« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°215 (Empire) » : différence entre les versions

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* '''Mignolet''', horloger, n°560 (Royal) (1788, 1791), cité par Gournay au n°555 (Royal) (1789).
* '''Mignolet''', horloger, n°560 (Royal) (1788, 1791), cité par Gournay au n°555 (Royal) (1789).
* '''Renaud''', instituteur, n°37 (Gardes) (1798).
* '''Renaud''', instituteur, n°37 (Gardes) (1798).
[[Fichier:Renaudin-215-BHVP-Eph-4-TOP-02679.jpg|170px|thumb|droite|Carte commerciale (BHVP, Ephémères)]]
* '''Renaudin''', Léopold, luthier, n°560 (Royal) (1788, 1791), cité par Gournay, s,n° (1789), (1793), au coin de la rue Jean Saint-Denis (1794), en face du Lycée, près de l'Oratoire...
* '''Renaudin''', Léopold, luthier, n°560 (Royal) (1788, 1791), cité par Gournay, s,n° (1789), (1793), au coin de la rue Jean Saint-Denis (1794), en face du Lycée, près de l'Oratoire...


<small>« Renaudin, rue S. Honoré, près celle Jean-Saint-Denis, luthier ordinaire de l'Académie royale de Musique, pour les instruments à cordes. » (''Tablettes'', 1791, "Art"), près de l'Oratoire (''Al. Spectacles'', 1794 ; an VIII).<br>
<small>« Renaudin, rue S. Honoré, près celle Jean-Saint-Denis, luthier ordinaire de l'Académie royale de Musique, pour les instruments à cordes. » (''Tablettes'', 1791, "Art"), près de l'Oratoire (''Al. Spectacles'', 1794 ; an VIII).<br>
« AUX AMATEURS - RENAUDIN Luthier de l'Académie de Musique, rue St Honoré, au coin de celle Jean St Denis – Fait toutes sortes d'instruments de Musique, les raccomode, les recoupe quand ils sont d'une forme trop grande et les remet en état. Il vend toutes sortes de cordes d'Italie. A PARIS (BHVP, Ephémères, 4-TOP-02679) (s.d. vraisemblablement avant 1790).<br>
Léopold Renaudin (Saint-Rémi (Vosges), 1749 – Paris, mai 1795), électeur de l'Assemblée départementale de Paris en 1791, à 41 ans, est élu par la S. des Gardes-Françaises renouvelé pour 1794 : « Léopold Renaudin, luthier, électeur du Département, 44 ans, en face du Lycée. » (Al. N., 1793-an II, p. 348). <br>
Léopold Renaudin (Saint-Rémi (Vosges), 1749 – Paris, mai 1795), électeur de l'Assemblée départementale de Paris en 1791, à 41 ans, est élu par la S. des Gardes-Françaises renouvelé pour 1794 : « Léopold Renaudin, luthier, électeur du Département, 44 ans, en face du Lycée. » (Al. N., 1793-an II, p. 348). <br>
Membre de la société des Amis de la Constitution, considéré comme l'un des jurés les plus inflexibles du Tribunal révolutionnaire, il est jugé avec Fouquier-Tinville. Il déclare à l'audience du 17 floréal an III [7 mai 1795] : « Je péris innocent et pour avoir aimé ma patrie ; j'atteste que jamais je n'ai eu mauvaise intention. » Il est condamné et exécuté le lendemain, 6 mai 1795. (Wallon, ''Histoire ...'', t. 6, p. 116-119 ; E. Charavay, ''Assemblée électorale …'', vol.2, p. 13).</small>
Membre de la société des Amis de la Constitution, considéré comme l'un des jurés les plus inflexibles du Tribunal révolutionnaire, il est jugé avec Fouquier-Tinville. Il déclare à l'audience du 17 floréal an III [7 mai 1795] : « Je péris innocent et pour avoir aimé ma patrie ; j'atteste que jamais je n'ai eu mauvaise intention. » Il est condamné et exécuté le lendemain, 6 mai 1795. (Wallon, ''Histoire ...'', t. 6, p. 116-119 ; E. Charavay, ''Assemblée électorale …'', vol.2, p. 13).</small>

