Rue Saint-Honoré - Parcelle n°257 (Empire)
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
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Numéro | n°6 | n°542-544 | n°147-150 | n°257 | N.S. (Emprise r. de Rohan) |
Rattachement | Terrier de l'Archevêché [1] | Paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois | Section Tuileries | 1er Arrondissement (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
Caractéristiques, historique
Cette maison n°257 (Empire) rue Saint-Honoré sur une surface de 87 m² est expropriée puis définitivement démolie au plus tard en 1854 dans le cadre des opérations de percement du deuxième tronçon de la rue de Rivoli, décidée en 1848. Son propriétaire et les locataires du moment : Les Hospices de Chartres, prop., Wickmann, princ. Loc., Wickmann, bandagiste, bénéficient d'indemnités d'éviction fixées par un jury souverain [3].
Comme l'indiquent les plans d'expropriation, le projet d'urbanisme initial prévoie ici l'élargissement de l'emprise de la rue de Rohan [4].
Propriétaire(s) avant 1789
- Hospice des Quinze-Vingts depuis saint Louis jusqu'au 30 décembre 1779. La maison située sur cette parcelle, attenante à la chapelle de l'hospice est détruite en même temps que la chapelle au plus tard en juin 1780.
- Société des Quinze-Vingts, acquéreur de l'ensemble de l'enclos des Quinze-Vingts.
Note : Cette maison ayant été reconstruite par Seguin et Cie sur une portion de l'ancien enclos des Quinze-Vingts entièrement acheté par Seguin et Cie le 30 décembre 1779, il semble que la Société des Quinze-Vingts soit une société écran de Seguin et Cie. En effet à la date de la vente à Belleveret, l'hospice a déménagé rue de Charenton depuis juin 1780 et n'a plus de droits sur les terrains.
- Belleveret, Pierre, ancien écuyer de la maison de la Reine et Élisabeth-Charlotte Blasset, son épouse, demeurant rue de Sèvres, achètent à la société des Quinze-Vingts le 27 décembre 1781 une maison neuve construite par Seguin et Cie sur une portion de terrain de l'ancien enclos des Quinze-Vingts (AN, Minutier central, LXXI, cité par J. de la Monneraye, Terrier,..., t. 2, p. 269, col. 2), parcelle n°6 rue Saint-Honoré, superficie 25 toises en 1786 (Brette, Atlas, op. cit. Feuille 15 bis, tableau de renvoi).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Non identifié.
Propriétaires à partir de 1810
Non identifié en 1810. Les hospices de Chartres propriétaire en 1854, expropriés.
Occupants
- Brachet, mercier, n°147 (Tuileries) (1798).
- Douenne, tailleur, n°148 (Tuileries) (1798).
- Lacoretterie, dessinateur de sujets historiques, n°543 [K ?] (Alm. Beaux-Arts, 1803, p. 150).
- Ladoucette, chirurgien, vis-à-vis la rue de Richelieu, s. n° (1791), noté Audoucette, dentiste, n°543 (Royal) (1791).
« Sur une invention de Ladoucette aîné, chirurgien-dentiste », (Affiches, Annonces et avis divers, n°51, 20 décembre 1780).
« La Doucette, rue Saint-Honoré, vis-à-vis la rue de Richelieu, aide-major de la Ville de Metz, expert dentiste, renommé pour les opérations de la main & par les connaissances particulières sur les maladies de la bouche. » (Tablettes, 1791, "Art").
Citoyen actif" n°370 de la section des Tuileries (Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, octobre 1790).
Il est vraisemblablement de la famille des soeurs Ladoucette, religieuses à la Conception.
- Lecomte, linger, n°147 (Tuileries) (1798), Lect [sic], marchand de toile linger n°257 (Empire) (1805).
- Lefevre, marchand de draps, n°543 (Royal) (1788, 1791).
Résidents
- Beauchamp, Joseph, juge du tribunal du district de Montluçon, député de l'Allier, membre de la Convention Nationale, il réside initialement hôtel de Bordeaux, 85 rue de Chartres (12-92, 4-93), puis « n°147 [Tuileries] rue Saint-Honoré » ( 12-93, 12-94).
- Geffroy, Jean-Baptiste, Avocat à la cour demeurant à Lyon, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, maison de M. Lefevre, marchand de drap, rue St Honoré en face de la rue de Richelieu, 543 [Royal], rue Saint-Honoré (1790-1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
Bibliographie
- Davioud, Gabriel-Jean-Antoine, Expropriations de 1852-1854 pour le prolongement de la rue de Rivoli, Recueil de dessins, Préfecture du département de la Seine, 2 vol. (Consulter en ligne sur le site des Bibliothèques spécialisées de Paris).
Visiter les parcelles voisines
Numéro pair vers l'Ouest | Parcelles en vis-à-vis côté Nord | Numéro pair vers l'Est |
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle côté Sud | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ A. Brette, Atlas des plans de la censive de l'Archevêché dans Paris, Paris, Imprimerie Nationale, 1906, Feuille n°15 bis Voir le plan.
- ↑ 4ème Quartier, Tuileries ; Ilot 18 (AN, F/31/73/40). Voir le plan parcellaire en ligne.
- ↑ AN, F/21/1707, Préfecture de la Seine, Ville de Paris, Registre des décisions du deuxième jury d'expropriation pour le prolongement de la rue de Rivoli (Arcades), 21 mars 1854 (4ème catégorie, 1ère feuille).
- ↑ Voir le plan des destructions et des créations des nouveaux ilots (1853).