« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°321 (Empire) » : différence entre les versions
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==Caractéristiques== | ==Caractéristiques== | ||
Maison située aujourd'hui sur la parcelle cadastrée AY 94. | |||
==Propriétaire(s) avant 1789== | ==Propriétaire(s) avant 1789== | ||
* '''Bernin de Valentinay''', Louis Bernin, chevalier, marquis d'Ussé, seigneur de Valentinay, conseiller du roi en ses conseils et contrôleur de sa maison (1702) | |||
<small>« 290 Maison à porte cochère appartenant au Sieur de Valentinay. | |||
Déclaration des parcelles 286, 287, 288, 289, 290 rapportées à celle de la parcelle 285 ...le 12 août 1702 ... » (AN, Q1 1099-3 f°37 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl.5, f°23).</small> | |||
==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ||
Non identifié. | |||
==Propriétaires à partir de 1810== | ==Propriétaires à partir de 1810== | ||
* '''Latheneur''', (AN, F/31/7/172), '''Bréand''', noté au crayon sur le plan parcellaire cité en référence ci-dessus. | |||
==Occupants== | |||
* '''Deville''', n°321 (Empire) (1807). | |||
* '''Gévigland (de)''', Noël-Marie, médecin, docteur regens de la faculté de médecine, n°464 (Royal) (1788) (lesclapart, 1788). | |||
<small>Noël-Marie de Gévigland, né en 1715, professeur de chirurgie à la faculté de médecine de Paris dès 1744, médecin militaire pendant la Guerre de Sept ans, en 1768 noté comme médecin de la bonne société de la rue Saint-Honoré dont [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°372 (Empire)|'''Mme Geoffrin''']] et [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°349 A (Empire)|'''Marmontel''']]. (Isambart et Chauvin, ''Une famille de médecins normands au XVIIIe siècle, les Levacher'', Paris, Le Progrès Médical & Levacher, 1901, p. 81 ; Marmontel, ''Mémoires'', Paris, Librairie des bibliophiles, 1891, t. 2, p. 268, Gallica). Devenu aveugle, âgé de 79 ans, il réclame à la barre de la Convention nationale, le 22 fructidor an II [8 septembre 1794] l'octroi d'une pension de 1 200 livres en avance sur une rente qui lui était versée par [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°323 (Empire)|'''Jean de Laborde''']] [condamné et exécuté en mai 1794]. L'assemblée lui accorde la moitié de la somme demandée. (''Réimpression de l'ancien Moniteur'', séance du 22 fructidor an II, vol. 21, p. 701).</small> | |||
* '''Loriot''', Jean, n°463 (Royal) (1790), n°77 (Tuileries) (1794). | |||
<small>Loriot, bourgeois, n°463 [K], ("citoyen actif" n°522 sur la ''Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries'', 1790).<br> | |||
La succession de Jean Loriot, décédé sans enfant, le 10 germinal an II [28 février 1794] est déclarée par sa veuve, '''Marie-Radegonde Brunet''', au bureau d'enregistrement n°8 le 29 vendémiaire an V [20 octobre 1796] (AM Paris, DQ7/1700, f° 13).</small> | |||
* '''Pavier''', marchand de mousselines, n°464 (Royal) (1790) (1791). | |||
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Pavier, citoyen, n°464 [K], ("citoyen actif" n°236 sur la ''Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries'', 1790).</small> | |||
* '''Vicq''', épicier-droguiste, près Saint-Roch, s.n° (Tablettes, 1786), n°77 (Tuileries) (1798), n°321 (Empire) (1805). | |||
* '''Vinsback''', lingère, n°464 (Royal) (1791). | |||
==Résidents== | ==Résidents== | ||
Version du 23 janvier 2020 à 10:17
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
---|---|---|---|---|---|
Numéro | n°290 | n°464-65 | n°77 | n°321 | n°209 |
Rattachement | Terrier de la censive du Roi [1] | Paroisse Saint-Roch | Section Tuileries | 1er Arrondissement (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
Caractéristiques
Maison située aujourd'hui sur la parcelle cadastrée AY 94.
Propriétaire(s) avant 1789
- Bernin de Valentinay, Louis Bernin, chevalier, marquis d'Ussé, seigneur de Valentinay, conseiller du roi en ses conseils et contrôleur de sa maison (1702)
« 290 Maison à porte cochère appartenant au Sieur de Valentinay. Déclaration des parcelles 286, 287, 288, 289, 290 rapportées à celle de la parcelle 285 ...le 12 août 1702 ... » (AN, Q1 1099-3 f°37 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl.5, f°23).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Non identifié.
Propriétaires à partir de 1810
- Latheneur, (AN, F/31/7/172), Bréand, noté au crayon sur le plan parcellaire cité en référence ci-dessus.
Occupants
- Deville, n°321 (Empire) (1807).
- Gévigland (de), Noël-Marie, médecin, docteur regens de la faculté de médecine, n°464 (Royal) (1788) (lesclapart, 1788).
Noël-Marie de Gévigland, né en 1715, professeur de chirurgie à la faculté de médecine de Paris dès 1744, médecin militaire pendant la Guerre de Sept ans, en 1768 noté comme médecin de la bonne société de la rue Saint-Honoré dont Mme Geoffrin et Marmontel. (Isambart et Chauvin, Une famille de médecins normands au XVIIIe siècle, les Levacher, Paris, Le Progrès Médical & Levacher, 1901, p. 81 ; Marmontel, Mémoires, Paris, Librairie des bibliophiles, 1891, t. 2, p. 268, Gallica). Devenu aveugle, âgé de 79 ans, il réclame à la barre de la Convention nationale, le 22 fructidor an II [8 septembre 1794] l'octroi d'une pension de 1 200 livres en avance sur une rente qui lui était versée par Jean de Laborde [condamné et exécuté en mai 1794]. L'assemblée lui accorde la moitié de la somme demandée. (Réimpression de l'ancien Moniteur, séance du 22 fructidor an II, vol. 21, p. 701).
- Loriot, Jean, n°463 (Royal) (1790), n°77 (Tuileries) (1794).
Loriot, bourgeois, n°463 [K], ("citoyen actif" n°522 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).
La succession de Jean Loriot, décédé sans enfant, le 10 germinal an II [28 février 1794] est déclarée par sa veuve, Marie-Radegonde Brunet, au bureau d'enregistrement n°8 le 29 vendémiaire an V [20 octobre 1796] (AM Paris, DQ7/1700, f° 13).
- Pavier, marchand de mousselines, n°464 (Royal) (1790) (1791).
Pavier, citoyen, n°464 [K], ("citoyen actif" n°236 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).
- Vicq, épicier-droguiste, près Saint-Roch, s.n° (Tablettes, 1786), n°77 (Tuileries) (1798), n°321 (Empire) (1805).
- Vinsback, lingère, n°464 (Royal) (1791).
Résidents
Visiter les parcelles voisines
Numéro pair vers l'Ouest | Parcelles en vis-à-vis côté Nord | Numéro pair vers l'Est |
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle côté Sud | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 023 v° pl. 5) Voir le plan.
- ↑ 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). Voir le plan parcellaire en ligne.