« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°272 (Empire) » : différence entre les versions

De Geohistoricaldata Wiki
Ligne 29 : Ligne 29 :


==Occupants==
==Occupants==
* '''Furgault''', marchand de mode (1788-1791).
* '''Furgault''', marchand de mode, n°257 (Royal) (1788-1791).
* '''Griveau''', Louis-Nicolas, notaire (1788-1790).
* '''Griveau''', Louis-Nicolas, notaire, n°257 (Royal) (1788-1790).


<small>L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°338 (Empire) |Me '''Le Pot d'Auteuil''']] en 1783 (AN, ''Référentiel producteurs'', notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°339 (Empire) |'''François-Noël Pérignon''']] lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (''Journal de Paris'', n° 77, 18 mars 1790, p. 308).
<small>L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°338 (Empire) |Me '''Le Pot d'Auteuil''']] en 1783 (AN, ''Référentiel producteurs'', notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°339 (Empire) |'''François-Noël Pérignon''']] lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (''Journal de Paris'', n° 77, 18 mars 1790, p. 308).
Ligne 36 : Ligne 36 :
L.-N. Griveau est cousin de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°290 (Empire) |'''Marie-Victoire Griveau''']], épouse de Me Ménard, notaire qui demeurent non loin.
L.-N. Griveau est cousin de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°290 (Empire) |'''Marie-Victoire Griveau''']], épouse de Me Ménard, notaire qui demeurent non loin.


Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison n°448 (Royal), n°63 (Tuil.), propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (''Sommier'', art. 166, p. 43). Il est vraisembleble qu'il s'agit de l'étude de M. Griveau, celui-ci pouvant demeurer dans cette maison n°257 (Royal), à l'est de St Roch dans ''Almanach pour 1788'', Lesclapart, et dans ''Almanach pour 1792'', Jorry.  
Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°339 (Empire)|n°448 (Royal), n°63 (Tuil.)]], propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (''Sommier'', art. 166, p. 43). Il est vraisemblable qu'il s'agit de l'étude de M. Griveau, celui-ci pouvant demeurer dans cette maison n°257 (Royal), à l'est de Saint-Roch dans ''Almanach pour 1788'', Lesclapart, et dans ''Almanach pour 1792'', Jorry.  


En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (''Affiches'', 23 août 1790, p. 2574).  
En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (''Affiches'', 23 août 1790, p. 2574).  
On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 (Royal), a tenu son étude au n°448 (royal) et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré <ref>''Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés'', 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148</ref>. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (''AP'', 2ème série, t. XI, p. 67).</small>
On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 (Royal), a tenu son étude au n°448 (royal) et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré <ref>''Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés'', 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148</ref>. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (''AP'', 2ème série, t. XI, p. 67).</small>


* '''Le Bourgeois''', Mme, Choriste du Théâtre de la République et des Arts (Al. Spec., 1800).
* '''Le Bourgeois''', Mme, Choriste du Théâtre de la République et des Arts, n°1427 (Butte) (Al. Spec., 1800).
* '''Odiot''', Marie-Adélaïde, épouse de Simon Roy.
* '''Roy''', Simon, horloger, n°272 (Empire) (1806).


<small>Elle est la fille de Jean-Claude Odiot, la sœur de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°250 (Empire) |'''Jean-Baptiste-Claude Odiot]], joaillier, la nièce de Pierre Odiot (1728-1795), en 1788 ancien orfèvre rue Saint-Honoré, près de la rue Tirechappe, et de Théodore Odiot, peintre du Roi (AN, Y 5173B, ''Tutelles'', acte du 20 décembre 1788, f°358).</small>
<small>Il s'agit vraisemblablement de Simon Roy, maître horloger, époux supposé divorcé en 1801 de Marie-Adélaïde Odiot, précédemment cité dans la maison voisine [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°274 (Empire)|au n°1428]] dans les ''Almanachs du Commerce'' de 1800 et 1803.</small>
* '''Roy''', Simon, horloger (1806).
 
<small>Simon Roy, maître horloger, en 1756, est, en 1788, l'époux de Marie-Adélaïde Odiot, sœur de Jean-Baptiste-Claude Odiot, joaillier. Il intervient à l'acte du 20 décembre 1788 consécutif au décès de Jean-Claude Odiot, orfèvre, rue de l'Échelle, époux de Marie-Catherine Vavasseur. (AN, ''Tutelles'', Y 5173B, f°356). Lieutenant de la 4ème compagnie du bataillon des Feuillants il est électeur de l'assemblée départementale de Paris en 1791 (E. Charavay, ''Assemblée'', vol. 1, p. 2)]].
 
Roy, précédemment indiqué comme horloger, rue Saint-Honoré, section des Tuileries, est cité dans la maison voisine au n°1428 dans les ''Almanachs du Commerce'' de 1800 et 1803. Soit il a déménagé entre 1803 et 1806, soit l'une des citations des almanachs est erronée.</small>


==Résidents==
==Résidents==

Version du 9 mars 2019 à 13:21

__SHOWFACTBOX__

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°92 n°257-258 n°1426-1427 n°272 n°272
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Butte-des-Moulins 2e Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration des parcelles terrier n°92 et n°272 (Empire).

Caractéristiques

Immeuble XVIIIe conservé. Le n°272 (Empire) se trouve sur la parcelle cadastrée AX 18.

Propriétaire(s) avant 1789

Teston, Jean, limonadier et son épouse née Jeanne Allou, propriétaires en 1767 de la parcelle n°92. (Terrier, t. II/1, p. 177).

Jean Teston, limonadier, et Jeanne Allou se sont mariés à Paris en mars 1744. Parmi les témoins on relève les noms de François et Guillaume Roy, maîtres limonadiers, amis de l'épouse. (AN, ET-XXXVIII-338, Inventaires et contrats de mariage, avril-juin 1744, f°103-106).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

Rémy (AN, F/31/7/229).

Occupants

  • Furgault, marchand de mode, n°257 (Royal) (1788-1791).
  • Griveau, Louis-Nicolas, notaire, n°257 (Royal) (1788-1790).

L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à Me Le Pot d'Auteuil en 1783 (AN, Référentiel producteurs, notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, François-Noël Pérignon lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (Journal de Paris, n° 77, 18 mars 1790, p. 308).

L.-N. Griveau est cousin de Marie-Victoire Griveau, épouse de Me Ménard, notaire qui demeurent non loin.

Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison n°448 (Royal), n°63 (Tuil.), propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (Sommier, art. 166, p. 43). Il est vraisemblable qu'il s'agit de l'étude de M. Griveau, celui-ci pouvant demeurer dans cette maison n°257 (Royal), à l'est de Saint-Roch dans Almanach pour 1788, Lesclapart, et dans Almanach pour 1792, Jorry.

En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (Affiches, 23 août 1790, p. 2574). On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 (Royal), a tenu son étude au n°448 (royal) et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré [2]. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (AP, 2ème série, t. XI, p. 67).

  • Le Bourgeois, Mme, Choriste du Théâtre de la République et des Arts, n°1427 (Butte) (Al. Spec., 1800).
  • Roy, Simon, horloger, n°272 (Empire) (1806).

Il s'agit vraisemblablement de Simon Roy, maître horloger, époux supposé divorcé en 1801 de Marie-Adélaïde Odiot, précédemment cité dans la maison voisine au n°1428 dans les Almanachs du Commerce de 1800 et 1803.

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°274
n°272
n°270
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°291
n°289
n°289

Notes et références

{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.
  2. Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés, 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148