierre, libraire, maison du café Richard, n°116 (Tuil.), près la rue de l’Échelle (1797).

Tient un bureau particulier pour délivrer les abonnements au périodique La Clef du cabinet des souverains, journal créé entre autres par Garat (La Clef du cabinet des souverains, Prospectus, 1er janvier 1797, p.8. Retronews).

  • Bideau, Edme, n°116 [Tuil.] (1796).

Le 17 germinal an 4 (6 avril 1796), née le 12 janvier dernier, a été baptisée Colombe-Hyacinthe, fille d’Edme Bideau et de Marie …, son épouse, demeurant rue St Honoré, n°116 (?), parrain Hyacinthe Christophe, chef du bureau du département de la Seine, marraine Madeleine-Florentine Bertrand. (AH Arch. Paris, Saint-Roch, BMS, 1794-1796, p. 91). Edme Bideau (Bidot) est témoin au mariage de Jean Gachet et de Madeleine Bertrand le même jour.

  • Blot, Mme,n°117 (Tuileries) (1799).
  • Café Richard, s. n° (1793), n°116 (Tuileries) (Affiches, 1793, 1794), s. n° (Police, 1795), n°116 (Tuil.) (1797).

« Il a été trouvé au Café Richard, r. St Honoré, près de la rue de l'Échelle, un portefeuille contenant quelques assignats. S'adres. pour les réclamer audit Café, en donnant des indications nécessaires. » (Affiches, 5 mars 1793, p. 982).

« Vente à l'amiable, rue St Honoré, n°116, près de la rue de l'Échelle, maison du Café Richard, d'une berline, chevaux de cr. et de cabriolet, harnais et selles, brides, coffres à avoine et autres, auges de jardin garnies de fleurs, orangers, couvertures, lits et sangles, traversins, tables etc. » (Affiches, 11 octobre 1793, p. 4298-4299),

« Au café Richard, rue Honoré, un particulier est venu vers les 7 heures du soir et a parlé de la Maison-Égalité. Il a dit que cet endroit était le lieu où la contre-révolution était en permanence… Cet homme est mis à la plus grande surveillance. » (Rapport de police, 25 nivôse an III [15 janvier 1795], cité par Schmidt, Tableaux, t. 2, p. 263).

Note : Les annonces, celle anonyme, ci-dessus, et celle de Moulins, ci-dessous, confirment l'adresse du café au n°116 (Tuileries) en 1793 et 1794. Les almanachs de 1798, 1799 et 1800 indiquent Richard, limonadier, aux n°112-113 (Tuileries), c'est-à-dire (sauf erreur de correspondance de numéros) deux maisons plus loin.

  • Cotterel, homme de loi, n°116 (Tuileries) (1800).
  • Depresle, mercier, n°285 (Empire) (1805).
  • Dienne (de) du Puy de Cheylades, Jean-Charles-Joseph, secrétaire-greffier, Conseil d’État, n°285 (Empire) (1808).

Jean-Charles-Joseph de Dienne du Puy de Cheilade (Anvers, 1776 - ? , 1851), lieutenant d'artillerie (1792), lieutenant-colonel (1800), attaché au Conseil d'État (1802), contracte mariage avec Adélaïde-Françoise d'Argent le 4 octobre 1808 (C. Pris, Minutier central, art. 5226, MC/ET/XLVI/675). Il devient ensuite secrétaire général de la Préfecture de Police (1815) (Geneanet, pierfit).

  • Fancier, orfèvre bijoutier, n°507 (Royal) (1788).

Il peut s'agir de Foncier, bijoutier ultérieurement n°127 (S. Gardes françaises) en 1803, ou d'un quasi-homonyme.

  • Gachet, Jean-Edme-François-Suzanne, chef de brigade, inspecteur de la gendarmerie de la 1ère division, n°116 [Tuil.] (1796).

