Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Identité de configuration et de propriétaire (famille Arnoult) des parcelles terrier n°93 et n°270 (Empire).
Présence continue de la famille Odiot de 1791 au n°254 (Royal) à 1806 au n°270 (Empire) en passant par 1798 au n°1424 (Butte).
Présence continue de Prévoteau dans cette maison au n°253 (Royal) (1788), n°1424 (Butte) (1798, 1803) n°270 (Empire) (1806).
Caractéristiques
, occupée par un Clinquaillier (propriétaire ou principal locataire) (Affiches, 21 mars 1793, p. 1225).
Intermédiaire dans la vente d'une imprimerie près de la Convention : « Gourdin, homme de loi, maison du Ctn Delunel, apothicaire, n° 1424. » (Affiches, 20 septembre 1793, p. 3957).
Jacques-Philippe Michelot, maître luthier (Tab. Musique, 1785, p. 69 ; Tab. 1791 "Art"), ami de Jean-Jacques Caumont, tapissier, et de son épouse, Marie-Madeleine Maine, soeur de Jean-Robert Maine, maître sellier, demeurant rue Saint-Honoré. Michelot est également ami de Jean-Jacques-Louis Blaye, papetier, d'Edme-Claude Lefevre, demeurant également rue Saint-Honoré, et de Henri-Vincent Thouvenin, ébéniste, tous intervenants à un acte du 26 juin 1788 (AN, Tutelles, Y 5167 B, f°549-552).
Il pourrait s'agir de Claude-Dieudonné ou de Pierre Odiot, frères de Jean-Baptiste-Claude Odiot tenant dans cette maison une deuxième boutique d'orfèvrerie-joaillerie du célèbre joaillier [2].
Nicolas Charles Prévoteau est, par son épouse, un oncle de Rosalie Maheu, décédée en 1789, épouse de Martin-Guillaume Biennais, tabletier, qui tient boutique en face et se pose en concurrent direct des joailliers Odiot. (AN, Tutelles, Y 5180B, f°462-465).
En janvier 1791, Prévoteau, armurier, en face des Écuries du roi, dont la boutique avait été pillée dans la nuit du 12 au 13 juillet 1789, demande qu'on lui paye la somme de 232 livres, montant des réparations des fusils et armes qu'il a effectuées pour le bataillon de Saint-Roch. (Tuetey, Répertoire, t. 2, p. 220).
Résidents
Durand de Maillane, Pierre-Toussaint, avocat, député de la ville de Saint-Remi, y demeurant, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, 254 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
Isnard, Maximin, négociant a Draguignan, député du Var à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement à « l'hôtel d'Angleterre, s. n° [cité au n°452 (Royal)] » (12-91, 8-92). Membre de la Convention Nationale il continue de résider dans ce même hôtel jusqu'à son exclusion comme soutien des Girondins (12-92, 4-93, 12-93). Après sa réintégration le 14 frimaire an III [4 décembre 1794], puis comme membre du Conseil des Cinq-Cents, il réside au « n°1424 [Butte] » (12-94, 4-96, 12-98).
Lesage, Denis-Toussaint, président du tribunal de Chartres, député d'Eure-et-Loir, membre de la Convention Nationale, « maison de Monsieur Delunel, apothicaire » ( 12-92, 4-93, Exclu, 12-93, 12-94).
Solliers, Étienne, avocat, demeurant à Saignon, député de Forcalquier, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, 254 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).