Rue Saint-Honoré - Parcelle n°245 (Empire)
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
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Numéro | n°1 et 2 r. Saint-Honoré | n°551-552 | n°159-160 | n°245 | n°155 [1] |
Rattachement | Terrier de l'Archevêché [2] | Paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois | Section Tuileries | 1er Arrondissement (ancien) [3] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
- Deux parcelles anciennes composent la parcelle Empire
La parcelle n°245 (Empire) est composée en 1805 à partir de deux parcelles anciennes visibles sur le Terrier de l'Archevêché :
- une parcelle portant une maison en façade sur rue avec un porche, peut-être cocher. Cette parcelle de façade porte le n°2 du terrier et très vraisemblablement les n°561 (Royal) et 159 (Tuileries).
- une parcelle enclavée, sur laquelle sont construits plusieurs bâtiments donnant sur deux cours intérieures. Cette parcelle enclavée porte le n°1 rue Saint-Honoré du terrier et les n°562 (Royal) et 160 (Tuileries). On y accède :
--- principalement par un passage (cocher ?) au Nord donnant sur la rue Saint-Honoré,
--- peut-être par un passage au Sud donnant sur la rue de Beaujolais (Voir ci-dessous la deuxième mention d'achat de la parcelle en vendémiaire an II par Hubault).
- Les problèmes de numérotage de la parcelle Empire
- Entre la maison n°243 (Empire) orientée vers la place du Palais-Royal et la maison portant le n°245 (Empire) en façade sur la rue Saint-Honoré, telle qu'elle apparait sur le cadastre Vasserot (1810) il existe une entrée (porche ?) suivie d'un long corridor (passage cocher ?) menant à une cour enclavée construite. Cette entrée n'est numérotée ni sur le cadastre Vasserot (1810), ni sur le plan des expropriations de 1853 décrivant les expropriations nécessaires au percement du deuxième tronçon de la rue de Rivoli. Par contre sans être formellement dessinés cette entrée, le corridor et la cour semblent être inclus dans la parcelle n°245 du plan parcellaire Jacoubet (1836). Finalement à quelle parcelle contigüe ce corridor et cette cour sont-ils rattachés, ou, si cet ensemble forme une parcelle indépendante, quel serait son numéro ? - La première maison donnant sur la rue Saint-Honoré à l'Ouest de la place du Palais-Royal est numérotée 245 (Empire) sur la cadastre Vasserot et sur le plan parcellaire Jacoubet. Mais elle porte le n°247 (Empire) sur le plan d'expropriation de 1853.
Face à ces indéterminations et dans l'attente de précisions topographiques, nous insérons dans cette page toutes les informations se rapportant à la parcelle n°245 (Empire).
Caractéristiques, historique
Ces maisons bordent l'ancien enclos des Quinze-Vingts.
« A vendre, Grande Maison à Paris, rue Saint-Honoré, vis-à-vis le Palais-Royal, la première à gauche après la place en remontant la rue Saint-Honoré , du côté de Saint-Roch, n° 159 [Tuileries], occupée par le Sieur Baulard, marchand parfumeur, ayant pour enseigne LE GRAND SULTAN. A vendre à l'amiable sur publications, le vendredi premier juillet, 5 heures de relevée, en l'étude de Maître Rouen, notaire, rue Neuve-des-Petits-Champs, vis-à-vis la rue d'Antin, n°78. On pourra adjuger sauf quinzaine, ou définitivement le même jour, s'il est fait des offres intéressantes. S'adresser audit Monsieur Rouen, notaire. » (La Feuille du jour, Supplément au n°180, mercredi 29 juin 1791, p. 774 . Lire sur Retronews BnF).
Comme toutes les maisons anciennes situées entre le côté Ouest de la place du Palais-Royal et la rue de Rohan cette maison n°245 (Empire) place du Palais-Royal est expropriée puis démolie au plus tard en 1854 dans le cadre des opérations de percement du deuxième tronçon de la rue de Rivoli, décidée en 1848. Comme l'indiquent les plans d'expropriation, le projet d'urbanisme initial prévoyait la construction de nouveaux immeubles sur les deux anciens ilots reconfigurés [4].
