« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°319 (Empire) » : différence entre les versions

De Geohistoricaldata Wiki
Aucun résumé des modifications
 
(7 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Parcelle_Empire}}  
{{Parcelle_Empire}}  
==Numéros successifs de la parcelle==
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
{| class="wikitable center"
|-
! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel
|-
| '''Numéro''' || n°291 || n°466-469 || n°78-80 || n°319  || n°207
|--
| '''Rattachement''' ||  Terrier de la censive du Roi <ref><small>Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, ''Atlas de la censive du Roi'', fol. 023 v° pl. 5) [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:AN-Q1-1099-3_fol-023-Vo_Pl-5.jpg Voir le plan.]</small></ref> || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Tuileries (Paris 1790) |Section Tuileries]] || [[1er arrondissement (Paris 1795-1859)|1er Arrondissement (ancien)]] <ref><small>4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMDUtMDYiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxODk7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3801.5%2C2476.5%2C0.15828790631940237&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement
|}
===Correspondance des numéros===
==Caractéristiques==
[[Fichier:315-317 StHonoré-vente 1780.jpg|110px|thumb|droite|Placard (BHVP, Ephémères)]]
Deux maisons contigües sont mises en vente en 1780, vis-à-vis de la rue de la Sourdière. (BHVP, Éphémères, St Honoré, 4-TOP-02679, Placard d'adjudication). Il s'agit vraisemblablement de cette maison et de sa voisine n°317 parce que ces deux parcelles appartenaient au même propriétaire au début du siècle, situation qui a pu se perpétuer jusqu'en 1780.
La maison actuelle se trouve sur la parcelle cadastrée AY 93.
==Propriétaire(s) avant 1789==
* '''Faverolle (de)''', capitaine des Dragons au Régiment de Breteuil (1701).
« 291 Maison à porte cochère appartenant au Sieur de Faverolles y demeurant.
Déclaration...le 12 avril 1701 ... » (AN, Q1 1099-3 f°37 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl.5, f°23).
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
Non identifié.
==Propriétaires à partir de 1810==
* '''Genet''', (AN, F/31/7/171). Le nom de Genet est porté au crayon sur le plan cadastral en référence ci-dessus.
==Occupants==
* '''Dalinval''', miroitier, n°468 (Royal) (1791), n°79 (Tuileries) (1798), n°319 (Empire) (1805).
<small>Dalainval, marchand ébéniste, n°474, (enregistré n°472, ''Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries'', 1790).</small>
* '''Dumont''', Nicolas, ancien receveur des rentes à la Ville, décédé, face à la rue de la Sourdière, s.n° (''Journal de Paris'', n°93, 3 avril 1789, p. 426).
* '''Frémont''', Jean, n°80 (Tuileries) (1796).
<small>Jean Frémont, le 6 thermidor an IV [23 juillet 1796], déclare la succession de son épouse, '''Catherine Pilleron''', décédée le 10 floréal an IV [28 avril 1796] (AM Paris, DQ7/1699, Bureau d'enregistrement n°8, f°195).</small>
* '''Guyon''', Jacques, ancien marchand, s. n° (1789), n°80 (Tuileries)(1794)
<small>Jacques Guyon en août 1751 épouse Angélique Fauvre (AN, ''Contrats de mariage'', ET-XCVIII-495, f°75). Par Anne Fauvre, sœur de son épouse, il est beau-frère de Louis-Antoine Barré, rue Saint-Honoré, et présent à la succession de ce dernier en janvier 1789 (AN, ''Tutelles'', Y 5174B, 24 janvier 1789, f°453-457). <br>
Succession de Jacques Guyon, n°80 (Tuil.), suite à son décès le 3 prairial an III [23 mai 1795], déclarée le 29 brumaire an IV [20 novembre 1795] par sa fille Catherine Angélique Guyon, Vve Pezé, en son nom et au nom de Germain-Jacques Guyon son frère. (AM Paris, DQ7/1699, Bureau d'enregistrement n°8, f° 102, R°).</small>
* '''Lelu''', Jean-Baptiste, compositeur de musique, n°80 (Tuil.) (1804).
<small>Ancien maître de chapelle au Conservatoire de Santa Maria della Pieta à Naples, il figure comme membre de l’[[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°157 (Empire)|'''Athénée des Arts''']] dans l’annuaire de cette société savante pour 1805, demeurant n°80 rue Saint-Honoré.</small>
* '''Loir''', Ctne, particulier, n°79 (Tuileries) (1799).
* '''Marseau''', Modeste-Rosalie, épouse de L.-E. Roblastre.
* '''Récamier''', médecin, n°80 (Tuileries)(1798) (et an XIII), n°319 (Empire) (1805, 1806).
Médecin de l'Hôtel-Dieu (Al. Impérial, an XIII, p. 739, 1806, p. 766 ; 1807, p. 784), membre de l'Académie (1805) (Al. Impérial).
* '''Roblâtre''', Louis-Emmanuel, membre du comité de Section, n°80 (Tuileries) (1793), n°79 (Tuileries) (1799).