Edme-Jean-François Gachet de Sainte-Suzanne (Tonnerre, 1729-Tonnerre 1806), seigneur de Linant, épouse en premières noces Marie-Colombe X dont Alexandre Gachet de Sainte-Suzanne (né en 1758). Chevalier de l’ordre de Saint-Louis, Lieutenant-colonel de cavalerie, Prévost général des maréchaussées de Paris en 1790 (Geneanet, Vos ancêtres de Maule et du Val de Marne). En 1787, il demeure rue du Pont-aux Choux (Broglin, Juilly, t. II, p. 2043).
Le 17 germinal an 4 (6 avril 1796), ont été mariés, conformément aux lois de l’Église catholique et romaine Jean-Edme-François-Suzanne Gachet, chef de brigade, inspecteur de la gendarmerie de la 1ère division, né à Tonnerre le 29 janvier 1729, fils de François Gachet et de …, demeurant rue Saint-Honoré n°116, d’une part et Madeleine-Florentine Bertrand âgée de 39 ans, née à St Florentin, fille de Nicolas-Ambroise Bertrand et de Madeleine Jeannest, son épouse, même demeure, d’autre part, en présence de Hyacinthe Christophe, chef de bureau du département de la Seine, d’Edme Bidot (Bideau) et de Jean François (AH Arch. Paris, Saint-Roch, BMS, 1794-1796, p. 91).

  • Gaude, M., n°117 (Tuileries) (1799), Gaudy, M., n°285 (Empire) (1805).
  • Goendorf (de), M. n°508 (Royal) (Lesclapart, 1787).
  • Moulins, ctn, n°116 (Tuileries) (1794).

Vend lit de damas de 3 couleurs à la Polonoise, de 4 pieds et demi avec sa courtepointe, couchette et roulettes à équerres et 10 pieds et demi de hauteur. Le lit est presque neuf prix 1600 livres r. Honoré n° 116, coin r. de l'Echelle, au 1er, café Richard. (Affiches, 7 brumaire an III [28 octobre 1794], p. 543-544).

  • Parvillée, cordonnier, n°118 (Tuileries) (1805).
  • Thévenin, marchand de fer pour meubles, n°506 (1788), près les Grandes Écuries, s.n° (Tablettes 1789), , n°507 (1790), mercier n°508 (Royal) (1791).

Thévenin, citoyen, n°507, ("citoyen actif" n°570 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).

  • Vergennes (de), M., n°285 (Empire) (1805).

Résidents

  • Couppé, Gabriel-Hyacinthe, président du tribunal de Lannion, député des Côtes-du-Nord à l'Assemblée Nationale Constituante, réside alors n°64 rue Helvétius [Sainte-Anne] (4-90). Membre de la Convention Nationale, il réside « n°116 [Tuileries] rue Saint-Honoré, près les petites écuries » (12-92, 4-93), puis Maison de Suède, rue du Bouloi jusqu'à sa démission (Id., 12-93).
  • Pellissier, Marie-Denis, médecin à Saint-Remi, député des Bouches-du-Rhône, membre de la Convention Nationale il réside « n°115 [Tuileries] rue Saint-Honoré, chez le limonadier » pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).
  • Perret de Trégadoret, Rodolphe-Claude, avocat député de la ville de Ploërmel, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, chez Mme d'Orange, 508 [Royal], rue Saint-Honoré (1790-1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
  • Salmon, Gabriel-René-Louis, notaire, administrateur du département, député de la Sarthe à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement hôtel d'Angleterre rue du Mail, puis n°116 [Tuilerie], rue Saint-Honoré (12-91, 8-92). Membre de la Convention Nationale, il réside « n°116 [Tuileries] rue Saint-Honoré » pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).
  • Palasne de Champeaux, Julien, président du tribunal de Saint-Brieuc, député des Côtes-du-Nord à l'Assemblée Nationale Constituante, réside alors hôtel du Petit Charroi, 8 rue de la Sourdière (4-90). Membre de la Convention Nationale, il réside « n°116 [Tuileries] rue Saint-Honoré, près les petites écuries » pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
n°260 (Empire)
n°258 (Empire)
n°256 (Empire)
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°287 (Empire)
n°285 (Empire)
n°283 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. Atlas de la censive du Roi, Quatrième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 17 v°, pl. 4) Voir le plan.
  2. 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 13 (AN, F/31/73/38). Voir le plan parcellaire en ligne.