« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°285 (Empire) » : différence entre les versions

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* '''Blot''', Mme,n°117 (Tuileries) (1799).
* '''Blot''', Mme,n°117 (Tuileries) (1799).
* '''Café Richard''', n°116 (Tuileries) (Voir ''Affiches'' (1794), Id. ci-dessus et 1795).
* '''Café Richard''', n°116 (Tuileries) (Voir ''Affiches'', 1793, 1794), s. n° (Police, 1795).


<small>« Au café Richard, rue Honoré, un particulier est venu vers les 7 heures du soir et a parlé de la Maison-Égalité. Il a dit que cet endroit était le lieu où la contre-révolution était en permanence… Cet homme est mis à la plus grande surveillance. » (Rapport de police, 25 nivôse an III [15 janvier 1795], cité par Schmidt, ''Tableaux'', t. 2, p. 263).
<small>« Vente à l'amiable, rue St Honoré, n°116, près de la rue de l'Échelle, maison du Café Richard, d'une berline, chevaux de cr. et de cabriolet, harnais et slles, brides, coffres à avoine et autres, auges de jardin garnies de fleurs, orangers, couvertures, lits et sangles, traversins, tables etc. » (''Affiches'', 11 octobre 1793, p. 4298-4299),


Note : L'annonce de Moulins (ci-dessous) confirme l'adresse du café au n°116 (Tuileries) en 1794. Cependant les almanachs de 1798, 1799 et 1800 indiquent Richard limonadier deux maisons plus loin au n°112-113 (Tuileries).</small>
« Au café Richard, rue Honoré, un particulier est venu vers les 7 heures du soir et a parlé de la Maison-Égalité. Il a dit que cet endroit était le lieu où la contre-révolution était en permanence… Cet homme est mis à la plus grande surveillance. » (Rapport de police, 25 nivôse an III [15 janvier 1795], cité par Schmidt, ''Tableaux'', t. 2, p. 263).
 
Note : Les annonces, celle anonyme, ci-dessus, et celle de Moulins, ci-dessous, confirment l'adresse du café au n°116 (Tuileries) en 1793 et 1794. Les almanachs de 1798, 1799 et 1800 indiquent Richard, limonadier, aux n°112-113 (Tuileries), soit sauf erreur de correspondance de numéros, deux maisons plus loin.</small>
* '''Cotterel''', homme de loi, n°116 (Tuileries) (1800).
* '''Cotterel''', homme de loi, n°116 (Tuileries) (1800).
* '''Depresle''', mercier, n°285 (Empire) (1805).
* '''Depresle''', mercier, n°285 (Empire) (1805).

Version du 18 janvier 2020 à 13:26

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°312-313 n°506-509 n°116-117 n°285 n°175
Rattachement Terrier de la censive du Roi [1] Paroisse Saint-Roch Section Tuileries 1er Arrondissement (ancien) [2] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Caractéristiques

A LOUER, Appartement 4 pièces dont deux séparées et meublé, R. Honoré n° 116. S'adr. au café Richard ou au portier (Affiches, 11 brumaire an III [1er novembre 1794], p. 596).

Propriétaire(s) avant 1789

  • Duchesneau, Pierre, avocat à la Cour et autres (1703).

« 312 Maison et boutique appartenant au Sr Duchesneau et consorts, à l'enseigne LES DEUX SUISSES
Messire Pierre Duchesneau, avocat, tant pour lui que pour Jacques de Rancy, écuyer, et dame Renée Duchesneau, son épouse, Messire Antoine Léger, prieur commandataire du Prieuré de Villebrionde et Pierre Tambonneau, bourgeois de Paris en ont passé déclaration ...le 21 février 1703...
313 Maison à porte cochère et une boutique appartenant Langlois à l'enseigne AU DAUPHIN...» (AN, Q1 1099-3 f°40 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl.4).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

  • Moreau-Joubert, (AN, F/31/7/161).

Occupants

  • Argent (d') de Deux-Fontaines, Adélaïde-Françoise, épouse de Jean-Charles-Joseph de Dienne du Puy de Cheilade, n°285 (Imp.) (1808).

Adélaïde-Françoise d'Argent de Deux-Fontaines (?, 1790 – Paris, 1860) fille du marquis Arnoult d'Argent. (C. Pris, Minutier central, art. 5226, MC/ET/XLVI/675 ; Geneanet, pierfit).

  • Blot, Mme,n°117 (Tuileries) (1799).
  • Café Richard, n°116 (Tuileries) (Voir Affiches, 1793, 1794), s. n° (Police, 1795).

