« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°272 (Empire) » : différence entre les versions

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[[Fichier:272-StHonoré-1.jpg|vignette|droite|n°272 rue Saint-Honoré  (Dominique Waquet, 2018)]]
==Numéros successifs de la parcelle==
==Numéros successifs de la parcelle==
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
===Type Terrier (avant 1780)===
{| class="wikitable center"
Parcelle n°272 (Terrier de l'Archevêché).
|-
! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel
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| '''Numéro''' || n°92 || n°257-258 || n°1426-1427 ||  n°272 || n°272
|-||
| '''Rattachement''' || [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:Censive-Archev%C3%AAch%C3%A9-parc-1-23.JPG Terrier de l'Archevêché] || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Butte-des-Moulins (Paris 1790)|Butte-des-Moulins]] || [[2e arrondissement (Paris 1795-1859)|2e Arrondissement (ancien)]] <ref><small>6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTgtMDUtMTkiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIyNzU7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3799.5%2C2476%2C0.1583198707592892&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement
|}


===Type Royal (1780-1791)===
===Correspondance des numéros===
n°257 ([[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]]).
* Identité de configuration des parcelles terrier n°92 et n°272 (Empire).
 
===Type Sectionnaire (1791-1805)===
n°1426-1427 ([[Section Butte-des-Moulins (Paris 1790)|Butte-des-Moulins)]].
 
===Type Empire (depuis 1806)===
n°272. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTgtMDUtMTkiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIyNzU7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3799.5%2C2476%2C0.1583198707592892&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].
 
===Type actuel===
n°272, Parcelle cadastrée AX 18. Immeuble XVIIIe conservé.


==Caractéristiques==
==Caractéristiques==
Immeuble XVIIIe conservé. Le n°272 (Empire) se trouve sur la parcelle cadastrée AX 18.


==Propriétaire(s) avant 1789==
==Propriétaire(s) avant 1789==
'''Teston''', Jean, limonadier et son épouse née Jeanne '''Allou''', propriétaires en 1767 de la parcelle n°92. (''Terrier'', t. II/1, p. 177).
'''Teston''', Jean, limonadier et son épouse née Jeanne '''Allou''', propriétaires en 1767 de la parcelle n°92. (''Terrier'', t. II/1, p. 177).


<small>Jean Teston, limonadier, et Jeanne Allou se sont mariés à Paris en mars 1744. Parmi les témoins on relève les noms de François et Guillaume Roy, maîtres limonadiers, amis de l'épouse. (AN, ET-XXXVIII-338, ''Inventaires et contrats de mariage'', avril-juin 1744, f°103-106).</small>
<small>Jean Teston, limonadier, et Jeanne Allou se sont mariés à Paris en mars 1744. Parmi les témoins on relève les noms de François et Guillaume Roy, maîtres limonadiers, amis de l'épouse. (AN, ET-XXXVIII-338, ''Inventaires et contrats de mariage'', avril-juin 1744, f°103-106).<br>
Dans le rapport d'estimation de la maison voisine, n°252 (Royal) bien national, dressé en août 1790, les experts désignent Mme Teston comme seule propriétaire, laissant supposer que Jean Teston est décédé à cette date.</small>


==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
 
Non identifié.


==Propriétaires à partir de 1810==
==Propriétaires à partir de 1810==
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==Occupants==
==Occupants==
[[Fichier:Furgault-272-carte com-AD75.png|300px|thumb|droite|<center>Furgault - Carte commerciale (AD 75, ca 1780)</center>]]


* '''Furgault''', marchand de mode (1788-1791).
* '''Furgault''', marchand de mode, n°257 (Royal) (1788-1791).
* '''Griveau''', Louis-Nicolas, notaire (1788-1790).
* '''Griveau''', Louis-Nicolas, notaire, n°257 (Royal) (1788-1790).