Finalement ces parcelles font l'objet d'une opération immobilière unique et d'importance qui amène non seulement la disparition de toutes les maisons anciennes mais aussi celle de la rue de Valois.
Sur ce vaste terrain s'élève in fine un seul immeuble qui accueille au rez-de-chaussée plusieurs commerces, tant côté rue Saint-Honoré que côté rue de Rivoli. En 1888, l'Hôtel du Louvre, transféré depuis l'ilot Est de la place du Palais-Royal, s'implante ici.
Aujourd'hui, l'immeuble situé sur les parcelles cadastrées AU 27-28, porte les n°153-155 (actuel) rue Saint-Honoré, n°170-172 (actuel) rue de Rivoli et n°1 (actuel) place du Palais-Royal.
Propriétaire(s) avant 1789
- Parcelle en façade sur rue
Saint-Fray (de), M., propriétaire de la parcelle n°2 (Terrier) rue Saint-Honoré dans l'Atlas des censives (1786).
- Parcelle enclavée
Letourneur, Antoine-Pierre, marquis, propriétaire de la parcelle n°1 (Terrier) rue Saint-Honoré dans l'Atlas des censives (ca 1780) (A. Brette, Atlas des plans de la censive de l'Archevêché dans Paris, 1786, T. 1, Feuille n°15 bis, Tableau de Renvoi. [5]).
Pierre-Antoine Le Tourneur (Paris, 1750 - Paris, 1824), marquis, maréchal général des logis camps et armées du Roi, major des gardes du Compte d'Artois, époux en 1767 de Marie-Madeleine de Heere, père d'Antoinette-Clémentine, Augustine-Julienne et Pierre-François Le Tourneur (Geneanet, Yves Hélaine) précède de quelques heures Louis XVI dans sa fuite à Varenne et rejoint immédiatement le comte de Provence à Coblence (A.V. Arnault, A. Jay et J. Norvins, Biographie nouvelle des contemporains,... , Paris, E. Babeuf, 1823, t. 11, p. 432).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
- Parcelle en façade sur rue
- Saint-Simon frères, émigrés. Valeur du bien 31 200 F, Loué le 1er juillet 1790 à Baulard pour 9 ans au loyer de 1285 F. (Sommier des Biens Nationaux, t. 1, art, 176, p. 47).
- Le Domaine national après confiscation en vertu du décret du 11 février 1792 sur la nationalisation des biens des émigrés.
- Saint-Simon Cn, demeurant rue Verdelet (peut-être Claude), 15 500 f. achète [au Domaine National ? ] 1/7 de la maison n°159 [Tuileries], nouveau 245 [Empire] le 17 fructidor an IV pour 15 500 f. (Sommier, t. 1, Id.).
- Armand, Cn, 79 rue Montorgueil, achète [au Domaine National ? ] 1/7 plus 3/49 de la maison n°159 [Tuileries], nouveau 245 [Empire], le 29 floréal an VI pour 505 200 f. (Sommier, t. 1, art, 177, p. 47).
- Montbard, Marie-Louise, [née de Saint-Simon], n°3 rue de la Révolution achète, suivant la loi du 27 brumaire an VII, aux héritiers de Claude Saint-Simon 1/7 de la maison n°159 [Tuileries], nouveau 245 [Empire] le 17 fructidor an IV pour 1 500 000 f. (?) dont 2/3 en rente (Sommier des Biens Nationaux, t. 1, art, 178, p. 47).
Note : Comme l'indique l'information ci-dessous, plus fiable que le Sommier qui comporte de nombreuses erreurs sur les patronymes, il s'agit de Marie-Louise de Saint-Simon dont il reste à déterminer le lien de parenté avec Claude de Saint-Simon. Par ailleurs il existe bien une famille de Montléard, dont Jules-max Thibaud, né à paris en 1787 (Almanach de Gotha, Gotha, Justus Perthes, 1893, 3ème partie p. 408, archive.org).
