« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°371 (Empire) » : différence entre les versions

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==Numéros successifs de la parcelle==
==Numéros successifs de la parcelle==
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
<small>'''Avertissement''' : Dans ce segment Sud-Ouest de la rue Saint-Honoré, l'imprécision graphique de l'Atlas du terrier des censives du Roi (ca 1720), l'ancienneté, par rapport au premier numérotage de type Royal (1780), des attributions de propriété et de location qui y figurent, l'importance des superficies des couvents et enfin la médiocrité des informations liées aux allotissements consécutifs à leur nationalisation justifient que l'enchaînement des correspondances de numéros proposé ici ne puisse être envisagé que comme une hypothèse</small>.
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==Propriétaire(s) avant 1789==
==Propriétaire(s) avant 1789==
« Maison des Dames de l'Assomption, n°19 et 371 nouveau (porte en note Add. "N° 412"), vendue le 4 avril 1791 au Cn Blaise Desgoffes, Md de vins, terrasse des Feuillants, louée à la Ctne Senozan. » ''Sommier des Biens Nationaux'', Art. 146, p. 35.
« Maison des Dames de l'Assomption, n°19 [Tuileries] et 371 nouveau [i-e Empire] (porte en note Add. N°412 [i.e Royal]), vendue le 4 avril 1791 au Cn Blaise Desgoffes, marchand de vins, terrasse des Feuillants, louée à la Ctne Senozan. » (''Sommier des Biens Nationaux'', Art. 146, p. 35).
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
Vraisemblablement la famille Degoffes (orthographe à vérifier).
'''Desgoffes''', Blaise, acquéreur de cette maison en 1791.
==Propriétaires à partir de 1810==
==Propriétaires à partir de 1810==
Des Gauffres [Desgoffes] AN, F/31/7/199.
Des Gauffres [Desgoffes (orthographe à vérifier)] (AN, F/31/7/199).
==Occupants==
==Occupants==
* Les Dames de l'Assomption jusqu'à leur expulsion, en 1791, en particulier Mmes Le Coq, supérieure, Deschenets et de Laistre, conseillères, de Beyne de Neuville, vicaire, Graverie, secrétaire. (Delarc, ''L'Église'', t. 2 p. 288).
<small>'''Avertissement''' : La localisation dans cette parcelle des occupants mentionnés ci-dessous avec, seulement, un numéro de type royal et/ou de type sectionnaire est fonction de l'hypothèse sur la correspondance des numéros proposée dans le tableau de haut de page. Elle nécessite une validation par d'autres sources.
* 1788-1791 : n°412, Pardi, luthier (1788) (L. Grillet, ''Les ancêtres du violon et du violoncelle, les luthiers et les fabricants d’archets'', Paris, C. Schmid, 1901, t. 2, p. 290). N°413 (P) (H) M. d'Arnouville (L), Mmes et Delles d'Angivillers, d'Arnouville, de Noailles, Prébois, Richer-Serifis, Souchet, Taitbout.
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* 1791 : Desgoffes prop. Md de vin (1791), M. d'Invau, ancien ministre d’État (L) (P) (H), Mme Senozan, Anne-Nicole de Lamoignon de Malesherbes (Paris, 1718 - Paris, 1794), veuve du marquis Jean Antoine Olivier de Sénozan, locataire de Desgoffes.
* Les Dames de l'Assomption jusqu'à leur expulsion, en 1791, en particulier Mmes '''Le Coq''', supérieure, '''Deschenets''' et '''Laistre (de)''' , conseillères, de '''Beyne de Neuville''', vicaire, '''Graverie''', secrétaire. (Delarc, ''L'Église'', t. 2 p. 288).
* 1798 : Laloué, épicier ; Vivin, loueur de voiture.
 
