Rue Saint-Honoré - Parcelle n°272 (Empire)

De Geohistoricaldata Wiki

__SHOWFACTBOX__

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°272 (Terrier de l'Archevêché).

Type Royal (1780-1791)

n°257 (Paroisse Saint-Roch).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1426-1427 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°272. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

n°272, Parcelle cadastrée AX 18. Immeuble XVIIIe conservé.

Caractéristiques

Propriétaire(s) avant 1789

Teston, Jean, limonadier et son épouse née Jeanne Allou, propriétaires en 1767 de la parcelle n°92. (Terrier, t. II/1, p. 177).

Jean Teston, limonadier, et Jeanne Allou se sont mariés à Paris en mars 1744. Parmi les témoins on relève les noms de François et Guillaume Roy, maîtres limonadiers, amis de l'épouse. (AN, ET-XXXVIII-338, Inventaires et contrats de mariage, avril-juin 1744, f°103-106).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Propriétaires à partir de 1810

Rémy (AN, F/31/7/229).

Occupants

  • Furgault, marchand de mode (1788-1791).
  • Griveau, Louis-Nicolas, notaire (1788-1790).

L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à Me Le Pot d'Auteuil en 1783 (AN, Référentiel producteurs, notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, François-Noël Pérignon lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (Journal de Paris, n° 77, 18 mars 1790, p. 308).

L.-N. Griveau est cousin de Marie-Victoire Griveau, épouse de Me Ménard, notaire qui demeurent non loin.

Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison n°448 (Royal), n°63 (Tuil.), propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (Sommier, art. 166, p. 43). Il est vraisembleble qu'il s'agit de l'étude de M. Griveau, celui-ci pouvant demeurer dans cette maison n°257 (Royal), à l'est de St Roch dans Almanach pour 1788, Lesclapart, et dans Almanach pour 1792, Jorry.

En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (Affiches, 23 août 1790, p. 2574). On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 (Royal), a tenu son étude au n°448 (royal) et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré [1]. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (AP, 2ème série, t. XI, p. 67).

  • Le Bourgeois, Mme, Choriste du Théâtre de la République et des Arts (Al. Spec., 1800).
  • Odiot, Marie-Adélaïde, épouse de Simon Roy.

Elle est la sœur de Jean-Baptiste-Claude Odiot, joaillier.

  • Roy, Simon, horloger (1806).

Simon Roy, maître horloger, né en 1756, est, en 1788, l'époux de Marie-Adélaïde Odiot, sœur de Jean-Baptiste-Claude Odiot, joaillier. Il intervient à l'acte du 20 décembre 1788 consécutif au décès de Jean-Claude Odiot, orfèvre, rue de l'Échelle, époux de Marie-Catherine Vavasseur. (AN, Tutelles, Y 5173B, f°356). Lieutenant de la 4ème compagnie du bataillon des Feuillants il est électeur de l'assemblée départementale de Paris en 1791 (E. Charavay, Assemblée, vol. 1, p. 2)]].

Roy, précédemment indiqué comme horloger, rue Saint-Honoré, section des Tuileries, est noté au n°1428 dans les Almanachs du Commerce de 1800 et 1803. Il est cependant peu vraisemblable qu'il ait changé de maison entre 1803 et 1806.

Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés, 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148