« Vente par Marie-Louise Saint-Simon, épouse divorcée de Marie-Louis Montléart, du septième au total d'une maison sise à Paris, rue Honoré, vis-à-vis le Palais-Égalité, n°159, moyennant la somme de 12 000 francs » (Journal du Palais, n°93, 20 vendémiaire an VIII, p. 6).
- Parcelle enclavée
- Héritiers Letourneur, émigrés, expropriés en application du décret du 11 février 1792.
- Domaine National.
« A vendre Maison dite hôtel d'Angleterre, place du Palais-Royal, composée de deux corps de logis, dont un sur le devant avec balcon et croisées ( à l'amiable). Produit 8 820 l. estimation du bien 180 000 l. » (Bureau de la rue Saint-Magloire, Tableau des biens particuliers et journal des domaines nationaux qui sont à vendre, 19 mars 1791, p. 2. Gallica).
- Hubault, tenant de l'hôtel d'Angleterre le 8 germinal an II [28 mars 1794].
« Maison n°100, n°245 nouveau; Origine : Héritiers de Letourneur, émigrés, Valeur : 126 000 f.. Louée au cit. G. Hubault, vendue 178 9000 f.au Cn Hubault, demeurant dans ladite maison le 8 germinal an II. Note additionnelle : Ci-devant dite hôtel d'Angleterre. L.-C. Hubault, traiteur et tenant cet hôtel y demeurant. » (Sommier des Biens Nationaux, t. 1, art, 179, p. 47-48).
Note : Il s'agit bien du n°160 (Tuileries) comme le confirme le fait que l'article précédent du Sommier est bien noté au n°159 (Tuileries).
Propriétaires sous l'Empire
Non déterminé.
Occupants
Occupants 1780-1792 | Occupants 1793-1801 | Occupants 1802-1812 |
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Baulard, Bouchard, Dauphin, Hubault, Launoy, Potot, Rémond | Baulard, Brigaud, Cadillon, Cheyrac, Doligny, , Hubault, Laforgue, Potot, Subtil | Biat, Lefebvre, Praslet, Winnen |
Parcelle en façade sur rue
- Baulard, n°159 (Tuileries) (1790), parfumeur, n°159 (Tuileries) (1791, 1794).
En 1790, locataire principal le 1er juillet 1790 pour 9 ans par bail du 15 mars 1791 (Sommier des Biens Nationaux, t.1, art 176 - 178, p. 47), Baulard sous-loue à E. Bouchard, garde du corps du Roi.
Il est emprisonné puis remis en liberté par arrêté du Comité de Sûreté Générale du 10 pluviôse an II [29 janvier 1794]. Il est alors désigné comme parfumeur, n°159 rue Saint-Honoré. (Tuetey, Répertoire, t.10, p. 331).
- Bouchard, Edme-Martial, garde du corps du roi (1790).
« Edme Martial Armand Bouchard, âgé de trente-trois ans passés, Garde du Corps du Roi, Compagnie de Noailles, demeurant à Paris, rue Saint-Honoré chez Baulart, parfumeur, près le Palais-Royal. » (Anonyme, Procédure criminelle, vol. 3, p. 15).
- Cadillon, officier de santé, n°159 (Tuileries) (1798).
- Duchesne, prêteur sur nantissement, n°159 (Tuileries) (1798).
- Lefebvre, hôtel garni d'Angleterre, n°159 (Tuileries) (1803).
Note : Il n'est pas possible de savoir si l'hôtel a été transféré d'une des maisons de la cour dans la maison sur rue ou s'il s'agit d'une simplification des commis de l'almanach.
Parcelle enclavée
- Brigaud, traiteur-restaurateur, n°160 (Tuileries) (1798).
- Cheyrac, paumier, n°160 (Tuileries) (1798).
- Dauphin, citoyen, hôtel d'Angleterre,s. n° (1790).
Citoyen actif n°598 de la section des Tuileries (Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, octobre 1790).
- Doligny, suspect, arrêté, hôtel d'Angleterre (1794).