« Vente à l'amiable, rue St Honoré, n°116, près de la rue de l'Échelle, maison du Café Richard, d'une berline, chevaux de cr. et de cabriolet, harnais et slles, brides, coffres à avoine et autres, auges de jardin garnies de fleurs, orangers, couvertures, lits et sangles, traversins, tables etc. » (Affiches, 11 octobre 1793, p. 4298-4299),

« Au café Richard, rue Honoré, un particulier est venu vers les 7 heures du soir et a parlé de la Maison-Égalité. Il a dit que cet endroit était le lieu où la contre-révolution était en permanence… Cet homme est mis à la plus grande surveillance. » (Rapport de police, 25 nivôse an III [15 janvier 1795], cité par Schmidt, Tableaux, t. 2, p. 263).

Note : Les annonces, celle anonyme, ci-dessus, et celle de Moulins, ci-dessous, confirment l'adresse du café au n°116 (Tuileries) en 1793 et 1794. Les almanachs de 1798, 1799 et 1800 indiquent Richard, limonadier, aux n°112-113 (Tuileries), soit sauf erreur de correspondance de numéros, deux maisons plus loin.

  • Cotterel, homme de loi, n°116 (Tuileries) (1800).
  • Depresle, mercier, n°285 (Empire) (1805).
  • Dienne (de) du Puy de Cheylades, Jean-Charles-Joseph, secrétaire-greffier, Conseil d’État, n°285 (Empire) (1808).

Jean-Charles-Joseph de Dienne du Puy de Cheilade (Anvers, 1776 - ? , 1851), lieutenant d'artillerie (1792), lieutenant-colonel (1800), attaché au Conseil d'État (1802), contracte mariage avec Adélaïde-Françoise d'Argent le 4 octobre 1808 (C. Pris, Minutier central, art. 5226, MC/ET/XLVI/675). Il devient ensuite secrétaire général de la Préfecture de Police (1815) (Geneanet, pierfit).

  • Fancier, orfèvre bijoutier, n°507 (Royal) (1788).

Il peut s'agir de Foncier, bijoutier ultérieurement n°127 (S. Gardes françaises) en 1803, ou d'un quasi-homonyme.

  • Gaude, M., n°117 (Tuileries) (1799), Gaudy, M., n°285 (Empire) (1805).
  • Goendorf (de), M. n°508 (Royal) (Lesclapart, 1787).
  • Moulins, ctn, n°116 (Tuileries) (1794).

Vend lit de damas de 3 couleurs à la Polonoise, de 4 pieds et demi avec sa courtepointe, couchette et roulettes à équerres et 10 pieds et demi de hauteur. Le lit est presque neuf prix 1600 livres r. Honoré n° 116, coin r. de l'Echelle, au 1er, café Richard. (Affiches, 7 brumaire an III [28 octobre 1794], p. 543-544).

  • Parvillée, cordonnier, n°118 (Tuileries) (1805).
  • Thévenin, marchand de fer pour meubles, n°506 (1788), près les Grandes Écuries, s.n° (Tablettes 1789), , n°507 (1790), mercier n°508 (Royal) (1791).

Thévenin, citoyen, n°507, ("citoyen actif" n°570 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).

  • Vergennes (de), M., n°285 (Empire) (1805).

Résidents

  • Couppé, Gabriel-Hyacinthe, président du tribunal de Lannion, député des Côtes-du-Nord à l'Assemblée Nationale Constituante, réside alors n°64 rue Helvétius [Sainte-Anne] (4-90). Membre de la Convention Nationale, il réside « n°116 [Tuileries] rue Saint-Honoré, près les petites écuries » (12-92, 4-93), puis Maison de Suède, rue du Bouloi jusqu'à sa démission (Id., 12-93).
  • Pellissier, Marie-Denis, médecin à Saint-Remi, député des Bouches-du-Rhône, membre de la Convention Nationale il réside « n°115 [Tuileries] rue Saint-Honoré, chez le limonadier » pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).
  • Salmon, Gabriel-René-Louis, notaire, administrateur du département, député de la Sarthe à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement hôtel d'Angleterre rue du Mail, puis n°116 [Tuilerie], rue Saint-Honoré (12-91, 8-92). Membre de la Convention Nationale, il réside « n°116 [Tuileries] rue Saint-Honoré » pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).
  • Palasne de Champeaux, Julien, président du tribunal de Saint-Brieuc, député des Côtes-du-Nord à l'Assemblée Nationale Constituante, réside alors hôtel du Petit Charroi, 8 rue de la Sourdière (4-90). Membre de la Convention Nationale, il réside « n°116 [Tuileries] rue Saint-Honoré, près les petites écuries » pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
n°260 (Empire)
n°258 (Empire)
n°256 (Empire)
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°287 (Empire)
n°285 (Empire)
n°283 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. Atlas de la censive du Roi, Quatrième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 17 v°, pl. 4) Voir le plan.
  2. 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 13 (AN, F/31/73/38). Voir le plan parcellaire en ligne.