Rue Saint-Honoré - Parcelle n°145 (Empire)

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période)	Terrier (avant 1780)	Royal (1780-1791)	Sectionnaire (1791-1805)	Empire (depuis 1806)	Actuel
Numéro	n°401	n°611-612	n°169	n°145	n°141
Rattachement	Censive de Saint-Germain	Paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois	Section des Gardes Françaises	4e Arrondissement (ancien)	1er Arrondissement

Correspondance des numéros

La parcelle terrier du Roi 401 et la parcelle cadastrée N° 145 présentent une configuration similaire.

Caractéristiques

Immeuble vraisemblablement reconstruit au XIXe aujourd'hui situé sur la parcelle cadastrée AT 147.

Propriétaire(s) avant 1789

• Soubeyran (de) Sr. (Censive de Saint-Germain-l'Auxerrois)
• Girard, Toussaint-Charles, notaire.

Propriétaire(s) Révolution-Empire

• Girard, Toussaint-Charles, notaire à Paris, pour moitié.

Toussaint-Charles Girard de Surville (Paris, 1749 - Paris, 1794) reprend de Poultier l'étude notariale XXXIII en 1779. Domicilié r. Saint-Martin (Al. Royal, 1790), il est l'époux d'Anne-Françoise Verry dont Henriette Girard de Surville. Franc-maçon à la loge "Saint-Étienne la Vraie et Parfaite amitié". (Geneanet, Patrick Hummel). Membre du Conseil Général de Paris, condamné et exécuté le 9 thermidor an II [27 juillet 1794], à l'âge de 45 ans, comme traître à la Patrie. (Victimes, 2638, p. 127).

• Le Domaine National pour moitié après confiscation.
• Girard, héritiers.

Maison N° 169, propriété pour moitié de Girard, notaire, condamné, louée au Cn Tuart à compter du 1er juillet 1795. Restituée aux héritiers en l'an III (Sommier des biens nationaux, Art. 1341, p. 481).

Propriétaires à partir de 1810

Lenoble et Gérard, Melle (AN, F/31/5/349).

« Melle Gérard » est en réalité très vraisemblablement Henriette Girard de Surville (ca 1786 Paris - 1866, Plauzat (Puy-de-Dôme), épouse de François-Joseph Bouyonnet de la Vilatte le 16 octobre 1811 à Paris (Geneanet, Patrice Villefranche).

Occupants

• Brossard, marchand de vin , maison du marchand de meuble, [n°169] (Gardes) (1793) .

« Vend du bon vin rouge vieux à 150 liv. la pièce, jauge d'Orléans, excellent Mâcon vieux à 200 l. la pièce et vieille eau-de-vie de Cognac à 3 liv. le flacon. » (Affiches, 4 juin, 1793, p. 2370).

• Leveigneur, mercier, n°611 (Royal) (1791, 1793).

Il s'agir vraisemblablement de Charles-Claude Leveigneur, marchand mercier à Paris, époux de Marie-Catherine Dujat (AN, Tutelles, Y 5191B, 16 juin 1790, f°47 ; Y5191A f°1), occupant d'un appartement, de la boutique et locataire principal de la maison dont il cherche à céder le bail au début de 1793 :
« A louer belle maison, r. S. Honoré, n°611, entre les rues des Poulies et de l'Oratoire, propre à plusieurs commerces. La boutique et le magasin, ornée de gl., de boiseries ; le tout très bien décoré. Présent. à bon compte et avec bail. S'adr. dans ladite maison au Cit. Levigneur. » (Affiches, 4 février 1793, p. 474). Ce bail principal est repris en 1795 par Tuart fils.

• Machine à fouler le raisîn, n°611 (Royal)(au 610 dans Prévost) (1788).
• Petit, banquier, , n°169 (Gardes) (1798).
• Poupart, Vve, miroitier du Roi, s, n°(Gournay, Md de dorure, 1788), miroitier, n°612 (Royal) (1788).
• Thuart (ou Tuart), Ebéniste-miroitier, n°611 (Royal) (1793), marchand de meubles, n°169 (Gardes) (1798), locataire principal en 1795.

Tuart fils précédemment,vraisemblablement l'un des enfants de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°68 (Empire)|Jean-Baptiste Tuart], est marchand de meubles en bronze, n°59 (Royal) entre les rues du Four et des Prouvaires. Il s'installe au n°169 (Gardes) en 1793.

En effet début 1793, placé « Entre les r. du Four et des Prouvaires, AU CHÂTEAU DE BELLEVUE, [il] fait une remise aux personnes qui viendront lui acheter en détail ou en bloc, attendu qu'il quitte son commerce à la fin de mars. » (Affiches, 3 février 1793, p. 467). Il se retrouve sous-locataire au n°169 (Gard.) dès juin 1793 (Affiches, 4 juin 1793, p. 2370) dans cette maison dont Leveigneur, locataire principal, cherche à céder son bail depuis février 1793 et encore en octobre : « À louer, Maison, entre la r. des Poulies et la r. de l'Oratoire, n°611 ou 169, pouvant convenir à tout commerce, occupée par Thuart, ébéniste-miroitier, présentement. » (Affiches, 31 octobre 1793) p. 4628). Tuart devient le locataire principal de cette maison le 1er juillet 1795 (Sommier, art. 1341, p. 481).

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest	Parcelles en vis-à-vis côté Nord	Numéro pair vers l'Est
n°130 (Empire)	n°128 (Empire)	n°126 (Empire)
Parcelle contiguë vers l'Ouest	Cette parcelle côté Sud	Parcelle contigüe vers l'Est
n°147 (Empire)	n°145 (Empire)	n°143 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810)