Version du 6 novembre 2019 à 22:37

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°357 n° 560 n°37 n°215 n°151 [1] [2]
Rattachement Terrier de la censive du Roi [3] Paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois Section des Gardes Françaises 4e Arrondissement (ancien) [4] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Caractéristiques, historique

Comme toutes les maisons anciennes situées entre la rue du Coq et le côté Est de la place du Palais-Royal - haut de la rue Fromenteau - cette maison n°215 (Empire) et n°27 rue Pierre Lescot (anciennement rue Jean Saint-Denis), sur une surface de 93 m² est expropriée puis démolie en 1854 dans le cadre des opérations de percement du deuxième tronçon de la rue de Rivoli, décidée en 1848. Son propriétaire et les locataires du moment : Vve Devineaud, prop., Decroix, princ. Loc. Baillet, Md de vin, Privat, menuisier, Lesauvage, serrurier, bénéficient d'indemnités d'éviction fixées par un jury souverain [5].
Comme l'indiquent les plans d'expropriation, le projet d'urbanisme initial prévoyait la construction de nouveaux immeubles entre la rue de Rivoli et la rue Saint-Honoré dans des ilots reconfigurés sur la base des ilots fin XVIIIe-début XIXe [6].
Cependant les parcelles entre la rue de Marengo et la place du Palais-Royal font l'objet d'une opération immobilière unique et de grande envergure qui amène non seulement la disparition de toutes les maisons anciennes mais aussi celle des rues Champfleury, du Chantre, Jean Saint-Denis et Fromenteau qui délimitaient les anciens ilots.
Sur ce vaste terrain s'élève dès 1855 un seul immeuble qui accueille au rez-de-chaussée les Galeries du Louvre (voir notice Wikipedia) et dans les étages le Grand Hôtel du Louvre (Voir notice Wikipedia) [7] jusqu'en 1888. Le grand hôtel du Louvre est alors transféré à l'Ouest de la place du Palais-Royal.

Aujourd'hui, l'immeuble situé sur la parcelle cadastrée AU 24, porte les n°151 (actuel) rue Saint-Honoré, n°164-166 (actuel) rue de Rivoli et n°4 (actuel) place du Palais-Royal.

Propriétaire(s) avant 1789

Bouillant, Simon-Charles, écuyer, sieur de Laroque et Marthe Baillot, son épouse, propriétaires de la parcelle n°357, censive du Roi, d'une maison et boutique au coin de la rue Jean Saint-Denis (AN., Q1/1099-3, Atlas de la censive du Roi, ca 1700, f°45, r°).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié

Propriétaires à partir de 1810

Non identifié en 1810. la Vve Devineaud, propriétaire expropriée en 1854 (voir ci-dessus).

Note : Il s'agit vraisemblablement de la veuve de Devineau, arquebusier du Roi, occupant en 1788 (voir ci-dessous).

Occupants

  • Aubertin, Françoise-Adrienne, épouse de Beaulard jeune.
  • Beaulard jeune, Jean-Adrien, parfumeur, n°560 (Royal) (1791).

Cité, dans un acte du 4 avril 1789, avec son épouse, Françoise-Adrienne Aubertin (AN,Y 5177A, Registre des Tutelles du er janvier au 30 juin 1789, f°225, Voir l'acte) dont il divorce en 1793 (Affiches, 10 juillet 1793, p. 2896).

  • Berger, papetier, , n°560 (Royal) (1791).
  • Deheque, fourbisseur, n°215 (Empire) (1805).
  • Devineau, Antoine-François, arquebusier du roi, décédé, au coin de la r. Jean-Saint-Denis, s. n° (Journal de Paris, 4 septembre 1788, p. 1071).

Antoine-François Devineau est l'époux de François-Xavier-Jacqueline-Renée de Rouvroi. Une fois veuve, celle-ci demeure ensuite n°94 rue des Filles-Saint-Thomas, S. Le Pelletier, maison qu'elle achète le 19 avril 1791 (Sommier des biens nationaux, t. 1, art. 682, p. 263).

