Rue Saint-Honoré - Parcelle n°394 (Empire)

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Immeubles n°394 (Empire et actuel) à gauche 2 croisées et n°392 (Empire et actuel) à droite 3 croisées (D. Waquet, 2018)

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°16 n°362 n°63-64 n°394 n°394
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Section Place-Vendôme 1er Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • La parcelle n°16 (Terrier) anciennement propriété des Dames de la Conception, présente une configuration correspondant à la parcelle n°394 (Empire).
  • Continuité de la présence de Lherminier, sous-locataire de la boutique au n°362 (Royal) depuis 1785, occupant au n°63 (Place-Vendôme) de l'an II jusqu'en 1803, puis propriétaire de cette maison n°63 en l'an IV.

Caractéristiques

  • « Maison et dépendances situées à Paris, rue Saint-Honoré, n°362, provenant de la communauté des Dames religieuses de la Conception.

Cette maison consiste en un corps de logis sur la rue de deux croisées de face, double en profondeur, élevé d'un rez-de-chaussée, quatre étages carrés surmonté d'un fronton et grenier au-dessus pratiqué sous un comble couvert de tuiles à deux égouts avec chéneau en plomb sur la cour...
Ensuite une cour pavée de grès... En aile à gauche est un édifice renfermant l'escalier de même élévation que le susdit corps de logis...
A la suite une autre aile, élevée d'un rez-de-chaussée, d'un bas étage carré et grenier au-dessus avec comble.
Au fond de la cour est la continuité d'un petit corps de logis désigné dans la description de la maison tenue à loyer par Mme de La Bove, lequel est occupé par le commissionnaire du couvent.
Rez-de-chaussée : Ledit rez-de-chaussée est appliqué à une allée à solives apparentes et pavée en grès...A droite une boutique occupée par M. Lherminier, éperonnier... Dans l'aile basse est une forge plafonnée, carrelée, éclairée sur la cour par un châssis à deux vantaux... » (AN, Q2/119, Comité d'aliénation des biens nationaux, Maugin et Le Normand, Rapport d'expertise sur le 10ème lot, 3ème subdivision, Nord de Paris, Maison n°362 rue Saint-Honoré, 28 août 1790).

  • Maison XVIIIe conservée. Les maisons n°392 et 394 (Empire et actuel) se trouvent sur la parcelle actuelle BC 5.

Propriétaire(s) avant 1789

Religieuses de la Conception, propriétaires de la maison n°63 [S. Place-Vendôme] (Sommier des Biens nationaux, art 544, p. 170). Cette maison n°362 (Royal) est louée à Susillon qui occupe le troisième et sous loue la boutique au Sr Lherminier et le surplus à différents locataires en vertu du bail signé le 23 mars 1784 pour entrée en vigueur le 1er avril 1785. (AN, Q2/119, Id.)

Propriétaire(s) Révolution-Empire

  • Domaine national loue la maison n°65 (Place-Vendôme) au Cn Lherminier le 26 frimaire an II pour 3, 6, 9 années. (Sommier des Biens nationaux, art 544, p. 170).
  • Lherminier, y demeurant, achète cette maison au Domaine National le 2 messidor an IV.(Sommier des Biens nationaux, art 544, p. 170).

Propriétaires à partir de 1810

Non identifié dans (AN, F/31).

Occupants

  • Bourdon, homme de lettres, n°362 (Royal) (1790)

« Reçoit les souscriptions pour les Mémoires du Maréchal, duc de Richelieu, en 9 vol. Loge chez M. Souel, négociant, À LA CLEF D'OR, n°362. » (Journal de Paris, Supplément, n°71, 12 septembre 1790, p. iv).

  • Chauvet chirurgien, n°64 (Place-Vendôme)(1803).
  • Lherminier, éperonnier, n°360 (Royal) (1788) [2], n°362 (Royal (1790), n°63 (Halle) (an IV, 1798).

En 1785, Lherminier devient locataire de la seule boutique (AN, Q2/119), ce qui explique son autre adresse, vraisemblablement son domicile.
Commandant en second de la Garde nationale, section des Piques, domicilié, pour ordre, chez Brissault, commandant, au n°374 (Royal) (Al. National, an III, p. 424).
On note, de 1788 à 1798, Félix-Jacques-Charles Lherminier, éperonnier du Roi, loin de l'autre côté de la rue Saint-Honoré, aux Petites Écuries, n°497 (Royal), n°106 (Tuil.).

  • Lherminier, épicier, n°63 (Place-Vendôme) (1803).
  • Prin, Thérèse-Victoire, n°64 (Place-Vendôme) (1800).

Scellés apposés après décès de Thérèse-Victoire Prin, veuve de Pierre Bocquet, rue Honoré, n°64 (Pl. Vendôme), 5ème jour complémentaire an 8 (Journal du Palais, n°2, 10 vendémiaire an IX, p. 14).

  • Souel, négociant, n°362 (Royal), « vis-à-vis l'Assomption » (1790).

Loge chez lui, À LA CLEF D'OR, n°362, M. Bourdon (Journal de Paris, Supplément, n°71, 12 septembre 1790, p. iv).
En 1788, on note Souel quelques maisons plus à l'Ouest « vis-à-vis la rue Saint-Florentin » peut-être au n°372 (Royal) et en 1791 Souel, lingère, en face de l'autre côté de la rue au n°407 (Royal).

  • Susillon, locataire principal et occupant du 3ème étage, n°362 (Royal) (1785, 1790) (AN, Q2/119, Comité d'aliénation des biens nationaux, Maugin et Le Normand, Rapport d'expertise sur le 10ème lot, 3ème subdivision, Nord de Paris, Maison n°366 rue Saint-Honoré, 28 août 1790).

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°396 (Empire)
n°394 (Empire)
n°392 (Empire)
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°373 (Empire)
n°371 (Empire)
n°371 (Empire)

Notes et références

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  1. 3ème Quartier, Place-Vendôme ; Ilots 3 et 4 (AN, F/31/74/27). Voir le plan parcellaire en ligne.
  2. L'almanach Lesclapart pour 1789 cite Lherminier au n°360 (Royal), alors que la plupart des autres sources comme l'Almanach National et les experts du Comité d'aliénation indiquent qu'il loue et occupe la maison n°362 (Royal), localisation retenue ici. Ce même décalage se retrouve pour l'adresse attribuée à Duplay en 1788.