<small>Louis-Emmanuel Roblastre (? - Paris, 1810) est l'époux de Modeste-Rosalie Marseau (? - Paris, 1789). Ils sont parents de Modeste-Rosalie Roblastre (- 1839), mariée en 1789 à Antoine-Jacques Genet, négociant en mousseline (Geneanet). La famille Roblastre demeurait de l'autre côté de la rue dans la maison n°213 (Royal) ou y exerçait son activité. Leur présence y est prouvée en 1781 (AN, Y 5078B, ''Registre des tutelles'', acte du 20 février 1781, f°240). Après avoir cédé leur commerce à Barbet en 1788 ils demeurent au n°79 (Tuileries) à partir de 1789. Modeste Rosalie Marseau, épouse de L. Roblastre décède en mai 1789 (''Journal de Paris'', 23 mai 1789, p. 646). <br>
Roblastre, ancien marguiller, est membre du conseil de fabrique de la Paroisse Saint-Roch en 1788 (Cotinet, ''Règlement pour la Charité des Pauvres de la Paroisse de Saint-Roch, homologué au Parlement le 12 mars 1789'', Paris, Vve Hérissant, imprimeur, 1789).<br>
Roblatre, ancien épicier, s. n°, ("citoyen actif" n°439 sur la ''Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries'', 1790).<br>
L. Roblastre est membre comité de Section des Tuileries, en 1793 (Al. National, 1793-an II, p. 536), électeur du Département de la Seine en 1796-1799 (Anonyme, ''Électeur an IV'', p. 1, ''Électeur an VII'', p. 1). Il décède en novembre 1810 à Paris (Geneanet).
Louis-Emmanuel Roblastre est aussi le frère de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°305 (Empire)|'''Marie-Dominique Roblastre''']], épouse de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°305 (Empire)|'''Guillaume Frémont''']], mercier, n°480 (K) (AN, Y 5078B, ''Registre des tutelles'', acte du 20 février 1781, f°240).</small>
* '''Tulliet''', Marie-Barbe, n°466 (K) (1795).
<small>Le 16 brumaire an IV [7 novembre 1795], ont été mariés, conformément aux lois de l’Église catholique et romaine Tugat Favrot, veuf majeur de Marie-Françoise Blancpain, demeurant rue Saint-Honoré et, d’une part et Marie-Barbe Tulliet, veuve de Nicolas Folleville, demeurant rue Saint-Honoré, n°466, d’autre part, en présence de Simon Lamothe, François Véret, Jean-Nicolas Folleville, fils de l’épouse et Pierre Follet (AH Arch. Paris, ''Saint-Roch, BMS, 1794-1796'', p. 62).</small>
==Résidents==
* '''Gossuin''', Constant-Joseph-Eugène, maire d'Avesnes, membre du directoire du département, député du Nord à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement au n°6 rue de Ventadour (S. Butte) (12-91) puis au « n°80 [Sec. Tuileries, soit n°466-469 (Royal)] » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|8-92]]). Membre de la Convention Nationale puis du Conseil des Cinq-Cents, il continue d'être cité comme résidant à ce même endroit ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93, 12-93, 12-94, 4-96, 12-98]]).
==Visiter les parcelles voisines==
{| class="wikitable center"
|-
| Numéro pair vers l'Ouest || '''Parcelles en vis-à-vis côté Nord''' || Numéro pair vers l'Est
|-
| <center>  [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°316 (Empire)|n°316 (Empire)]]  </center>|| <center>  [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°314 (Empire)|n°314 (Empire)]] [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°312 (Empire)|n°312 (Empire)]] </center> || <center>  [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°310 (Empire)|n°310 (Empire)]] [[Rue de la Sourdière (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Rue de la Sourdière]]</center>
|-
! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Cette parcelle côté Sud !! Parcelle contigüe vers l'Est
|-
| <center>  [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°321 (Empire)|n°321 (Empire)]] </center> || <center>  n°319 (Type Empire)  </center> || <center>  [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°317 (Empire)|n°317 (Empire) ]] </center>
|}
==Notes et références==
Les sources et références générales du projet [[Localisations parisiennes (1780-1810) Le projet |''Localisations parisiennes 1780-1810'']] sont regroupées dans : [[Sources & Références (Paris 1780-1810)]]
[[Category:Rue Saint-Honoré (Paris 1780-1810)| 0319]]
[[Category:Rue Saint-Honoré (Paris 1780-1810)| 0319]]
[[Category:Rue Saint-Honoré - Paroisse Saint-Roch (1789)| 319]]
[[Category:Rue Saint-Honoré - Section Tuileries (Paris 1790)| 0319]]
[[Category:Rue Saint-Honoré - 1er arrondissement (Paris 1795-1859)| 0319]]
{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
==Résidents==
* '''Gossuin''', Constant-Joseph-Eugène, maire d'Avesnes, membre du directoire du département, député du Nord à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement au n°6 rue de Ventadour (S. Butte) (12-91) puis au « n°80 [Sec. Tuileries, soit n°466-469 (Royal)] » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|8-92]]). Membre de la Convention Nationale puis du Conseil des Cinq-Cents ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93, 12-93, 12-94, 4-96, 12-98]]) il continue d'être cité comme résidant à ce même endroit.

