Rue Saint-Honoré - Parcelle n°364 (Empire)
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
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Numéro | n°31 | n°340 | n°89 | n°364 | n°364 |
Rattachement | Terrier de l'Archevêché | Paroisse Saint-Roch | Section Place-Vendôme | 1er Arrondissement (ancien) [1] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
- La parcelle n°31(Terrier) présente une configuration correspondant à la parcelle n°364 (Empire).
Caractéristiques
HÔTEL DE MALIDES
(Hénin s. n°; « face aux Capucins »).
L'immeuble du XVIIIe siècle est démoli. Les immeubles n°362 et 364 (Empire et actuel) forment la parcelle cadastrale actuelle BD 57.
Propriétaire(s) avant 1789
Delamarre, consorts, à savoir Marie-Françoise Delamarre, Vve de Joseph Binot, orfèvre, Marie-Louise Delamarre, Vve de Simon Robert, et Françoise-Thérèse Delamarre, Vve de Pierre Leclerc, co-propriétaires indivises de la parcelle n°31, par héritage en 1775 de leur tante Melle Guédé, elle-même héritière de M.-F Delalande. (Terrier, t. II/1, p. 143).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Non identifié.
Propriétaires à partir de 1810
Non identifié (AN, F/31/7/274).
Occupants
- Arenberg (d') (ici Daremberg), Louis-Engelbert, sénateur, n°364 (Empire) (1807).
Louis-Engelbert, duc d'Aremberg, frère de Auguste-Marie, comte de La Marck, et époux, en 1773, de Pauline-Louise de Brancas (1755 -1812) (Firmin-Didot, Nouvelle biographie, t. 3, col. 83-86 ; Voir notice Wikipédia, Louis-Engelbert d'Arenberg).
- Bergerac, distillateur, n°364 (Empire) (1806).
- Blerzy, hôtel du Congrès, n°364 (Empire) (1806).
- Brancas (de), Pauline-Louise, épouse de Louis-Engelbert d'Arenberg, n°364 (Empire) (1807).
Pauline-Louise de Brancas (Paris, 1775-Paris, 1812) épouse le 19 janvier 1773 à Paris Louis-Engelbert-Pierre-Marie-Joseph-Augustin d'Arenberg, 6e Duc d'Arenberg et du Saint-Empire. Elle est la mère de Pauline, Prosper, Philemon, Pierre, Philippe d'Arenberg. (Geneanet, Pougnet Gilles)
- Chaudesaigne, tapissier, n°89 (Pl. Vendôme) (1803).
Il est vraisemblable que Chaudesaignes, Md de meubles, expulsé du n°41 (Tuil.) début 1800 a pu déménager presque en face à ce n°89 (Pl. Vend.).
- Fontenu (de), marquis n°340 (Royal) (1788, 1791) (L) (P).
Il s'agit vraisemblablement de François-Ignace, marquis de Fontenu, nommé le 1er mars 1780 brigadier-général d'infanterie, (Al. Royal, 1788, p. 166, col. 2). Né en 1723, marié en 1778 avec Gabrielle-Marguerite Moreau de Plancy (1759-), trois enfants, dont Marie-Constance (Paris, 1778-Brignols, 1862), prend part en 1789 aux assemblées de la noblesse du baillage de Meaux, comme seigneur de la Tilloy, des fiefs Dainville (à Villers-sur-Morin), du Vivier (à Courtevrault), de la Motte et de Grivaux ; et celles du baillage de Maret, comme seigneur de Champagne et de La Celle-sous-Moret. (Geneanet, Edith Herduin).
François Ignace de Fontenu reçoit pour un montant de 8 001 livres, un ensemble de pensions du Trésor Royal depuis 1747, aux titres de Brigadier, ci-devant capitaine au régiment des Gardes françaises, en considération de ses services au feu, de ses blessures et des blessures de son père et pour sa retraite (en 1781) des Gardes- Françaises (État des pensions, p. 84).
- Lagniel , traiteur-restaurateur, n°89 (Pl. Vendôme) (1803).
- Lainez, confiseur, n°364 (Empire) (1806).
- Luce, (hôtel du Congrès), hôtel garni, n°89 (Pl. Vendôme) (1803).
- Malides (de), M.,Joseph-François, évêque de Montpellier, n°340 (Royal) (1788) (L) (P).
Joseph-François de Malides (Paris, 1730 - Londres, 1812), prêtre en 1754, évêque d'Avranches en 1766, de Montpellier en 1774. Député du clergé de la sénéchaussée de Montpellier aux États-Généraux, il refuse de prêter le serment constitutionnel et s'exile à Londres en 1791 où il meurt et est inhumé. (Robert et Cougny, Dictionnaire des Parlementaires', Paris, Bourloton, 1890 ; Sicard, Notice « Malides », Biographie universelle ; Wikipedia, notice).
Une plaque commémorative rappelle qu'il était présent le dimanche 7 mai 1789 à la consécration de la nouvelle basilique St Jean Baptiste de la commune d'Alais [Alès] (J. M. Maurette, Recherches historiques sur la ville d'Alais, Alais, J. Martin imp., 1860, p. 128 ; Gallica).
- Malides (de), M. le comte & son épouse, n°340 (Royal) (1788, 1791) (P).
- Portier, non-commerçant au 340 (Royal) , n°89 (Pl. Vendôme) (1798, 1803).
- Tranquelleon, n°340 (Royal) (1788) (L).
Il pourrait s'agir d'un fils de Charles de Batz, baron de Tranquelléon, et d'Anne-Louise de Malide. (De La Chesnaye-Desbois, Badier, Dictionnaire de la Noblesse, Paris, Schlesinger, 1852, 3ème édition, t. 16, notice Pronde, p. 438, col. 2).
Résidents
Visiter les parcelles voisines
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Parcelles en vis-à-vis côté Sud | ||
Notes et références
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- ↑ 3ème Quartier, Place-Vendôme ; Ilot 1 (AN, F/31/74/25). Voir le plan parcellaire en ligne.