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<small>Zendrony, l'un des deux conservateurs de la Bibliothèque de l'Arsenal (Alm. Imp., an XIII (1804-1805) p. 708), est propriétaire de la maison [[Rue Saint-Jean-de-Beauvais - Parcelle n°6 (Empire)|n°6, rue Saint-Jean-de-Beauvais]] ([[Section Panthéon-Français (Paris 1790)|Section Panthéon-Français]]) jusqu'au 17 vendémiaire an 13 [9 octobre 1804], date de la vente à Edme Chaulay, marchand de vin (AM Paris, DQ18_296, ''Sommier des biens immeubles, Quartier Saint-Jacques'', rue des Noyers, N°2036 [barré], 49).</small>
<small>Zendrony, l'un des deux conservateurs de la Bibliothèque de l'Arsenal (Alm. Imp., an XIII (1804-1805) p. 708), est propriétaire de la maison [[Rue Saint-Jean-de-Beauvais - Parcelle n°6 (Empire)|n°6, rue Saint-Jean-de-Beauvais]] ([[Section Panthéon-Français (Paris 1790)|Section Panthéon-Français]]) jusqu'au 17 vendémiaire an 13 [9 octobre 1804], date de la vente à Edme Chaulay, marchand de vin (AM Paris, DQ18_296, ''Sommier des biens immeubles, Quartier Saint-Jacques'', rue des Noyers, N°2036 [barré], 49).</small>
==Résidents==
* '''Huguet''', Marc-Antoine, évêque du département, député de la Creuse à l'Assemblée Nationale Législative, initialement 33 rue Jacob (12-91), puis « rue Saint-Honoré n°213, Cour des Jacobins Saint-Honoré » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|8-92)]]. Membre de la Convention Nationale il est cité comme continuant de demeurer à cette adresse ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93, 12-93)]]. Cité, enfin, comme résidant au n°116 rue Neuve-Saint-Roch (12-94). Membre du Conseil des Cinq-Cents, il est cité demeurer 41 rue Croix-des-Petits-Champs (''Id.'', 4-96, 12-98).


==Visiter les parcelles voisines==
==Visiter les parcelles voisines==
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==Notes et références==
==Notes et références==
Les sources et références générales du projet [[Localisations parisiennes (1780-1810) Le projet |''Localisations parisiennes 1780-1810'']] sont regroupées dans : [[Sources & Références (Paris 1780-1810)]].
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Version du 18 mars 2019 à 18:38

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°48 n°313-314 n°1493-1494 n°334 n°334
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Butte-des-Moulins 2e Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration de la parcelle n°48 (terrier) et de la parcelle n°334 (Empire).

Caractéristiques

Petit hôtel de Noailles

Ainsi nommé parce qu'il a appartenu vers 1730 à Adrien de Noailles, également propriétaire du "grand hôtel de Noailles" en face au n°451. Vendu en 1750 à Fizeaux de Clermont, cet hôtel particulier héberge alors de nombreux hommes de lettres. Il est occupé en 1780 par le comte de Brienne. (Lefeuve p. 79).

« A louer, joli appartement de garçon à l'entresol, orné de gl. Boiseries, pap. Belles armoires, le tout très frais. Prés. Meublé ou non meublé, avec ou sans rem. Écurie & grenier à foin, dans une belle maison à porte cochère. Près les Jacobins, n° 313. S'adr. au Cn Aubry dans la maison. » (Affiches, 6 janvier 1793, p. 75).

« A louer, joli appartement au 1er orné de gl. , boiseries, armoires, bibliothèques, pap. Prés. Meublé ou non meublé, avec ou sans rem. Écurie & grenier à foin, dans une belle maison, r. S. Honoré, n° 1493, la 2ème porte cochère après les Jacobins. S'adr. au portier. » (Affiches, 3 février 1793, p. 464, renouvelée au printemps Affiches, 1er juin, 1793, p. 2328).

N°1493, ancienne maison des vivres (Affiches, 13 octobre 1793, p. 4330).

  • L'immeuble XVIIIe est conservé sur la parcelle aujourd'hui cadastrée AZ 20.

Propriétaire avant 1789

Situé sur la parcelle n°48 du terrier de 1772, cet hôtel particulier est acquis en 1777 par Paul Fayard de Bourdeilles, receveur général des finances du Dauphiné. (Terrier, t. II/1, p. 154).

Propriétaire Révolution-Empire

Fayard revend cet hôtel en 1791 à Pierre-Ambroise Le Roy, banquier. (Terrier, t. II/1, p. 154).

Pierre-Ambroise Le Roy, banquier, domicilié rue de Grammont (1791). (Sommier des biens nationaux, t. 1, p. 67-68).

Propriétaire en 1805

Le Roy, (AN, F/31/7/259).

Occupants

  • Aubry, Cn et Citoyenne, marchands de batiste, n°313 (Royal) (1793).

Le Cn Aubry loge à l'ancien hôtel de Noailles et fait visiter un « joli appartement de garçon à l'entresol, très frais, à louer avec ou sans meubles. » (Affiches, 6 janvier 1793, p. 75).

« Nouveau magasin de batiste et linon-batiste en gros, r. S. Honoré, n°1493, la 2d porte cochère après les Jacobins. La citoyenne Aubry, flamande, jalouse de mériter la confiance du public bornera son bénéfice et assurera les personnes qui viendront chez elle, qu'elles trouveront les mêmes avantages qu'en Flandre, parce qu'elle tire directement des fabricants. Elle tient aussi la partie des lins. (Affiches, 2 mars 1793, p. 907).

