« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°337 (Empire) » : différence entre les versions

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<small>Jean Doazan, (1759-1800) est sous-fermier général de son père Pierre-Éloi Doazan. Comme lui, franc-maçon, membre de la loge "L'Olympique de la parfaite estime", comme Nervet et [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°348 (Empire)| '''Savalette de Lange''']] (BNF, ''FM Fichier Bossu'', Gallica), il témoigne au procès des émeutes versaillaises d'octobre 1789 : « Sieur Jean Doazant, âgé de trente ans, l'un des fermiers généraux de Sa majesté & capitaine de la garde nationale parisienne du bataillon des Feuillants, première compagnie, demeurant à Paris, rue Saint-Honoré, n° 449 (Anonyme, ''Procédure criminelle'', vol. 2, p. 153).<br>
<small>Jean Doazan, (1759-1800) est sous-fermier général de son père Pierre-Éloi Doazan. Comme lui, franc-maçon, membre de la loge "L'Olympique de la parfaite estime", comme Nervet et [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°348 (Empire)| '''Savalette de Lange''']] (BNF, ''FM Fichier Bossu'', Gallica), il témoigne au procès des émeutes versaillaises d'octobre 1789 : « Sieur Jean Doazant, âgé de trente ans, l'un des fermiers généraux de Sa majesté & capitaine de la garde nationale parisienne du bataillon des Feuillants, première compagnie, demeurant à Paris, rue Saint-Honoré, n° 449 (Anonyme, ''Procédure criminelle'', vol. 2, p. 153).<br>
« Doazan fils, fermier général, petit hôtel de Noailles, s. n° » ("citoyen actif" n°327 sur la ''Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries'', 1790).<br>
« Doazan fils, fermier général, petit hôtel de Noailles, s. n° » ("citoyen actif" n°327 sur la ''Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries'', 1790).<br>
Jugé au procès des fermiers généraux il se trouve remis en liberté « après mûr examen et des renseignements précis sur sa conduite révolutionnaire. » (Y. Durand, op. cit., p. 628 ; Wikipedia, ''Ferme générale''). Il demeure, comme ses parents, au Petit Hôtel de Noailles, avec Anne-Marie-Élizabeth Baconnière de Salverte (1766-1803), épousée en 1786, et leurs deux enfants.
Jugé au procès des fermiers généraux il se trouve remis en liberté « après mûr examen et des renseignements précis sur sa conduite révolutionnaire. » (Y. Durand, op. cit., p. 628 ; Wikipedia, ''Ferme générale''). Il demeure, comme ses parents, au Petit Hôtel de Noailles, avec Anne-Marie-Élizabeth Baconnière de Salverte (1766-1803), épousée en 1786, et leurs deux enfants.
M. Doazan [sans indication de prénom]. Il fait porter le 29 septembre 1789 à la Monnaie de Paris 132 marcs, 7 onces, 12 deniers de vaisselle d'argent (''Journal de Paris'', 20 octobre 1789, Supplément).
M. Doazan [sans indication de prénom]. Il fait porter le 29 septembre 1789 à la Monnaie de Paris 132 marcs, 7 onces, 12 deniers de vaisselle d'argent (''Journal de Paris'', 20 octobre 1789, Supplément).
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Version du 23 janvier 2020 à 22:54

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Avertissement : Dans ce segment Sud-Ouest de la rue Saint-Honoré, du fait de l'imprécision graphique de l'Atlas du terrier des censives du Roi (ca 1720), des allotissements des biens nationaux et des destructions consécutives, l'enchaînement des correspondances de numéros proposé ici ne doit être envisagé que comme une hypothèse.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°276-277 n°450 n°64 n°337 n°223
Rattachement Terrier de la censive du Roi [1] Paroisse Saint-Roch Section Tuileries 1er Arrondissement (ancien) [2] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Quelques occupants sont cités au n°449 (Kreenfeldt). Toutefois le n°449 a été attribué par les experts de la Ville à la maison contigüe, propriété des Feuillants, louée à Grivaud et Geoffroy. Pour conserver la cohérence, cette parcelle n'est désignée que par le numéro 450 de type Royal-Kreenfeldt, d'ailleurs retenu par Prévost-Wattin en 1788.

Caractéristiques

PETIT HÔTEL DE NOAILLES

Propriétaire(s) avant 1789

  • Bertin, Pierre-Vincent (1703).

« 278 Maison à porte cochère,appartenant au . Bertin.
Messire Pierre Vincent Bertin, conseiller secrétaire du Roi ... en a passé déclaration...le 3 mars 1703... » (AN, Q1 1099-3 f°35 v°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl.4)

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

  • Périac, (AN, F/31/7/177).

Occupants

  • Clusat (Cluseau), Jean, chirurgien, n°451 (1788), Cluzat, n°449 (Al. Royal, 1790, p. 616) (Al. National, an II, p. 488).

Jean Cluzeau, maître en chirurgie, demeure hôtel de Noailles. Il est cité dans un acte de juin 1787, ainsi que Daniel Tostain, chirurgien, rue Saint-Honoré, s. n° (AN, Tutelles, Y 5154B, f°327).

