Rue Saint-Honoré - Parcelle n°410 (Empire)

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°7 n°377-378 n°44 n°410 n°410
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Section Place-Vendôme 1er Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration de la parcelle terrier n°7 et de la parcelle n°410 (Empire).
  • Présence permanente de Pasquier de 1791 n°378 (Royal) à 1796 n°44 (Place-Vendôme).

Caractéristiques

Maison XVIIIe démolie en 1807 lors du percement de la rue Richepance. Reconstruction XIXe sur la parcelle aujourd'hui cadastrée BQ 39 regroupant les n°408 et 410 (Empire et actuel).

Propriétaire(s) avant 1789

Arembour, marchand épicier, propriétaire de la parcelle N° 7 depuis 1776. Acquise à Delle Baudouin Vve de Delaloere notaire. (Terrier, t. II/1, p. 132).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

Non identifié.

Occupants

  • Arembour, Jean-Louis, Md épicier, propriétaire, occupant.

Jean-Louis Arembour, marchand épicier, Antoine-Jérôme Brebier, Md mercier, Pierre-François Hardy, Maître vinaigrier, tous trois r. St Honoré, paroisse Saint-Roch, amis de Gilles Le Grand, maître vitrier, Porte St Honoré, interviennent à un acte du 20 juillet 1775 suite au décès de l'épouse de G. Le Grand, Anne-Adélaïde Ninonnet, dont le beau-frère Denis-Antoine Dubut, maître chaudronnier, intervient aussi à l'acte, tout comme son cousin Simon Léger, chef du gobelet de Madame, à cause de son épouse Marie-Marguerite Cottin, demeurant alors r. St Florentin. (AN, Tutelles, Y 5005B, 20 juillet 1775, f°803-806).

Il est le frère de Noël Arembour, lui-même père d'Aimée Arembour, première épouse de Jean-Baptiste Pasquier, Md épicier, décédée en 1781 (AN, Tutelles, Y 5081A, f°884-886).

  • Chatelain, Élisabeth, première femme de chambre de Madame, épouse de Claude de Sigrais, n°377 (Royal) (1788, 1791).

Élisabeth Chatelain (1725-1806), épouse de Claude Bourdon de Sigrais, écrivain, est bénéficiaire de quatre pensions sur le Trésor Royal : 1752, en considération des services de sa famille et pour encourager son mariage, deux en 1772, pour ses services en qualité de première Femme-de-Chambre de Madame, 1777, pour lui tenir lieu des bonnes fêtes et bougies dont elle jouissait en ladite qualité, le total est de 8 133 livres en 1789 (État des pensions, p. 145).

  • Delalande, Marie-Cécile, épouse de F.-P. de Séqueville puis sa veuve, n°377 (Royal) (1793).

Marie-Cécile Delalande (Saint-Germain-en-Laye, 1732- Paris (?) après 1793), mère de Christine-Denise Alexandrine de Sequeville et de Marie-René-François (1754- ?).

Veuve en janvier 1793, « Mme de Sequeville loue dans sa maison un bel appartement meublé, propre à 2 garçons, à la proximité de la Convention et des promenades. » (Affiches, 24 nivôse an II [14 janvier 1794], p. 5676).

  • Droupy, épicier, n°44 (Place-Vendôme) (1796, 1803), n°410 (Empire) (1805).

Le 13 juillet 1812, François Droupy transfère à Jean Mugon, commis épicier, le bail de son commerce dans l'immeuble n°408, propriété de M. Gendron (AN, ET-XXV-40, f°37-38).

  • Gault de Saint-Germain, artiste-peintre, n°377 (Royal) (1791, 1793).

Pierre-Marie Gault de Saint-Germain (Paris, 1752 – Paris, 1842), peintre, historien de l'art et critique d'art, se réfugie à Clermont-Ferrand de 1792 à 1797 et y enseigne le dessin à l'école centrale. Auteur d'un Traité de la peinture de Léonard de Vinci, précédé de la Vie de l’auteur et du Catalogue de ses ouvrage, Paris, Perlet, an XI-1803. (Voir notice Wikipedia). Il est l'époux de Marie-Josèphe-Frédéric-Anne Rajecka et père de Pierre-Xavier (AD 75).

  • Maurois, Melle, n°377 (Royal) (1791).
  • Pasquier, Jean-Baptiste, épicier, n°378 (Royal) (1791), puis ancien marchand épicier, n°44 (Place-Vendôme) (1796).