« Elle vient de recevoir un assortiment de linons-batistes, de batistes et de lins… est toujours ouvert de 9 h du matin à 5 h de soir. » (Affiches, Supplément, 2ème jour complémentaire, an II [18 septembre 1794], p. 9346-9347).

  • Biers Ctne, non-commerçant, n°1493 (Butte) (1799, 1803).
  • Biers, fils, receveur des rentes, n°334 (Empire) (1806).
  • Blosset (de), marquis, n°313 (Royal) (1788, 1791) (L, P).

Il s'agit vraisemblablement de Paul de Blosset, ministre plénipotentiaire de Louis XV à Londres (où il succède au Chevalier d'Éon) puis ambassadeur au Danemark et au Portugal, seigneur de Blosset, château édifié à Vignoux-sur Barangeon (Cher) sur le domaine de Bourdeille. Paul de Blosset épouse en 1759 Marguerite Fayard de Champagneux. Le marquis de Blosset est ainsi vraisemblablement allié à Paul Fayard de Bourdeilles.

  • Bonnot et Cie, marchand de soie, n°334 (Empire) (1806).
  • Chevallier, Charles-François, orfèvre, n°1493 (Butte) (1798, 1803) n°334 (Empire) (1806).

Charles-François-Prosper Chevalier, époux de Marie-Victoire Le Simple, décédée le 26 août 1807 (AM Paris, Registre de déclaration des successions, bureau d'Enregistrement n°8, DQ7/334).

  • Clerget, marchand de comestibles, n°1493 (Butte) (1798).
  • Fayard de Bourdeilles, Paul, receveur général des finances du Dauphiné jusqu'en 1782, puis à Amiens jusqu'en 1791 (1777), n°313 (Royal) (1788-1791)(P) ("près les Jacobins", Al.R, 1790, p. 595).

Paul Fayard de Bourdeilles (1750 ? -) et son épouse Anne-Madeleine Le Normand de la Place ont plusieurs enfants, baptisés à l'église de la Madeleine de la Ville l'Évêque entre 1765 et 1779. (Geneanet, Fayard de Bourdeilles). En 1777, il achète au comte de Brienne la maison dite "ancien hôtel de Noailles" ou "hôtel de Brienne" qu'il occupe, jusqu'à sa révocation comme receveur des finances. Il y est voisin de Marquet des Grèves, receveur général des Finances de Bordeaux. Le 11 octobre 1789, il a fait porter à la Monnaie de Paris de la vaisselle d'argent pour 201 marcs, 2 onces, 6 deniers (Journal de Paris, Supplément, 31 décembre 1789). Il est très vraisemblablement membre et trésorier de la Compagnie de charité de Saint-Roch.

Il vend son hôtel le 19 juillet 1791 à Pierre-Ambroise Le Roy, banquier, rue de Grammont (Lefeuve, p. 79 ; Ter. Ar., t. II/1, p. 154, Sommier, p. 67-68) et quitte vraisemblablement la rue Saint-Honoré à ce moment.

  • Gorcy (de), prêtre, n°315 (Royal) (1788, L).

Ordonné le 15 janvier 1776 à Blois, vicaire général et député du diocèse de Bordeaux à la chambre souveraine du clergé de France, vis-à-vis l'hôtel de Noailles. (Al. R., 1788, p. 109).

  • Marigner (de), n°314 (Royal) (1788, L).

Vraisemblablement membre de la Compagnie de charité de Saint-Roch.

  • Meudouze, Vve, libraire, n°334) (Empire) (1806).
  • Peschot, horloger, n°1494 (Butte) (1798-1803), n°334 (Empire) (1806).
  • Pradel Ctne, non-commerçant, n°1493 (Butte) (1799) Paganel (1803).
  • Rosseuw, commissionnaire de marchandises, n°1493 (Butte) (1798).
  • Sallin, médecin, s. n° (an V).

Professeur de matière médicale, face à l'Hôtel de Noailles, s. n° (Al. Nat., 1793, p. 299 ; an II, p. 484 ; an III, p. 451), n°1493 (But.) (Al. Nat., an V, p. 379).

  • Viard, non-commerçant, n°1493 (Butte) (1799).
  • Zendrony, conservateur de la bibliothèque de l'Arsenal, n°334 (Empire) (Alm. Com., 1809).

Zendrony, l'un des deux conservateurs de la Bibliothèque de l'Arsenal (Alm. Imp., an XIII (1804-1805) p. 708), est propriétaire de la maison n°6, rue Saint-Jean-de-Beauvais (Section Panthéon-Français) jusqu'au 17 vendémiaire an 13 [9 octobre 1804], date de la vente à Edme Chaulay, marchand de vin (AM Paris, DQ18_296, Sommier des biens immeubles, Quartier Saint-Jacques, rue des Noyers, N°2036 [barré], 49).

Résidents

  • Huguet, Marc-Antoine, évêque du département, député de la Creuse à l'Assemblée Nationale Législative, initialement 33 rue Jacob (12-91), puis « rue Saint-Honoré n°213, Cour des Jacobins Saint-Honoré » (8-92). Membre de la Convention Nationale il est cité comme continuant de demeurer à cette adresse (12-92, 4-93, 12-93). Cité, enfin, comme résidant au n°116 rue Neuve-Saint-Roch (12-94). Membre du Conseil des Cinq-Cents, il est cité demeurer 41 rue Croix-des-Petits-Champs (Id., 4-96, 12-98).

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°336
n°334
n°332
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°335
n°333
n°333

Notes et références

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  1. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 12 (AN, F/31/75/31). Voir le plan parcellaire en ligne.