« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°216 (Empire) » : différence entre les versions
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La maison n°216 (Empire) d'époque XVIIIe est démolie en 1859 dans le cadre du percement de l'avenue de l'Opéra, dans le but de dégager le carrefour Richelieu-Saint-Honoré et l'espace au Sud de la Comédie Française, aujourd'hui emprise de la place Colette (Cf un article du 3 juin 1859 annonçant l'expulsion des locataires (BHVP, Ephémères, 4-TOP-02679). [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:216-218-StHonor%C3%A9_d%C3%A9mol_1859-06-03.jpg Voir l'article]. | * « Maison à vendre, rue Saint-Honoré, la septième à droite en sortant du Palais-Royal, consistant en un principal corps de bâtiment double en profondeur, ayant boutique sur la rue, deux étages quarrés, troisième en mansarde, trois croisées de face sur-la rue, cour ensuite , dans laquelle est un autre bâtiment en aîle à gauche , de deux croisées de face et de même élévation , porte cochère et autres dépendances. Cette maison fait partie des biens appartenant à M. Louis-Philippe, prince français, et dont la vente se poursuit sur publications. Produit 1 800 livres/an.» (Bureau de la rue Saint-Magloire, ''Tableau des biens particuliers et journal des domaines nationaux qui sont à vendre'', 31 mars 1792, p. 2).<br/> | ||
Note : L'appartenance de cette parcelle n°116 (Terrier) n'étant pas contestable, Soit il s'agit de la cinquième maison, soit il s'agit de la septième porte. | |||
* La maison n°216 (Empire) d'époque XVIIIe est démolie en 1859 dans le cadre du percement de l'avenue de l'Opéra, dans le but de dégager le carrefour Richelieu-Saint-Honoré et l'espace au Sud de la Comédie Française, aujourd'hui emprise de la place Colette (Cf un article du 3 juin 1859 annonçant l'expulsion des locataires (BHVP, Ephémères, 4-TOP-02679). [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:216-218-StHonor%C3%A9_d%C3%A9mol_1859-06-03.jpg Voir l'article]. | |||
==Propriétaire(s) avant 1789== | ==Propriétaire(s) avant 1789== | ||
* '''Desfontaines''' propriétaire en 1772 cède cette parcelle, en 1779, à | * '''Desfontaines''' propriétaire en 1772 cède cette parcelle, en 1779, à | ||
* '''Moreau de la Brosse''', Étienne, marchand mercier et son épouse née Marguerite '''Thibault'''. (''Terrier'', t. II/1, art. 1166, p. 261 ; | * '''Moreau de la Brosse''', Étienne, marchand mercier et son épouse née Marguerite '''Thibault''', en fait par retrait à, | ||
* '''Desfontaines''', Louis-François-Martin, et Marie-Catherine '''Boucher''', son épouse, puis : | |||
* '''Duc d'Ornéans''', Louis-Philippe, en 1788. (''Terrier'', t. II/1, art. 1166, p. 261 ; ''Atlas'', Planche 15 "Palais-Royal"). | |||
==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ==Propriétaire(s) Révolution-Empire== |
Version du 30 novembre 2019 à 16:21
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
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Numéro | n°116 | n°197-198 | n°1370-1372 | n°216 | N. S. |
Rattachement | Terrier de l'Archevêché [1] | Paroisse Saint-Eustache | Butte-des-Moulins | 2ème Arrdt (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
- Identité de configuration de la parcelle n°116 (terrier) et de la parcelle cadastrée n°216 (Empire).
Caractéristiques
- « Maison à vendre, rue Saint-Honoré, la septième à droite en sortant du Palais-Royal, consistant en un principal corps de bâtiment double en profondeur, ayant boutique sur la rue, deux étages quarrés, troisième en mansarde, trois croisées de face sur-la rue, cour ensuite , dans laquelle est un autre bâtiment en aîle à gauche , de deux croisées de face et de même élévation , porte cochère et autres dépendances. Cette maison fait partie des biens appartenant à M. Louis-Philippe, prince français, et dont la vente se poursuit sur publications. Produit 1 800 livres/an.» (Bureau de la rue Saint-Magloire, Tableau des biens particuliers et journal des domaines nationaux qui sont à vendre, 31 mars 1792, p. 2).
Note : L'appartenance de cette parcelle n°116 (Terrier) n'étant pas contestable, Soit il s'agit de la cinquième maison, soit il s'agit de la septième porte.
- La maison n°216 (Empire) d'époque XVIIIe est démolie en 1859 dans le cadre du percement de l'avenue de l'Opéra, dans le but de dégager le carrefour Richelieu-Saint-Honoré et l'espace au Sud de la Comédie Française, aujourd'hui emprise de la place Colette (Cf un article du 3 juin 1859 annonçant l'expulsion des locataires (BHVP, Ephémères, 4-TOP-02679). Voir l'article.
Propriétaire(s) avant 1789
- Desfontaines propriétaire en 1772 cède cette parcelle, en 1779, à
- Moreau de la Brosse, Étienne, marchand mercier et son épouse née Marguerite Thibault, en fait par retrait à,
- Desfontaines, Louis-François-Martin, et Marie-Catherine Boucher, son épouse, puis :
- Duc d'Ornéans, Louis-Philippe, en 1788. (Terrier, t. II/1, art. 1166, p. 261 ; Atlas, Planche 15 "Palais-Royal").
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Non identifié.
Propriétaires à partir de 1810
Sans indication
Occupants
- Beaulard aîné, Md de mode, n°197 (Royal) (1788-1791).
Voir aussi en face de l'autre côté de la rue, Baulard, parfumeur, n°552 (Royal)-159 (Tuileries).
- Derouillié, Jean-Baptiste, Md fruitier, soldat, n°1370 (Butte) (1802).
Jean-Baptiste Derouillyé, Md fruitier, époux de Marie-Catherine Prieur, père de deux enfants, « défenseur de la Patrie », décède en 1802 (C. Pris, Minutier central, inventaire après décès, actes du 14 et 18 messidor an X [7 juillet 1802], art. 1035 et 3990, MC/ET/XXVIII/604).
- Genella, limonadier, n°1372 (Butte) (1803), n°216 (Empire) (1806).
- Gillet, Thomas, cordonnier, n°1371 (Butte) (1802).
Thomas Gillet contracte mariage avec Marie-Catherine Prieur, veuve avec deux enfants de Jean-Baptiste Derouillyé, Md fruitier, même adresse. (C. Pris, Minutier central, inventaire après décès, 18 messidor an X [7 juillet 1802], art. 1035, MC/ET/XXVIII/604).
- Gobert, limonadier, n°1372 (Butte) (1798).
- Maroteau, lingère, n°197 (Royal) (1791).
- Prieur, Marie-Catherine, épouse en premières noces de Jean-Baptiste Derouillié, Md fruitier et en secondes noces de Thomas Gillet, cordonnier (1802).
Résidents
Visiter les parcelles voisines
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Parcelles en vis-à-vis côté Sud | ||
Notes et références
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- ↑ Cette parcelle est portée sur le 2ème plan de l'Atlas du terrier de la Censive du Roi (ca 1700). Voir ce 2ème plan.
- ↑ 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 1 à 3 (AN, F/31/75/22). Voir le plan parcellaire en ligne]