« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°196 (Empire) » : différence entre les versions

Version du 3 mai 2018 à 17:45

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelles n°112 et 113 (Terrier du Roi).

Type Royal (1780-1791)

n°175-177 (Paroisse Saint-Eustache).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1346-1347 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°196. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 1 à 3 (AN, F/31/7/211). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

n°196, Parcelle cadastrale AU 5. Immeuble XVIIIe conservé jusqu'à aujourd'hui.

Caractéristiques

Propriétaire(s) avant 1789

Binville propriétaire de la parcelle n°112.
Bezons, propriétaire de la parcelle n°113.

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Propriétaires à partir de 1810

Cézerac.

Occupants

Berger, Md de vin, café (1788-1793), puis traiteur restaurateur (1798).

Berger cité dans les almanachs à partir de 1788 est soit la veuve, soit de l'un des fils de Nicolas Berger, restaurateur, r. St Honoré, près le Palais-Royal, paroisse St Eustache, né à Paris en 1734, décédé en 1786. Il a épousé en 1768 Jeanne-Françoise Sanson, avec qui il a 10 enfants et qui continue l'activité commerciale dès son veuvage. (Geneanet, Bertrand Lemaire, Michelle Paufique).

Un membre de la famille Berger fait visiter deux « appartements, l'un au 1er composé de 5 pièces avec gd balcon & chambre de domestique, l'autre au 3ème au-dessus de l'entresol, composé aussi de 5 pièces. Ens. ou séparés. Rue S. Honoré, au coin de la rue des Bons-Enfants. S'adres. au Café. » (Affiches, 8 février 1793, p. 564).

Berger, François-Nicolas (1769-), Jean-Baptiste (1770-ca1826), Philippe-Jacques (1771-1817, époux de Jeanne-Catherine Colard), Françoise-Gabrielle-Sophie (1772-1792), Philippe-Valère (1774-), Claude-Philibert (1775-), Jean-Pierre (1776-), Julie (1780-), Alexandrine-Fortunée (1783-), Marie-Louise Isabelle (1786-), enfants de Nicolas Berger et Jeanne-Françoise Sanson.

Ces dix enfants mineurs sont tous vivants en janvier 1787. La plupart d'entre eux demeurent vraisemblablement encore avec leur mère en 1788 (AN, Y 5149B, Registre des tutelles 1-15 janvier 1787, f°809/961 ; Geneanet, Bertrand Lemaire, Michelle Paufique). Philippe-Valère Berger est reconnu coupable de multiples larcins. (AN, Registre des tutelles, Y 5186A, f°382-396.)

Namy, luthier (1793).

Sanson, Jeanne-Françoise, veuve de Nicolas Berger, traiteur restaurateur (1803).

Jeanne Françoise Sanson, veuve de Nicolas Berger en 1786 poursuit l'activité de son époux, vraisemblablement assistée de certains de ses 10 enfants, en particulier François-Nicolas, né en 1770 (Geneanet, Michelle Paufique).

« Le premier qui aurait pu, à bon droit se plaindre [de notre oubli] est M. Berger, r. Saint-Honoré, près celle du Lycée, l'un des plus anciens restaurateurs de Paris et qui a conservé les qualités qui lui avaient mérité sa réputation. » (Al. Gourmands, 1806, p. 153).

Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

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 * '''Berger''', Md de vin, café (1788-1793), puis traiteur restaurateur (1798).
-<small>'''Berger''' cité dans les almanachs à partir de 1788 est soit la veuve, soit de l'un des fils de Nicolas Berger, restaurateur, r. St Honoré, près le Palais-Royal, paroisse St Eustache, né à Paris en 1734, décédé en 1786. Il a épousé en 1768 Jeanne-Françoise Sanson, avec qui il a  10 enfants dont Philippe Valère Berger reconnu coupable de multiples larcins. (AN, ''Registre des tutelles'', Y 5186A, f°382-396 ; Geneanet, ''Bertrand Lemaire'', ''Michelle Paufique''). L'affaire est reprise dès son décès par sa veuve.
+<small>'''Berger''' cité dans les almanachs à partir de 1788 est soit la veuve, soit de l'un des fils de Nicolas Berger, restaurateur, r. St Honoré, près le Palais-Royal, paroisse St Eustache, né à Paris en 1734, décédé en 1786. Il a épousé en 1768 Jeanne-Françoise Sanson, avec qui il a  10 enfants et qui continue l'activité commerciale dès son veuvage. (Geneanet, ''Bertrand Lemaire'', ''Michelle Paufique'').
 Un membre de la famille Berger fait visiter deux « appartements, l'un au 1er composé de 5 pièces avec gd balcon & chambre de domestique, l'autre au 3ème au-dessus de l'entresol, composé aussi de 5 pièces. Ens. ou séparés. Rue S. Honoré, au coin de la rue des Bons-Enfants. S'adres. au Café. » (''Affiches'', 8 février 1793, p. 564).</small>
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 * '''Berger''', François-Nicolas (1769-), Jean-Baptiste (1770-ca1826), Philippe-Jacques (1771-1817, époux de Jeanne-Catherine Colard), Françoise-Gabrielle-Sophie (1772-1792), Philippe-Valère (1774-), Claude-Philibert (1775-), Jean-Pierre (1776-), Julie (1780-), Alexandrine-Fortunée (1783-), Marie-Louise Isabelle (1786-), enfants de Nicolas Berger et Jeanne-Françoise Sanson.
-<small>Ces dix enfants mineurs sont tous vivants en janvier 1787. La plupart d'entre eux demeurent vraisemblabement encore avec leur mère en 1788 (AN, Y 5149B, Registre des tutelles 1-15 janvier 1787, f°809/961 ; Geneanet, Bertrand Lemaire, Michelle Paufique).</small>
+<small>Ces dix enfants mineurs sont tous vivants en janvier 1787. La plupart d'entre eux demeurent vraisemblablement encore avec leur mère en 1788 (AN, Y 5149B, ''Registre des tutelles 1-15 janvier 1787'', f°809/961 ; Geneanet, ''Bertrand Lemaire'', ''Michelle Paufique''). Philippe-Valère Berger est reconnu coupable de multiples larcins. (AN, ''Registre des tutelles'', Y 5186A, f°382-396.)</small>
 * '''Namy''', luthier (1793).