  • Dabergier, petit Hôtel de Noailles, (Étrennes, p. 22).(1790).
  • Doazan, Pierre-Éloi, fermier général, n°449 (1788, 1791), « M. Doazan, fermier général "au petit hôtel de Noailles". », (Al. Royal,1790, p.558).

Pierre-Éloi Doazan, (Bordeaux, 1734 – Bordeaux, 1784 ou Ivoy (Cher) 1793), avocat à Bordeaux, fermier général en 1781, secrétaire du Roi, administrateur de la Caisse d'escompte, franc-maçon (A. Le Bihan, « Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France : (fin du XVIIe siècle) », Mémoires et documents, Commission d'histoire économique et sociale de la Révolution française, B. N., Paris, Vol. 19, 1966, p. 168). Il est l'époux de Anne Bertrand décédée en 1795, avec qui il a six enfants dont Jean Doazan, l'aîné, fermier général adjoint. (Y. Durand, op. cit. p. 628 ; Wikipedia, La Ferme Générale). Capitaine d'un bataillon des Feuillants en 1789.
Doazan père, fermier général, n° 449, ("citoyen actif" n°226 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790). Parfois indiqué comme décédé en 1784 à Bordeaux, mais connu comme acquéreur du domaine des manufactures et du château d'Ivoy (Cher) en 1791, il se serait en réalité suicidé en août 1793 (« La voix du Patrimoine de l'Industrie », sur atfaubois.org,‎ juillet 2011, p. 6).
Locataire de la « maison dite "le petit hôtel de Noailles", n°64, 337 nouveau, origine du domaine des Feuillants, louée par bail le 28 septembre 1789, sous-louée le 18 juin 1793 : le corps du logis de devant au Cn Samson et le reste au Cn Porchet. » (Sommier, Art. 167, p. 43-44).
La sous-location de juin 1793 qui concerne l'ensemble des locaux du petit hôtel de Noailles semble accréditer l'hypothèse du suicide et marquer le départ des Doazan de la r. Saint-Honoré.

  • Doazan, Jean, fils, fermier général, n°449 (1788), « M. Doazan son fils, fermier général "au petit hôtel de Noailles". », (Al. Royal, 1790, p.558).

Jean Doazan, (1759-1800) est sous-fermier général de son père Pierre-Éloi Doazan. Comme lui, franc-maçon, membre de la loge "L'Olympique de la parfaite estime", comme Nervet et Savalette de Lange (BNF, FM Fichier Bossu, Gallica), il témoigne au procès des émeutes versaillaises d'octobre 1789 : « Sieur Jean Doazant, âgé de trente ans, l'un des fermiers généraux de Sa majesté & capitaine de la garde nationale parisienne du bataillon des Feuillants, première compagnie, demeurant à Paris, rue Saint-Honoré, n° 449 (Anonyme, Procédure criminelle, vol. 2, p. 153).
« Doazan fils, fermier général, petit hôtel de Noailles, s. n° » ("citoyen actif" n°327 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).
Jugé au procès des fermiers généraux il se trouve remis en liberté « après mûr examen et des renseignements précis sur sa conduite révolutionnaire. » (Y. Durand, op. cit., p. 628 ; Wikipedia, Ferme générale). Il demeure, comme ses parents, au Petit Hôtel de Noailles, avec Anne-Marie-Élizabeth Baconnière de Salverte (1766-1803), épousée en 1786, et leurs deux enfants. M. Doazan [sans indication de prénom]. Il fait porter le 29 septembre 1789 à la Monnaie de Paris 132 marcs, 7 onces, 12 deniers de vaisselle d'argent (Journal de Paris, 20 octobre 1789, Supplément).

  • Laurent, François, artiste-peintre, n°64 (Tuileries) (Artistes, 1801)
  • Porchet (Porchelle), sous-locataire, traiteur-restaurateur (1793), maître d'hôtel garni.

« Maison dite Petit hôtel de Noailles, louée par bail le 28 septembre 1789 à feu Doazan qui l'a sous-louée le 18 juin 1793 : le corps du logis de devant au Cn Samson et le reste au Cn Porchet. (Sommier, t.1, art. 167, p. 43-44).
« Porchel, traiteur-restaurateur, r. Honoré, n°64, presque vis-à-vis le petit hôtel de Noailles, [deux maisons portent ce nom] donne à manger chez lui, fait noces et festins, porte en ville et tient maison meublée à louer, le tout à juste prix. » (Affiches, 4 germinal an II [24 mars 1794], p. 6788).
Note : Dans la rue Saint-Honoré, il existe trois maisons nommées "Hôtel de Noailles", la présente maison, sa voisine ou "Grand hôtel de Noailles et l'autre presqu'en face, n°314 (Royal) nommée "Ancien Hôtel de Noailles" ou également "Petit Hôtel de Noailles".

  • Samson, sous-locataire (1793).

« Maison dite Petit hôtel de Noailles, louée par bail le 28 septembre 1789 à feu Doazan qui l'a sous-louée le 18 juin 1793 : le corps du logis de devant au Cn Samson et le reste au Cn Porchet. (Sommier, t.1, art. 167, p. 43-44).

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
n°348 (Empire)
n°346 (Empire)
n°344 (Empire)
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°339 (Empire)
n°337 (Type Empire)
n°335 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 023 v° pl. 5) Voir le plan.
  2. 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). Voir le plan parcellaire en ligne.