<small>L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°338 (Empire) |Me '''Le Pot d'Auteuil''']] en 1783 (AN, ''Référentiel producteurs'', notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°339 (Empire) |'''François-Noël Pérignon''']] lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (''Journal de Paris'', n° 77, 18 mars 1790, p. 308).
<small>L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°338 (Empire) |Me '''Le Pot d'Auteuil''']] en 1783 (AN, ''Référentiel producteurs'', notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°339 (Empire) |'''François-Noël Pérignon''']] lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (''Journal de Paris'', n° 77, 18 mars 1790, p. 308).


L.-N. Griveau est cousin de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°290 (Empire) |'''Marie-Victoire Griveau''']], épouse de Me Ménard, notaire qui demeurent non loin.
L.-N. Griveau est cousin de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°290 (Empire) |'''Marie-Victoire Griveau''']], épouse de Me Ménard, notaire demeurant non loin.
 
Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison n°448 (Royal), n°63 (Tuil.), propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (''Sommier'', art. 166, p. 43). Il est vraisembleble qu'il s'agit de l'étude de M. Griveau, celui-ci pouvant demeurer dans cette maison n°257 (Royal), à l'est de St Roch dans ''Almanach pour 1788'', Lesclapart, et dans ''Almanach pour 1792'', Jorry.
 
En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (''Affiches'', 23 août 1790, p. 2574).
On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 (Royal), a tenu son étude au n°448 (royal) et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré <ref>''Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés'', 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148</ref>. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (''AP'', 2ème série, t. XI, p. 67).</small>


* '''Le Bourgeois''', Mme, Choriste du Théâtre de la République et des Arts (Al. Spec., 1800).
Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°339 (Empire)|n°448 (Royal), n°63 (Tuil.)]], propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (''Sommier'', art. 166, p. 43). Il est vraisemblable qu'il s'agit de l'étude de M. Griveau, celui-ci pouvant demeurer dans cette maison n°257 (Royal), à l'est de Saint-Roch dans ''Almanach pour 1788'', Lesclapart, et dans ''Almanach pour 1792'', Jorry.  
* '''Odiot''', Marie-Adélaïde, épouse de Simon Roy.


<small>Elle est la fille de Jean-Claude Odiot, la sœur de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°250 (Empire) |'''Jean-Baptiste-Claude Odiot]], joaillier, la nièce de Pierre Odiot (1728-1795), en 1788 ancien orfèvre rue Saint-Honoré, près de la rue Tirechappe, et de Théodore Odiot, peintre du Roi (AN, Y 5173B, ''Tutelles'', acte du 20 décembre 1788, f°358).</small>
En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 [Royal] « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (''Affiches'', 23 août 1790, p. 2574).
* '''Roy''', Simon, horloger (1806).
On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 [Royal] a tenu son étude au n°448 [Royal] et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré <ref><small>''Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés'', 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148</small></ref>. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (''AP'', 2ème série, t. XI, p. 67).</small>


<small>Simon Roy, maître horloger, né en 1756, est, en 1788, l'époux de Marie-Adélaïde Odiot, sœur de Jean-Baptiste-Claude Odiot, joaillier. Il intervient à l'acte du 20 décembre 1788 consécutif au décès de Jean-Claude Odiot, orfèvre, rue de l'Échelle, époux de Marie-Catherine Vavasseur. (AN, ''Tutelles'', Y 5173B, f°356). Lieutenant de la 4ème compagnie du bataillon des Feuillants il est électeur de l'assemblée départementale de Paris en 1791 (E. Charavay, ''Assemblée'', vol. 1, p. 2)]].
* '''Le Bourgeois''', Mme, Choriste du Théâtre de la République et des Arts, n°1427 (Butte) (Al. Spec., 1800).
* '''Roy''', Simon, horloger, n°272 (Empire) (1806).