  • Dugot (ou Tugot ?), bijoutier, n°215 (Empire) (1805).
  • Gerard, parfumeur, n°560 (Royal) (1788).
  • Grizier, veuve, fourbisseur, n°215 (Empire) (1805).
  • Lepeigneux, huissier-audiencier, au coin de la rue Jean Saint-Denis, s.n° (Al. National, an II, p. 327 ; an III, p. 362).).
  • Loison, Jean, gantier, n°37 (Gardes-Françaises), va S. Fontaine de Grenelle, n°215 rue de Bellechasse (AN, F7/4796, Registre pour inscrire les cartes de sûreté déposées au 4ème comité, f°18 Ro, s.n°, le 28 frimaire an III).
  • Mignolet, horloger, n°560 (Royal) (1788, 1791), cité par Gournay au n°555 (Royal) (1789).
  • Renaud, instituteur, n°37 (Gardes) (1798).
Carte commerciale (BHVP, Ephémères)
  • Renaudin, Léopold, luthier, n°560 (Royal) (1788, 1791), cité par Gournay, s,n° (1789), (1793), au coin de la rue Jean Saint-Denis (1794), en face du Lycée, près de l'Oratoire...

« Renaudin, rue S. Honoré, près celle Jean-Saint-Denis, luthier ordinaire de l'Académie royale de Musique, pour les instruments à cordes. » (Tablettes, 1791, "Art"), près de l'Oratoire (Al. Spectacles, 1794 ; an VIII).
« AUX AMATEURS - RENAUDIN Luthier de l'Académie de Musique, rue St Honoré, au coin de celle Jean St Denis – Fait toutes sortes d'instruments de Musique, les raccomode, les recoupe quand ils sont d'une forme trop grande et les remet en état. Il vend toutes sortes de cordes d'Italie. A PARIS (BHVP, Ephémères, 4-TOP-02679) (s.d. vraisemblablement avant 1790).
Léopold Renaudin (Saint-Rémi (Vosges), 1749 – Paris, mai 1795), électeur de l'Assemblée départementale de Paris en 1791, à 41 ans, est élu par la S. des Gardes-Françaises renouvelé pour 1794 : « Léopold Renaudin, luthier, électeur du Département, 44 ans, en face du Lycée. » (Al. N., 1793-an II, p. 348).
Membre de la société des Amis de la Constitution, considéré comme l'un des jurés les plus inflexibles du Tribunal révolutionnaire, il est jugé avec Fouquier-Tinville. Il déclare à l'audience du 17 floréal an III [7 mai 1795] : « Je péris innocent et pour avoir aimé ma patrie ; j'atteste que jamais je n'ai eu mauvaise intention. » Il est condamné et exécuté le lendemain, 6 mai 1795. (Wallon, Histoire ..., t. 6, p. 116-119 ; E. Charavay, Assemblée électorale …, vol.2, p. 13).

  • de Rouvroi (de), François-Xavier-Jacqueline-Renée, épouse puis veuve en 1788, d'Antoine Devineau.

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
n°198 (Empire)
n°196 (Empire)
n°194 (Empire) rue des Bons-Enfants
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°217 (Empire)
n°215 (Empire)
Rue Jean-Saint-Denis n°213 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810)

  1. Tout le segment de la rue Saint-Honoré entre la rue de Rohan et l'Oratoire est remodelé au XIXe Voir le parcellaire actuel de cette zone, extrait du site officiel https://www.cadastre.gouv.fr.
  2. Le n°151 (actuel) est attribué à un seul immeuble compris entre la rue de Marengo et la place du Palais-Royal. Il n'existe donc pas de réelle correspondance entre ce numéro actuel et les numéros antérieurs donnés à des maisons différentes jusqu'en 1854.
  3. Atlas de la censive du Roi, Troisième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1/1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 12 v°, pl. 4) Voir le plan.
  4. 4ème Quartier, Saint-Honoré ; Ilot 18 (AN, F/31/79/41). Voir le plan parcellaire en ligne.
  5. AN, F/21/1707, Préfecture de la Seine, Ville de Paris, Registre des décisions du deuxième jury d'expropriation pour le prolongement de la rue de Rivoli, 29 mars 1854 (1ère catégorie, 1ère feuille).
  6. Voir le plan des destructions et des créations des nouveaux ilots (1853).
  7. Alexandra Machado, Les grands magasins du Louvre, Archives d'entreprise (1855-1967) Répertoire numérique, AD 75, V14S 1 à 158. Voir le document.