« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°252 (Empire) » : différence entre les versions
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! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel | |||
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| '''Numéro''' || n°102 || n°232-233 || n°1403-1404 || n°252 || n°252 | |||
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| '''Rattachement''' || [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:Censive-Archev%C3%AAch%C3%A9-parc-1-23.JPG Terrier de l'Archevêché] || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Butte-des-Moulins (Paris 1790)|Butte-des-Moulins]] || [[2e arrondissement (Paris 1795-1859)|2e Arrondissement (ancien)]] <ref><small>6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTgtMDUtMTkiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIyNzU7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3799.5%2C2476%2C0.1583198707592892&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement | |||
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* Identité de configuration des parcelles terrier n°102 et n°252 (Empire). | |||
* Continuité de la présence de la famille Legrand de 1776 à 1810. | |||
==Caractéristiques== | ==Caractéristiques== | ||
L'immeuble XVIIIe a été démoli et reconstruit. Les n°252 et 254 (Empire) forment la parcelle actuelle n°254, cadastrée AX 27 à l'angle Nord-Ouest du carrefour rue Saint-Honoré-Segment Nord rue de l’Échelle <ref><small>Le segment Nord de la rue de l’Échelle est percé en 1868 utilisant en partie le tracé de rue des Frondeurs (Beck, ''Nomenclature des voies parisiennes'', 1899, p. 228).</small> </ref> . | |||
==Propriétaire(s) avant 1789== | ==Propriétaire(s) avant 1789== | ||
Legrand, maître charcutier, propriétaire, en 1775, de la parcelle 102. (''Terrier'', t. II/1, p. 179). | '''Legrand''', maître charcutier, propriétaire, en 1775, de la parcelle 102. (''Terrier'', t. II/1, p. 179). | ||
==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ||
Vraisemblablement la famille Legrand. | |||
==Propriétaires à partir de 1810== | ==Propriétaires à partir de 1810== | ||
'''Legrand''' (AN F/31/7/219). | '''Legrand''' (AN F/31/7/219). | ||
==Occupants== | ==Occupants== | ||
* '''Bassot''', horloger (1806) | * '''Bassot''', horloger, n°252 (Empire) (1806). | ||
* '''Bréant''', bonnetier (Tab. 1789). | * '''Bréant''', bonnetier, n°232 (Royal) (Tab. 1789). | ||
* '''Legrand''', avocat au Parlement (1780-1790), puis '''Legrand-Valigny''', avoué (1791). | * '''Legrand''', avocat au Parlement, « au coin de la rue des Frondeurs », s. n° (1780-1790), puis '''Legrand-Valigny''', avoué, n°232 (Royal) (1791). | ||
<small>(Al. Royal, 1790, au coin de la rue des Frondeurs). </small> | <small>(Al. Royal, 1790, au coin de la rue des Frondeurs). </small> | ||
* '''Mercier''', horloger (1800 | * '''Mercier''', horloger, n°1403 (Butte) (1800), n°1404 (Butte) (1803). | ||
* '''Morel''', charcutier (1788 | * '''Morel''', charcutier, n°233 (Royal) (1788), n°1404 (Butte) (1798). | ||
* '''Valigny (de)''', auteur dramatique (1789). | * '''Valigny (de)''', auteur dramatique, s. n° (1789). | ||
<small>« La Maise-manie ou les plaisirs de campagne variés, comédie en deux actes en prose, par M. de Valigny, nouvelle édition. 1 liv. 10 sols, chez l'auteur, près r. des Frondeurs. » (''Journal de Paris'', 31 mars 1789, p. 409). | <small>« La Maise-manie ou les plaisirs de campagne variés, comédie en deux actes en prose, par M. de Valigny, nouvelle édition. 1 liv. 10 sols, chez l'auteur, près r. des Frondeurs. » (''Journal de Paris'', 31 mars 1789, p. 409). | ||
