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* '''Michelot''', Jean-Philippe, luthier (Gournay, 1789, 1791).
* '''Michelot''', Jean-Philippe, luthier (Gournay, 1789, 1791).


<small>Jacques-Philippe Michelot, maître luthier (Tab. Musique, 1785, p. 69 ; Tab. 1791 "Art"), ami de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°343 (Empire) |'''Jean-Jacques Caumont''']], tapissier, et de sa famille, est également ami de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°343 (Empire) |'''Jean-Jacques-Louis Blaye''']], papetier, Edme-Claude Lefevre, Jean-Robert Maine, [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°328 (Empire) |'''Henri-Vincent Thouvenin''']], ébéniste, intervenants à un acte du 26 juin 1788 (AN, ''Tutelles'', Y 5167 B, f°549-552).</small>
<small>Jacques-Philippe Michelot, maître luthier (Tab. Musique, 1785, p. 69 ; Tab. 1791 "Art"), ami de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°343 (Empire) |'''Jean-Jacques Caumont''']], tapissier, et de son épouse, Marie-Madeleine Maine, soeur de Jean-Robert Maine, maître sellier, demeurant rue Saint-Honoré. Michelot est également ami de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°343 (Empire) |'''Jean-Jacques-Louis Blaye''']], papetier, d'Edme-Claude Lefevre, demeurant également rue Saint-Honoré, et de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°328 (Empire) |'''Henri-Vincent Thouvenin''']], ébéniste, tous intervenants à un acte du 26 juin 1788 (AN, ''Tutelles'', Y 5167 B, f°549-552).</small>
* '''Odiot''', orfèvre (1791-1798).
* '''Odiot''', orfèvre (1791-1798).



Version du 26 mai 2018 à 11:24

__SHOWFACTBOX__ La présente notice s'inscrit dans le projet collaboratif Localisations parisiennes (1780-1810).

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°93 (Terrier de l'Archevêché).

Type Royal (1780-1791)

n°252 à 256 (Paroisse Saint-Roch).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1423-1424 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°266. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

n°270. parcelle cadastrée AX 19. L'immeuble XVIIIe a été conservé jusqu'à aujourd'hui.

Caractéristiques

Hôtel du Saint-Esprit.

« Gomboust, auteur du plan de Paris en 1652, logeait à l'hôtel du Saint-Esprit, qui se tenait à égale distance, ou peu s'en faut de la rue des Frondeurs et de l'église Saint-Roch » (Lefeuve, p. 76).

Propriétaire(s) avant 1789

Les Minimes de la Place Royale, propriétaires de la parcelle n°93 (Terrier, t. II/1, p. 177), louée avant 1789 à Champion et autres. (Sommier des Biens Nationaux, Art. 82, p. 313).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Maison dite "Hôtel du Saint-Esprit", N° 1424 [Butte], puis 270 [Empire], anciennement au N° 252 [Royal], ayant appartenu aux Minimes de la place Royale, confisquée comme bien national puis vendue par le Domaine National le 22 décembre 1790 à Arnoult, épicier, rue l'Evêque. (Sommier, Id.).

La Vve Arnoult est encore propriétaire de cette parcelle sous l'Empire.

Propriétaires à partir de 1810

Arnoult, Veuve (AN F/31/7/228).

Occupants

  • Champion, locataire (1789 ?).

Il pourrait s'agir de Claude François Champion, huissier de la chambre de la Reine, demeurant r. St Honoré, paroisse St Roch, époux de Marie Thérèse Digoin de Varigny, fille de Claude Digoin de Varigny. Il est beau-frère de Henry-François Digoin de Varigny et de Victoire Adélaïde Digoin de Varigny, décédée, épouse de Charles Lahard, artiste peintre. (AN, Y 5174A, Registre des tutelles du 1er au 15 janvier 1789, acte du 8 janvier 1789, f°213-222).

  • Delunel, apothicaire (1789, an V, 1803).

« Delunel, près Saint-Roch, connu avantageusement par plusieurs mémoires sur l'émétique, le kermès, l'éther, la terre foliée, la distillation, & les plantes inodores. » (Tab. 1786).

Delunel annonce qu'il déménage à l'hôtel du Saint-Esprit au n°253 (Royal) (Journal de Paris, 5 juin 1789, p. 705).

En 1797, il est membre de la Société libre des Pharmaciens de Paris (Al. Nat., an V, p. 385-388).

  • Garcelon, chaudronnier (1798).

Antérieurement au n°310 (Royal). « Le Sr Garcelon, Md poëlier, r. S. Honoré, près les Jacobins, n°310, prévient le public qu'il vient de faire construire une tribune avec tout le confort sur la Colline de Chaillot pour la fête de la Fédération. » (Affiches, 10 juillet 1790, p. 2000-2001).

  • Gourdin, homme de loi (1793).

Intermédiaire pour la location d'une maison de 3 étages avec boutique attenante au bâtiment neuf des Feuillants, à côté du notaire [Pérignon, n°62 (Tuil]], occupée par un Clinquaillier (propriétaire ou principal locataire) (Affiches, 21 mars 1793, p. 1225).

Intermédiaire dans la vente d'une imprimerie près de la Convention : « Gourdin, homme de loi, maison du Ctn Delunel, apothicaire, n° 1424. » (Affiches, 20 septembre 1793, p. 3957).

  • Liébert, pharmacien (1806).
  • Michelot, Jean-Philippe, luthier (Gournay, 1789, 1791).

Jacques-Philippe Michelot, maître luthier (Tab. Musique, 1785, p. 69 ; Tab. 1791 "Art"), ami de Jean-Jacques Caumont, tapissier, et de son épouse, Marie-Madeleine Maine, soeur de Jean-Robert Maine, maître sellier, demeurant rue Saint-Honoré. Michelot est également ami de Jean-Jacques-Louis Blaye, papetier, d'Edme-Claude Lefevre, demeurant également rue Saint-Honoré, et de Henri-Vincent Thouvenin, ébéniste, tous intervenants à un acte du 26 juin 1788 (AN, Tutelles, Y 5167 B, f°549-552).

  • Odiot, orfèvre (1791-1798).

Il pourrait s'agir de Claude-Dieudonné ou de Pierre Odiot, frères de Jean-Baptiste-Claude Odiot tenant dans cette maison une deuxième boutique d'orfèvrerie-joaillerie du célèbre joaillier.

  • Odiot, veuve (1806).
  • Prévoteau, Nicolas-Charles, arquebusier, puis fourbisseur (1788-1798-1803-1806).

Nicolas Charles Prévoteau est, par son épouse, un oncle de Rosalie Maheu, décédée en 1789, épouse de Martin-Guillaume Biennais, tabletier. (AN, Tutelles, Y 5180B, f°462-465).

En janvier 1791, Prévoteau, armurier, en face des Écuries du roi, dont la boutique avait été pillée dans la nuit du 12 au 13 juillet 1789, demande qu'on lui paye la somme de 232 livres, montant des réparations des fusils et armes qu'il a effectuées pour le bataillon de Saint-Roch. (Tuetey, Répertoire, t. 2, p. 220).

Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

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