« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°226 (Empire) » : différence entre les versions
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[[Fichier:226-228-StHonoré-Davioud.jpg|250px|thumb|droite|<small>Maisons n°228-226 (G. Davioud, 1852, II-15, voir Biblio).[https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001771897/0337/v0001 Original Ville de Paris/BHVP]</small>]]] | |||
==Numéros successifs de la parcelle== | ==Numéros successifs de la parcelle== | ||
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small> | <small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small> |
Dernière version du 13 janvier 2020 à 14:30
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
---|---|---|---|---|---|
Numéro | n°111 | n°208-210 | n°1379 | n°226 | N. S. |
Rattachement | Terrier de l'Archevêché | Paroisse Saint-Roch | Butte-des-Moulins | 2ème Arrdt (ancien) [1] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
- Identité de configuration de la parcelle n°111 et de la parcelle cadastrée n°226 (Empire).
Caractéristiques
La maison XVIIIe n°226 (Empire) rue Saint-Honoré sur une parcelle de 56 m², est l'objet d'une mesure d'expropriation dans le cadre du prolongement de la rue de Rivoli, décidée en 1848. Les propriétaires et locataires d'alors, Leveau, prop., Aucher, hôtel garni, Garreau, liquoriste, perçoivent des indemnités d'éviction fixées par un jury souverain (AN, F/21/1707, Préfecture de la Seine, Ville de Paris, Deuxième jury d'expropriation pour le prolongement de la rue de Rivoli, 7 avril 1854 (3ème catégorie, 2ème feuille). Cette maison appartient à un îlot lui-même définitivement démoli en application du décret du 15 novembre 1853 décidant l'ouverture de l'avenue de l'Opéra suivant les décisions du baron Haussmann, préfet de police.
L'espace ainsi dégagé, aménagé et décoré de deux fontaines a été nommé Place du Théâtre-Français par décret du 1er février 1877 [2]. En 1977, la Place du Théâtre Français prend le nom de Place André Malraux.
Propriétaire(s) avant 1789
- Lucotte, maître serrurier, propriétaire en 1768.
- Rochechouart - Faudoas (de) , Diane, propriétaire à une date non connue (avant 1787, date de la location de la maison à Leroy). (Sommier des Biens Nationaux, Art.n° 840, p. 313).
Diane Adélaïde de Rochechouart-Faudoas, duchesse du Châtelet (Paris, 1732 - Paris 1794), épouse de Louis Marie du Châtelet (1727-1793). Elle bénéficie depuis 1753 d'une pension sur le Trésor Royal, d'un montant de 6 000 livres en 1789, « pour lui tenir lieu des appointements dont elle jouissait en qualité de l'une des Dames pour accompagner ordinairement feue Madame la Dauphine. » (États des pensions, Troisième classe, p. 288). Elle est condamnée par le tribunal révolutionnaire et exécutée le 3 floréal an II [22 avril 1794]. (Victimes, 697, p. 41).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
La maison est confisquée, comme bien d'émigré, puis rendue aux héritiers de la Vve Duchatelet en l'an III. Elle entre à nouveau dans le patrimoine de la République en l'an VIII et se trouve enfin revendue au Cn Gerbout, occupant, le 7 thermidor an VIII. (Sommier des Biens Nationaux, Art.n° 840, p. 313).
Propriétaires à partir de 1810
Sans indication.
Occupants
- Froche, chef de vérification des mises et recettes de la Loterie Nationale, section de Paris, n°226 (Empire) (1807).
- Gerbout, propriétaire occupant, n°1379 (Butte) (an VIII).
- Guillier, Mme, receveur Loterie Nationale, bureau 104, (1803), n°226 (Empire) (1807).
- Guillot, chirurgien, n°210 (Royal) (1791).
Le 8 juillet 1791, Leroy, principal locataire, dénonce Guillot, chirurgien, sous-locataire de l'entresol, comme ayant sous-loué une partie de son appartement à une personne qui « donne à jouer ». (Tuetey, Répertoire, t. 2, p. 252).
- Leroy, locataire principal, n°210 (Royal) (1788).
Leroy, le 6 août 1788,signe un bail pour 9 ans avec les héritiers Rochechouart-Fodoas pour les maisons n°1378-1380 (Butte). (Sommier des Biens Nationaux, t. 1, Art.n° 840, p. 313).
- Maillard, Étienne-Jean-Baptiste, fourreur, s. n° (Gournay, 1788-1793), n°210 (Royal) (1788,1791, an III).
Âgé de 52 ans,en 1793, électeur du Département de Paris, (Al. Nat., 1793-an II, p. 349), administrateur du département de Paris chargé de séquestres, inventaires et vente des biens nationaux (Al. Nat., an II, p. 326), membre du directoire du département de Paris, chargé de la liquidation des passifs nationaux et des biens d'émigrés, condamnés, déportés, séquestrés, etc., (Al. Nat., an III, p. 360). Il conserve ce poste jusqu'au 26 ventôse an III (A. Soboul, Personnel sectionnaire de l'an II, p. 73).
- Maillard, Mme, marchande pelletière (1793).
Mme Maillard, vis-à-vis la rue Saint-Nicaise, fait passer une annonce pour « une demoiselle de 23 ans [sa fille ?] qui a reçu une bonne éducation, au fait de la couture et des robes et désire être placée dans le commerce ou la lingerie. » (Affiches, 23 janvier 1793, p. 327).
- Seguy, officier de santé, puis médecin n°1378 (Butte) (1798-1800-1803), n°226 (Empire) (1806-1808).
Devenu "médecin reçu par charge" (Allard, Almanach, 1808, p. 428).
Note : Dans l'almanach du Commerce, La Tynna 1798, Seguy est indiqué demeurer au n°1382 (Butte) ; dans les Almanachs 1800 et 1803 Seguin et Mme Guillier sont indiqués au n°1381 (Butte). Soit ils ont déménagé au n°1379 (Butte), soit les correspondances de numéros ne peuvent être établies pour ces parcelles.
Résidents
Visiter les parcelles voisines
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Parcelles en vis-à-vis côté Sud | ||
Notes et références
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- ↑ 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 24 à 26 (AN, F/31/75/40). Voir le plan parcellaire en ligne.]
- ↑ M. Beck, Ville de Paris, Nomenclature des voies publiques et privées, Paris, Chaix, 1898, p. 645.