Il est probable que M. de Valigny soit un pseudonyme de M. Legrand.</small> | Il est probable que M. de Valigny soit un pseudonyme de M. Legrand.</small> | ||
==Résidents== | ==Résidents== | ||
* '''Gaudin''', Joseph-Marie-Jacques-François, maire des Sables-d'Olonne, négociant, député de Vendée à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement Hôtel d'Haga, n°87, rue de Chartres ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-91]]), puis « rue Saint-Honoré n°232 [Royal]», (8-92). Élu membre de la Convention Nationale, il continue de résider à cette dernière adresse pendant toute la législature ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93, 12-93, 12-94]]). Membre du Conseil des Cinq-Cents il réside ensuite « 29, place de l’Égalité » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|4-96, 12-98]]). | |||
==Visiter les parcelles voisines== | ==Visiter les parcelles voisines== | ||
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| || '''Parcelles en vis-à-vis côté Sud''' || | | || '''Parcelles en vis-à-vis côté Sud''' || | ||
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Dernière version du 5 octobre 2022 à 18:01
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
---|---|---|---|---|---|
Numéro | n°102 | n°232-233 | n°1403-1404 | n°252 | n°252 |
Rattachement | Terrier de l'Archevêché | Paroisse Saint-Roch | Butte-des-Moulins | 2e Arrondissement (ancien) [1] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
- Identité de configuration des parcelles terrier n°102 et n°252 (Empire).
- Continuité de la présence de la famille Legrand de 1776 à 1810.
Caractéristiques
L'immeuble XVIIIe a été démoli et reconstruit. Les n°252 et 254 (Empire) forment la parcelle actuelle n°254, cadastrée AX 27 à l'angle Nord-Ouest du carrefour rue Saint-Honoré-Segment Nord rue de l’Échelle [2] .
Propriétaire(s) avant 1789
Legrand, maître charcutier, propriétaire, en 1775, de la parcelle 102. (Terrier, t. II/1, p. 179).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Vraisemblablement la famille Legrand.
Propriétaires à partir de 1810
Legrand (AN F/31/7/219).
Occupants
- Bassot, horloger, n°252 (Empire) (1806).
- Bréant, bonnetier, n°232 (Royal) (Tab. 1789).
- Legrand, avocat au Parlement, « au coin de la rue des Frondeurs », s. n° (1780-1790), puis Legrand-Valigny, avoué, n°232 (Royal) (1791).
(Al. Royal, 1790, au coin de la rue des Frondeurs).
- Mercier, horloger, n°1403 (Butte) (1800), n°1404 (Butte) (1803).
- Morel, charcutier, n°233 (Royal) (1788), n°1404 (Butte) (1798).
- Valigny (de), auteur dramatique, s. n° (1789).
« La Maise-manie ou les plaisirs de campagne variés, comédie en deux actes en prose, par M. de Valigny, nouvelle édition. 1 liv. 10 sols, chez l'auteur, près r. des Frondeurs. » (Journal de Paris, 31 mars 1789, p. 409). Il est probable que M. de Valigny soit un pseudonyme de M. Legrand.
Résidents
- Gaudin, Joseph-Marie-Jacques-François, maire des Sables-d'Olonne, négociant, député de Vendée à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement Hôtel d'Haga, n°87, rue de Chartres (12-91), puis « rue Saint-Honoré n°232 [Royal]», (8-92). Élu membre de la Convention Nationale, il continue de résider à cette dernière adresse pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94). Membre du Conseil des Cinq-Cents il réside ensuite « 29, place de l’Égalité » (4-96, 12-98).
Visiter les parcelles voisines
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Parcelles en vis-à-vis côté Sud | ||
Notes et références
{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.
- ↑ Le segment Nord de la rue de l’Échelle est percé en 1868 utilisant en partie le tracé de rue des Frondeurs (Beck, Nomenclature des voies parisiennes, 1899, p. 228).