« Le comité de Sûreté Générale arrête le 29 ventôse an II [19 mars 1794], de mettre en état d'arrestation le nommé Doligny, logé maison Herbaux [en réalité Hubault], ci-devant hôtel d'Angleterre, et de conduire à La Force. » (Tuetey, Répertoire, t. 10, p. 453). On relève Dorigny, charpentier, guillotiné le 11 thermidor [29 juillet 1794] (Victimes, 2707, p. 130).
- Hôtel d’Angleterre, hôtel garni, table d’hôte à 41 sous (Prévost 1788), n°552 (Royal) (1788), n°159-160 (Tuileries), n°245 (Empire),.
Hubault, L.-C, traiteur, tient l'hôtel d'Angleterre. Au début de 1794 cet établissement prend le nom de Maison Hubault (Herbaux dans l'arrêté du Comité de Sûreté Générale du 29 ventôse an II [19 mars 1794] (Tuetey, Répertoire, t. 10, p. 453). L'hôtel est ensuite tenu par Lefebvre.
Il semble que cet hôtel ait été le siège d'une « académie de filles d'amour » vers 1760 (G. Capon, Les maisons closes du XVIIIe, Paris, Daragon, 1903, Coll. Bibliothèque du Vieux Paris, p. 20 ; Gallica).
En 1793-1794 il a une réputation bien établie de tripot confirmée par la police : « La maison d'Angleterre, rue Saint-Honoré, vis-à-vis le Palais-Égalité est un repaire d'escrocs et de malveillants… On joue très gros jeu dans cette maison » (Rapport de Latour-Lamontagne, 6 nivôse an II [26 décembre 1793] ( P. Caron, Paris pendant la Terreur, t. II, p. 10, archive.org). « Au ci-devant hôtel d'Angleterre il y a toujours un jeu infernal. On prétend qu'il s'y fait jusqu'à 600 livres de cartes par jour » (P. Mautouchet « La vie à Paris sous la Terreur », La Révolution française, t. 84, 1931, p. 74).
- Hubault, Louis-Chrisostome, traiteur, gérant de l'hôtel d'Angleterre, n°552 (Royal) (1788), acquéreur de cette parcelle en vendémiaire an II, n°160 (Tuileries) (1794).
Louis-Chrisostome Hubault,traiteur, marchand de vin, bénéficie le 4 septembre 1788 d'un jugement d'homologation d'un contrat d'atermoiement avec ses créanciers passé pardevant Me Chanut les 28 et 29 août 1788 (AN, Y 5170A, Registre des Tutelles du 1er au 15 septembre 1788, f°196-197).
L'acquisition du 8 germinal an II [28 mars 1794], signalée ci-dessus, est aussi mentionnée ainsi : « Louis-Chrysosthome Hubault, cultivateur [sic] et restaurateur, domicilié n°160 [Tuil.] r. St Honoré acquiert la maison dite hôtel d'Angleterre, n°363 rue de Beaujolais, louée par bail au Cn Petit, logeur, confisquée au marquis Antoine-Pierre Le Tourneur, émigré. » (Sommier, art. 94, p. 21).
- Laforgue, Jean, employé à l'Hôtel d'Angleterre, n°160 (Tuileries)(an III).
Jean Laforgue quitte son domicile n°33 rue des Petits-Champs le 14 floréal an III [4 mai 1795] pour s'installer au n°160 rue St Honoré sur son lieu de travail. (AN, F7/4796, Registre pour inscrire les cartes de sûreté déposées au 4ème comité, f°48, v°).
- Launoy, marchand de couleurs, n°552 (Royal) (Prévost, 1788).
- Potot, cordonnier, « hôtel d'Angleterre », s. n° (1792).
Envoie, le 20 mai 1792, un mémoire à l'Assemblée Nationale exposant qu'il est l'inventeur d'un procédé qui rend les cuirs imperméables, reconnu par l'Académie des Sciences et le bureau de consultation des Arts et Métiers. (Tuetey, Répertoire, t. 7, p. 290).