* 1804-1806 : Pitard (et an XII), tapissier, Md de meubles (Pitard, tapissier - miroitier, "maison attenante à l'Assomption" N°19, Facture de 1804, BHVP).
* 1788-1791 : n°412, . N°413 (P) (H) M. '''Arnouville (d')'''(L), Mmes et Delles '''Angivillers (d')''', '''Arnouville (d')''', '''Noailles (de)''', '''Prébois''', '''Richer-Serifis''', '''Souchet''', '''Taitbout'''.
* 1806: Lepron, boucher.
* 1807 : Nollet.
* '''Invau (d')''', M., ancien ministre d’État, n°412 (Royal) (Lesclapart, Prévost, Hénin),
 
Mme '''Senozan (de)''', née '''Lamoignon de Malesherbes (de)''', Anne-Nicole (Paris, 1718 - Paris, 1794), veuve du marquis Jean Antoine Olivier de Sénozan, locataire de Desgoffes.
* '''Laloué''', épicier, n°19 (Tuileries) (1798).
* '''Lepron''', boucher, n°371 (Empire) (1806).
* '''Nollet''', M. n°371 (Empire) (1807).
* '''Pardi''', luthier, n°412 (Royal) (1788) (L. Grillet, ''Les ancêtres du violon et du violoncelle, les luthiers et les fabricants d’archets'', Paris, C. Schmid, 1901, t. 2, p. 290).
* '''Pitard''', tapissier, marchand de meubles,  n°19 (Tuileries) (1804, an XII), n°371 (Empire) (1806).
 
<small>Pitard, tapissier - miroitier, "maison attenante à l'Assomption" N°19, (Facture de 1804, BHVP, Ephémères).</small>
 
* '''Vivin''', loueur de voiture, n°19 (Tuileries) (1798).
==Résidents==
==Résidents==
* '''Courtois''', Edme-Bonaventure, receveur d'Arcis-sur-Aube, député de l'Aube à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement n°20 Palais-Royal, puis hôtel de Mouÿ, rue Dauphine ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-91, 8-92]]). Membre de la Convention Nationale il continue de résider à ce dernier endroit ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93, 12-93]]) et, en fin de législature, « À l'Assomption » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-94]]). Membre du Conseil des Anciens, il réside 48 rue du Faubourg-Saint-Honoré ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|4-96, 12-98]]).
* '''Courtois''', Edme-Bonaventure, receveur d'Arcis-sur-Aube, député de l'Aube à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement n°20 Palais-Royal, puis hôtel de Mouÿ, rue Dauphine ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-91, 8-92]]). Membre de la Convention Nationale il continue de résider à ce dernier endroit ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93, 12-93]]) et, en fin de législature, « À l'Assomption » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-94]]). Membre du Conseil des Anciens, il réside 48 rue du Faubourg-Saint-Honoré ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|4-96, 12-98]]).

Version du 6 avril 2019 à 14:09

Chapelle de l'Assomption, ca 1710

__SHOWFACTBOX__

PAGE EN COURS DE RÉDACTION (AVRIL 2019)

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Avertissement : Dans ce segment Sud-Ouest de la rue Saint-Honoré, l'imprécision graphique de l'Atlas du terrier des censives du Roi (ca 1720), l'ancienneté, par rapport au premier numérotage de type Royal (1780), des attributions de propriété et de location qui y figurent, l'importance des superficies des couvents et enfin la médiocrité des informations liées aux allotissements consécutifs à leur nationalisation justifient que l'enchaînement des correspondances de numéros proposé ici ne puisse être envisagé que comme une hypothèse.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°264 (en partie) n°412-413 n°19 n°371 n°265
Rattachement Terrier de la censive du Roi [1] Paroisse Saint-Roch Section Tuileries 1er Arrondissement (ancien) [2] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Taxil fait correspondre le n°371 (Empire) de 1834, devenu n°265 en 1903, avec le n°412, ancien, c'est à dire de type royal.

Caractéristiques

COUVENT DES DAMES DE L'ASSOMPTION

« C'est dans le Couvent des Dames de l'Assomption que se retiraient certaines dames de la Cour sous l'ancien régime. » (Hillairet). Le bâtiment conventuel est transformé en caserne en 1793, puis détruit. L'église devient lieu de stockage de décors et retrouve sa destination première sous l'Empire. Subsistent encore, à l'angle de l'actuelle rue Cambon, la chapelle, devenue église Sainte-Madeleine, depuis 1850 église des Polonais résidant à Paris, et le bâtiment de deux étages, situé aujourd'hui au n° 263 bis [actuel] de la r. Saint-Honoré, le long de l'église (Delarc, L'Église, t. 2 p. 287).

