« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°404 (Empire) » : différence entre les versions

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Devenu chirurgien en chef à l'hôpital Baujon, il déménage à l'hôtel Chimay, n°17 boulevard de la Madeleine (Al. Impérial, 1810, p. 829). Il reste chirurgien de l'hôpital Beaujon de l'an IV [1796] jusqu'en 1826 (Dr C. Fournel, ''L'hôpital Beaujon depuis son origine jusqu'à nos jours'', Paris, Dentu, 1884, p. 105. Lire sur Gallica).</small>
Devenu chirurgien en chef à l'hôpital Baujon, il déménage à l'hôtel Chimay, n°17 boulevard de la Madeleine (Al. Impérial, 1810, p. 829). Il reste chirurgien de l'hôpital Beaujon de l'an IV [1796] jusqu'en 1826 (Dr C. Fournel, ''L'hôpital Beaujon depuis son origine jusqu'à nos jours'', Paris, Dentu, 1884, p. 105. Lire sur Gallica).</small>
* '''la Harpe (de)''', Académicien, n°371 (Royal) (Prévost 1788) (H s. N°).
* '''la Harpe (de)''', Jean-François, académicien, n°371 (Royal) (Prévost 1788) (H s. N°).
 
<small>Jean-François Delharpe ou Delaharpe (1739-1803), tragédien, traducteur, critique littéraire au Mercure de France, auteur de la ''Correspondance littéraire'' (1774-1791). Il ouvre en 1786 au Lycée un cours de littérature qu'il reprend sous le Consulat après avoir été arrêté comme suspect en 1793. (''Larousse du XXe siècle'', 1931, t. IV, p. 299, portrait).
 
François de La Harpe reçoit deux pensions sur le Trésor royal, la première depuis 1775, « à titre de gratification annuelle, la seconde en considération de ses travaux littéraires, et pour l'encourager à les continuer. » L'ensemble se monte à 3 000 livres en 1789. (''État des pensions'', Troisième classe, p. 379).</small>
* '''Lejeas''', Marie-Antoinette, épouse d'Antoine-Bernard Finot, n°404 (Empire) (1808).
* '''Lejeas''', Marie-Antoinette, épouse d'Antoine-Bernard Finot, n°404 (Empire) (1808).
* '''Letourneur''', épicier, n°52 (Place-Vendôme) (1798, 1803).
* '''Letourneur''', épicier, n°52 (Place-Vendôme) (1798, 1803).

Version du 21 février 2019 à 23:11

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°10 n°370-373 n° 46-52 n°404 404
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Section Place-Vendôme 1er Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration de la parcelle terrier n°10 et de la parcelle n°404 (Empire).
  • Présence continue de Lacaze de 1789 au n°373 (Royal) à 1803, n°46 (Place-Vendôme).

Caractéristiques

Maison XVIIIe conservée sur la parcelle aujourd'hui cadastrée BC 1.

Propriétaire(s) avant 1789

Lacaze, Félix, chirurgien, achète cet hôtel particulier parcelle 10 en 1789 à Mme Lemoine. (Terrier, 1772, Pl. 10, tome II/1, p. 134).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Vraisemblablement le Dr Lacaze.

Propriétaires à partir de 1810

Conchy (de), veuve (AN, F/31/6/174).

Occupants

  • Bouteleux, mercier, n°50 (Place-Vendôme) (1803).
  • Bouyn, Chef de bureau de la Loterie Nationale, n°46 (Place-Vendôme)(1803).
  • Dhervilly, Cit. n°372 (Royal)(1793).

Vend une jument baie de selle et cab. (Affiches, 15 juillet 1793, p. 2973).

  • Doré, Nicolas, vitrier, n°373 (Royal) (1793), juré spécial au Tribunal Criminel (Al. National, 1793, p. 226), , n°49 (Place-Vendôme) (1798).
  • Dupont, M. R. n°372 (Royal) (1790) (Lesclapart).

Il a fait déposer le 10 décembre 1789 à la Monnaie de Paris de la vaisselle d'argent pour 7 marcs, 5 onces, 4 deniers, 12 g. (Journal de Paris, 31 décembre 1789, Supplément, p. lxiij).

  • Evrard, poêlier, n°47 (Place-Vendôme) (1798).
  • Finot Antoine-Bernard, conseiller référendaire de première classe à la Cour des Comptes puis député, n°404 (Empire) (1808).

Antoine-Bernard Finot (Dijon, 1750 - Paris, 1818), trésorier payeur général sous le Premier empire, conseiller référendaire à la Cour des Comptes, député de l'Yonne au Corps législatif Impérial, vote la déchéance de Napoléon. Époux en 1776 de Marie-Antoinette Lejeas, il a 5 enfants (Robert et Cougny, Dictionnaire, t. 3, p. 4 ; Geneanet, jbisseau).

  • Lacaze de Pélarouy, Chirurgien (Tab. 1791, "Art"), n°46 (Place-Vendôme) (an V, 1803).

François Lacaze, chirurgien-major, consultant des camps et armées du roi, premier chirurgien de Mgr le Comte d'Artois est l'époux de Jacqueline-Julienne Peelmant, décédée début mars 1788, r. et porte St Honoré (Journal de Paris, 16 mars 1788, p. 36).

Devenu chirurgien en chef à l'hôpital Baujon, il déménage à l'hôtel Chimay, n°17 boulevard de la Madeleine (Al. Impérial, 1810, p. 829). Il reste chirurgien de l'hôpital Beaujon de l'an IV [1796] jusqu'en 1826 (Dr C. Fournel, L'hôpital Beaujon depuis son origine jusqu'à nos jours, Paris, Dentu, 1884, p. 105. Lire sur Gallica).

  • la Harpe (de), Jean-François, académicien, n°371 (Royal) (Prévost 1788) (H s. N°).

Jean-François Delharpe ou Delaharpe (1739-1803), tragédien, traducteur, critique littéraire au Mercure de France, auteur de la Correspondance littéraire (1774-1791). Il ouvre en 1786 au Lycée un cours de littérature qu'il reprend sous le Consulat après avoir été arrêté comme suspect en 1793. (Larousse du XXe siècle, 1931, t. IV, p. 299, portrait).

François de La Harpe reçoit deux pensions sur le Trésor royal, la première depuis 1775, « à titre de gratification annuelle, la seconde en considération de ses travaux littéraires, et pour l'encourager à les continuer. » L'ensemble se monte à 3 000 livres en 1789. (État des pensions, Troisième classe, p. 379).

  • Lejeas, Marie-Antoinette, épouse d'Antoine-Bernard Finot, n°404 (Empire) (1808).
  • Letourneur, épicier, n°52 (Place-Vendôme) (1798, 1803).
  • Madelin, papetier n°52 (Place-Vendôme) (1803), n°404 (Empire) (1806).
  • Malleron, maître de maison garnie, n°48 (1798) puis 50 (1803) (Place-Vendôme).
  • Michel, Jean-François, homme de loi, électeur département de Paris, n°372 (Royal)(1790), assesseur du Tribunal de Paix, n°52 (Place-Vendôme) (an IV).
  • Picqué, Chef de division de la Loterie Nationale, n°404 (Empire) (1806)
  • Précorbin, Mme, n°373 (Royal).
  • Souel, marchand de dentelles n°372 (Royal)(1788, Tab. 1789).

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°406
n°404
n°402
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
Rue Saint-Florentin n°377
n°377
n°377

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. 3ème Quartier, Place-Vendôme ; Ilots 3 et 4 (AN, F/31/74/27). Voir le plan parcellaire en ligne.