Dernière version du 30 septembre 2020 à 16:44

__SHOWFACTBOX__

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°291 n°466-469 n°78-80 n°319 n°207
Rattachement Terrier de la censive du Roi [1] Paroisse Saint-Roch Section Tuileries 1er Arrondissement (ancien) [2] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Caractéristiques

Placard (BHVP, Ephémères)

Deux maisons contigües sont mises en vente en 1780, vis-à-vis de la rue de la Sourdière. (BHVP, Éphémères, St Honoré, 4-TOP-02679, Placard d'adjudication). Il s'agit vraisemblablement de cette maison et de sa voisine n°317 parce que ces deux parcelles appartenaient au même propriétaire au début du siècle, situation qui a pu se perpétuer jusqu'en 1780.

La maison actuelle se trouve sur la parcelle cadastrée AY 93.

Propriétaire(s) avant 1789

  • Faverolle (de), capitaine des Dragons au Régiment de Breteuil (1701).

« 291 Maison à porte cochère appartenant au Sieur de Faverolles y demeurant. Déclaration...le 12 avril 1701 ... » (AN, Q1 1099-3 f°37 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl.5, f°23).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

  • Genet, (AN, F/31/7/171). Le nom de Genet est porté au crayon sur le plan cadastral en référence ci-dessus.

Occupants

  • Dalinval, miroitier, n°468 (Royal) (1791), n°79 (Tuileries) (1798), n°319 (Empire) (1805).

Dalainval, marchand ébéniste, n°474, (enregistré n°472, Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).

  • Dumont, Nicolas, ancien receveur des rentes à la Ville, décédé, face à la rue de la Sourdière, s.n° (Journal de Paris, n°93, 3 avril 1789, p. 426).
  • Frémont, Jean, n°80 (Tuileries) (1796).

Jean Frémont, le 6 thermidor an IV [23 juillet 1796], déclare la succession de son épouse, Catherine Pilleron, décédée le 10 floréal an IV [28 avril 1796] (AM Paris, DQ7/1699, Bureau d'enregistrement n°8, f°195).

  • Guyon, Jacques, ancien marchand, s. n° (1789), n°80 (Tuileries)(1794)

Jacques Guyon en août 1751 épouse Angélique Fauvre (AN, Contrats de mariage, ET-XCVIII-495, f°75). Par Anne Fauvre, sœur de son épouse, il est beau-frère de Louis-Antoine Barré, rue Saint-Honoré, et présent à la succession de ce dernier en janvier 1789 (AN, Tutelles, Y 5174B, 24 janvier 1789, f°453-457).
Succession de Jacques Guyon, n°80 (Tuil.), suite à son décès le 3 prairial an III [23 mai 1795], déclarée le 29 brumaire an IV [20 novembre 1795] par sa fille Catherine Angélique Guyon, Vve Pezé, en son nom et au nom de Germain-Jacques Guyon son frère. (AM Paris, DQ7/1699, Bureau d'enregistrement n°8, f° 102, R°).