L'immeuble XVIIIe sur la rue Saint-Honoré a été démoli et reconstruit au XIXe. Il se trouve aujourd'hui sur la parcelle cadastrée BD 65.

Propriétaire(s) avant 1789

« Maison des Dames de l'Assomption, n°19 [Tuileries] et 371 nouveau [i-e Empire] (porte en note Add. N°412 [i.e Royal]), vendue le 4 avril 1791 au Cn Blaise Desgoffes, marchand de vins, terrasse des Feuillants, louée à la Ctne Senozan. » (Sommier des Biens Nationaux, Art. 146, p. 35).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Desgoffes, Blaise, acquéreur de cette maison en 1791.

Propriétaires à partir de 1810

Des Gauffres [Desgoffes (orthographe à vérifier)] (AN, F/31/7/199).

Occupants

Avertissement : La localisation dans cette parcelle des occupants mentionnés ci-dessous avec, seulement, un numéro de type royal et/ou de type sectionnaire est fonction de l'hypothèse sur la correspondance des numéros proposée dans le tableau de haut de page. Elle nécessite une validation par d'autres sources.

  • Les Dames de l'Assomption jusqu'à leur expulsion, en 1791, en particulier Mmes Le Coq, supérieure, Deschenets et Laistre (de) , conseillères, de Beyne de Neuville, vicaire, Graverie, secrétaire. (Delarc, L'Église, t. 2 p. 288).
  • 1788-1791 : n°412, . N°413 (P) (H) M. Arnouville (d')(L), Mmes et Delles Angivillers (d'), Arnouville (d'), Noailles (de), Prébois, Richer-Serifis, Souchet, Taitbout.
  • Invau (d'), M., ancien ministre d’État, n°412 (Royal) (Lesclapart, Prévost, Hénin),

Mme Senozan (de), née Lamoignon de Malesherbes (de), Anne-Nicole (Paris, 1718 - Paris, 1794), veuve du marquis Jean Antoine Olivier de Sénozan, locataire de Desgoffes.

  • Laloué, épicier, n°19 (Tuileries) (1798).
  • Lepron, boucher, n°371 (Empire) (1806).
  • Nollet, M. n°371 (Empire) (1807).
  • Pardi, luthier, n°412 (Royal) (1788) (L. Grillet, Les ancêtres du violon et du violoncelle, les luthiers et les fabricants d’archets, Paris, C. Schmid, 1901, t. 2, p. 290).
  • Pitard, tapissier, marchand de meubles, n°19 (Tuileries) (1804, an XII), n°371 (Empire) (1806).

Pitard, tapissier - miroitier, "maison attenante à l'Assomption" N°19, (Facture de 1804, BHVP, Ephémères).

  • Vivin, loueur de voiture, n°19 (Tuileries) (1798).

Résidents

  • Courtois, Edme-Bonaventure, receveur d'Arcis-sur-Aube, député de l'Aube à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement n°20 Palais-Royal, puis hôtel de Mouÿ, rue Dauphine (12-91, 8-92). Membre de la Convention Nationale il continue de résider à ce dernier endroit (12-92, 4-93, 12-93) et, en fin de législature, « À l'Assomption » (12-94). Membre du Conseil des Anciens, il réside 48 rue du Faubourg-Saint-Honoré (4-96, 12-98).

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
Du n°396 (Empire) au n°384 (Empire)
n°382 (Empire)
n°380 (Empire) Rue Neuve-du-Luxembourg
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°373 (Empire)
n°371 (Empire)
n°369 (Empire) Rue Neuve-du-Luxembourg (Segment Sud) [3]

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. Atlas de la censive du Roi, Sixième plan de la rue Saint-Honoré (AN, Q1 1099/3, fol. 28 v°)Voir le plan.
  2. 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 7-8 (AN, F/31/73/33). Voir le plan parcellaire en ligne.
  3. Percée en 1807.