Il pourrait s'agir de Nicolas Potot, maître cordonnier intervenant à un acte du 19 juillet 1786, demeurant alors rus du Petit-Saint-Sauveur (AN, Y 5143B, Registre des Tutelles du 16 au 31 juillet 1786, f°181).
- Potot, citoyenne, « hôtel d'Angleterre », s. n° (1793).
Célébrée le 26 mars 1793 à la Convention Nationale pour l'engagement de son mari et de ses trois fils aux frontières dans la lutte contre les ennemis de la liberté. (Tuetey, Répertoire, t. 8, p. 305).
- Rémond, citoyen, hôtel d'Angleterre, s. n° (1790).
Citoyen actif n°579 de la section des Tuileries (Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, octobre 1790).
- Subtil, Antoinette, portière de l'hôtel d'Angleterre, n°160 (Tuileries) (PV police, 1794).
« 4 germinal an II [24 mars 1794]: PV de transport de Simon-Toussaint Charbonnier, commissaire de police de la section des Tuileries, assisté de Jean Follet, inspecteur de police, rue Honoré, au n°160, à l'hôtel d'Angleterre et apposition des scellés sur la porte d'entrée de l'appartement d'Isnard, député, évadé depuis le décret du 3 octobre, au troisième étage, la portière, Antoinette-Adélaïde Subtil, ayant déclaré qu'elle avait reçu plusieurs lettres pour le Sr Isnard, mais qu'elle les avait toutes cachetées dans un armoire de son appartement. » (Tuetey, Répertoire, t. 8, art. 3614, p. 581).
Parcelle n°245 (Empire)
Il n'est pas possible de connaître le bâtiment des deux anciennes parcelles où demeurent ces personnes.
- Biat, Mme, négociant en vins fins (1805).
- Lefebvre (hôtel d'Angleterre), hôtel garni (1805).
- Praslet, frères, marchand de draps (1805).
- Winnen , luthier (1805).
Résidents
- Isnard, Maximin, négociant a Draguignan, député du Var à l'Assemblée Nationale Législative.
Il réside à « l'hôtel d'Angleterre, au 3ème étage, s. n° [cité au n°452 (Royal)] » (12-91, 8-92). Membre de la Convention Nationale il continue de résider dans ce même hôtel jusqu'à son exclusion comme soutien des Girondins (12-92, 4-93, 12-93). Après sa réintégration le 14 frimaire an III [4 décembre 1794], puis comme membre du Conseil des Cinq-Cents, il réside au n°1424 [Butte], peut-être chez Delunel apothicaire (12-94, 4-96, 12-98).
- Jourdan, Jean-Baptiste, homme de loi, administrateur du département, député de la Nièvre, membre de la Convention Nationale.
Il réside à « l'hôtel d'Angleterre, proche le Palais-Royal s. n° » pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94).
Bibliographie
- Davioud, Gabriel-Jean-Antoine, Expropriations de 1852-1854 pour le prolongement de la rue de Rivoli, Recueil de dessins, Préfecture du département de la Seine, 2 vol. (Consulter en ligne sur le site des Bibliothèques spécialisées de Paris).
Visiter les parcelles voisines
Numéro pair vers l'Ouest | Parcelles en vis-à-vis côté Nord | Numéro pair vers l'Est |
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle côté Sud | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ Il n'y a pas de correspondance réelle entre les numéros actuels et les numéros des époques précédentes du fait du remodelage complet au XIXe siècle des parcelles et des ilots de la rue Saint-Honoré entre la rue de Rohan et la place du Palais-Royal Voir le parcellaire actuel de cette zone, extrait du site officiel https://www.cadastre.gouv.fr.
- ↑ A. Brette, Atlas des plans de la censive de l'Archevêché dans Paris, Paris, Imprimerie Nationale, 1906, Feuille n°15 bis Voir le plan.
- ↑ 4ème Quartier, Tuileries ; Ilot 20 (AN, F/31/73/41). Voir le plan parcellaire en ligne.
- ↑ Voir le plan des destructions et des créations des nouveaux ilots (1853).
- ↑ Consulter et télécharger l'atlas sur archive.org