Roy, précédemment indiqué comme horloger, rue Saint-Honoré, section des Tuileries, est noté au n°1428 dans les ''Almanachs du Commerce'' de 1800 et 1803. Il est cependant peu vraisemblable qu'il ait changé de maison entre 1803 et 1806.</small>
<small>Il s'agit vraisemblablement de Simon Roy, maître horloger, époux supposé divorcé en 1801 de Marie-Adélaïde Odiot, précédemment cité dans la maison voisine [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°274 (Empire)|au n°1428]] dans les ''Almanachs du Commerce'' de 1800 et 1803.</small>


==Résidents==
==Résidents==
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! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Cette parcelle !! Parcelle contigüe vers l'Est
! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Cette parcelle !! Parcelle contigüe vers l'Est
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| || '''Parcelles en vis-à-vis côté Sud''' ||
| || '''Parcelles en vis-à-vis côté Sud''' ||
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Dernière version du 25 juin 2020 à 08:41

__SHOWFACTBOX__

n°272 rue Saint-Honoré (Dominique Waquet, 2018)

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°92 n°257-258 n°1426-1427 n°272 n°272
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Butte-des-Moulins 2e Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration des parcelles terrier n°92 et n°272 (Empire).

Caractéristiques

Immeuble XVIIIe conservé. Le n°272 (Empire) se trouve sur la parcelle cadastrée AX 18.

Propriétaire(s) avant 1789

Teston, Jean, limonadier et son épouse née Jeanne Allou, propriétaires en 1767 de la parcelle n°92. (Terrier, t. II/1, p. 177).

Jean Teston, limonadier, et Jeanne Allou se sont mariés à Paris en mars 1744. Parmi les témoins on relève les noms de François et Guillaume Roy, maîtres limonadiers, amis de l'épouse. (AN, ET-XXXVIII-338, Inventaires et contrats de mariage, avril-juin 1744, f°103-106).
Dans le rapport d'estimation de la maison voisine, n°252 (Royal) bien national, dressé en août 1790, les experts désignent Mme Teston comme seule propriétaire, laissant supposer que Jean Teston est décédé à cette date.

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

Rémy (AN, F/31/7/229).

Occupants

Furgault - Carte commerciale (AD 75, ca 1780)
  • Furgault, marchand de mode, n°257 (Royal) (1788-1791).
  • Griveau, Louis-Nicolas, notaire, n°257 (Royal) (1788-1790).

L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à Me Le Pot d'Auteuil en 1783 (AN, Référentiel producteurs, notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, François-Noël Pérignon lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (Journal de Paris, n° 77, 18 mars 1790, p. 308).

L.-N. Griveau est cousin de Marie-Victoire Griveau, épouse de Me Ménard, notaire demeurant non loin.

Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison n°448 (Royal), n°63 (Tuil.), propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (Sommier, art. 166, p. 43). Il est vraisemblable qu'il s'agit de l'étude de M. Griveau, celui-ci pouvant demeurer dans cette maison n°257 (Royal), à l'est de Saint-Roch dans Almanach pour 1788, Lesclapart, et dans Almanach pour 1792, Jorry.

En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 [Royal] « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (Affiches, 23 août 1790, p. 2574). On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 [Royal] a tenu son étude au n°448 [Royal] et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré [2]. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (AP, 2ème série, t. XI, p. 67).

  • Le Bourgeois, Mme, Choriste du Théâtre de la République et des Arts, n°1427 (Butte) (Al. Spec., 1800).
  • Roy, Simon, horloger, n°272 (Empire) (1806).

Il s'agit vraisemblablement de Simon Roy, maître horloger, époux supposé divorcé en 1801 de Marie-Adélaïde Odiot, précédemment cité dans la maison voisine au n°1428 dans les Almanachs du Commerce de 1800 et 1803.

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°274 (Empire)
n°272 (Empire)
n°270 (Empire)
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°291 (Empire)
n°289 (Empire)
n°289 (Empire)

Notes et références

{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.
  2. Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés, 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148