  • Lelu, Jean-Baptiste, compositeur de musique, n°80 (Tuil.) (1804).

Ancien maître de chapelle au Conservatoire de Santa Maria della Pieta à Naples, il figure comme membre de l’Athénée des Arts dans l’annuaire de cette société savante pour 1805, demeurant n°80 rue Saint-Honoré.

  • Loir, Ctne, particulier, n°79 (Tuileries) (1799).
  • Marseau, Modeste-Rosalie, épouse de L.-E. Roblastre.
  • Récamier, médecin, n°80 (Tuileries)(1798) (et an XIII), n°319 (Empire) (1805, 1806).

Médecin de l'Hôtel-Dieu (Al. Impérial, an XIII, p. 739, 1806, p. 766 ; 1807, p. 784), membre de l'Académie (1805) (Al. Impérial).

  • Roblâtre, Louis-Emmanuel, membre du comité de Section, n°80 (Tuileries) (1793), n°79 (Tuileries) (1799).

Louis-Emmanuel Roblastre (? - Paris, 1810) est l'époux de Modeste-Rosalie Marseau (? - Paris, 1789). Ils sont parents de Modeste-Rosalie Roblastre (- 1839), mariée en 1789 à Antoine-Jacques Genet, négociant en mousseline (Geneanet). La famille Roblastre demeurait de l'autre côté de la rue dans la maison n°213 (Royal) ou y exerçait son activité. Leur présence y est prouvée en 1781 (AN, Y 5078B, Registre des tutelles, acte du 20 février 1781, f°240). Après avoir cédé leur commerce à Barbet en 1788 ils demeurent au n°79 (Tuileries) à partir de 1789. Modeste Rosalie Marseau, épouse de L. Roblastre décède en mai 1789 (Journal de Paris, 23 mai 1789, p. 646).
Roblastre, ancien marguiller, est membre du conseil de fabrique de la Paroisse Saint-Roch en 1788 (Cotinet, Règlement pour la Charité des Pauvres de la Paroisse de Saint-Roch, homologué au Parlement le 12 mars 1789, Paris, Vve Hérissant, imprimeur, 1789).
Roblatre, ancien épicier, s. n°, ("citoyen actif" n°439 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).
L. Roblastre est membre comité de Section des Tuileries, en 1793 (Al. National, 1793-an II, p. 536), électeur du Département de la Seine en 1796-1799 (Anonyme, Électeur an IV, p. 1, Électeur an VII, p. 1). Il décède en novembre 1810 à Paris (Geneanet). Louis-Emmanuel Roblastre est aussi le frère de Marie-Dominique Roblastre, épouse de Guillaume Frémont, mercier, n°480 (K) (AN, Y 5078B, Registre des tutelles, acte du 20 février 1781, f°240).

  • Tulliet, Marie-Barbe, n°466 (K) (1795).

Le 16 brumaire an IV [7 novembre 1795], ont été mariés, conformément aux lois de l’Église catholique et romaine Tugat Favrot, veuf majeur de Marie-Françoise Blancpain, demeurant rue Saint-Honoré et, d’une part et Marie-Barbe Tulliet, veuve de Nicolas Folleville, demeurant rue Saint-Honoré, n°466, d’autre part, en présence de Simon Lamothe, François Véret, Jean-Nicolas Folleville, fils de l’épouse et Pierre Follet (AH Arch. Paris, Saint-Roch, BMS, 1794-1796, p. 62).

Résidents

  • Gossuin, Constant-Joseph-Eugène, maire d'Avesnes, membre du directoire du département, député du Nord à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement au n°6 rue de Ventadour (S. Butte) (12-91) puis au « n°80 [Sec. Tuileries, soit n°466-469 (Royal)] » (8-92). Membre de la Convention Nationale puis du Conseil des Cinq-Cents, il continue d'être cité comme résidant à ce même endroit (12-92, 4-93, 12-93, 12-94, 4-96, 12-98).

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
n°316 (Empire)
n°314 (Empire) n°312 (Empire)
n°310 (Empire) Rue de la Sourdière
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°321 (Empire)
n°319 (Type Empire)
n°317 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 023 v° pl. 5) Voir le plan.
  2. 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). Voir le plan parcellaire en ligne.