Jean-Baptiste Pasquier est l'époux en premières noces d'Aimée Arembour, nièce de Jean-Louis-Arembour, décédée en 1781, avec quatre enfants Denise-Marie (1770), Aimée-Marie (1775), Charles-Jean (1776), Antoine-François (1779). (AN, Tutelles, Y 5081A, f°884-886). Il épouse en secondes noces, en février 1786, Jeanne Hézet avec qui il a deux enfants, Joseph-Marie et Anne-Jean Pasquier. Jeanne Hézet décède le 28 août 1792. J.B. Pasquier -ayant cédé son épicerie à Droupy, mais demeurant encore n°44 (Pl. Vend.) - déclare la succession au 8è Bureau de l'Enregistrement le 29 fructidor an IV [14 septembre 1796]. (AM Paris, DQ7/1700, Registre des déclarations de succession 8è Bureau, f°8).

Jean-Baptiste Pasquier intervient à un acte de notoriété en compagnie d'André Dubois, Jean-Pierre Lavinay, Adrien-Jacques Boucher (AN, Tutelles, Y 5161A, 11 janvier 1788, f°634).

Il passe une annonce pour un « cuisinier, très connu pour son habileté, marié avec un enfant de 12 ans, cherche place. Demeure chez Pasquier, épicier, r. Honoré n°44 [Pl. Ven]. » (Affiches, 14 fructidor an II [31 août 1794], p. 9079).

  • Séqueville (de), François-Pierre, introducteur des ambassadeurs s. n° (1788), n°377 (Royal) (1791).

François-Pierre de Séqueville (Paris, 1725 - Paris, 1793) secrétaire ordinaire du roi, introducteur des ambassadeurs, époux de Marie-Cécile Delalande, père de Christine-Denise Alexandrine de Sequeville et de Marie-René-François (1754- ?).

François-Pierre de Séqueville bénéficie de cinq pensions sur le Trésor Royal : 1761, après quinze ans au service dans les Bureaux des Affaires Étrangères, 1773, à titre de secours exceptionnel, 1774, pour l'indemniser des dépenses qu'exige l'exercice de sa charge, 1779, à titre de gratification annuelle, 1789, à titre de récompense de ses longs services dans la charge de conduite des ambassadeurs. L'ensemble en 1789 représente une pension de 11 600 livres (État des pensions, Deuxième classe, p. 145).

  • Sigrais (Bourdon de),M., Claude-Guillaume, n°377 (Royal) (1791).

Il s'agit de Claude-Guillaume Bourdon de Sigrais (Arlay (Jura), 1712 – Paris, 1791), capitaine de cavalerie, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, écrivain, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1752 (Jean Leclant, « L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres… il y a deux cents ans », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, année 1989, n°3, p. 733 ; Persée). Il est l'époux d'Élisabeth Chatelain. (Geneanet, bourdon39).

Résidents

  • Bonnet , Pierre-François-Dominique, maire de Limoux, député de l'Aude à l'Assemblée nationale Constituante, réside alors n°22 rue Saint-Thomas-du-Louvre. Membre de la Convention Nationale, il est cité comme résidant « n°377 [Royal], vis-à-vis de la rue Saint-Florentin » où il reste durant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93)), puis n°311, rue Caumartin (12-94).
  • Mariette, Jacques-Christophe-Luc, juge de paix à Rouen, député de la Seine-Inférieure. Membre de la Convention Nationale, il est cité comme résidant « n°377 [Royal], vis-à-vis de la rue Saint-Florentin » au début de la législature (12-92, 4-93)), puis n°21, rue du Dauphin (changé en rue de la Convention) (12-93, 12-94). Membre du Conseil des Cinq-Cents, il réside encore 21 rue du Dauphin (4-96, 12-98).
  • Marragon, Jean-Baptiste, membre du conseil du département, député de l'Aude. Membre de la Convention Nationale, il est cité comme résidant « n°377 [Royal], vis-à-vis de la rue Saint-Florentin » où il reste durant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94). Membre du Conseil des Anciens, il réside 11 rue du Bacq (4-96, 12-98).
  • Périès, Jacques, procureur syndic du district de Castelnaudary, député de l'Aude, membre de la Convention Nationale réside « hôtel de Béarn, cour Saint-Guillaume, rue de Richelieu » (12-92, 4-93, 12-93) et enfin n°377 [Royal] (12-94). Membre du Conseil des Cinq-Cents, il réside n°131, rue d'Argenteuil (4-96, 12-98).
  • Rabaut de Saint-Etienne, Jean-Paul, bourgeois de Nimes, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, 377 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
  • Ramel de Nogaret, Dominique-Vincent, président du tribunal de Carcassonne, député de l'Aude à l'Assemblée nationale Constituante, réside alors hôtel de Béarn, n°4 cour Saint-Guillaume. il est cité comme résidant « n°377 [Royal], vis-à-vis de la rue Saint-Florentin » où il reste durant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°412 (Empire)
n°410 (Empire)
n°408 (Empire) Rue Richepance [2]
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°381 (Empire)
n°379 (Empire)
Rue Saint-Florentin n°377 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. 3ème Quartier, Place-Vendôme ; Ilots 3 et 4 (AN, F/31/74/27). Voir le plan parcellaire en ligne.
  2. Percée en 1807.