« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°328-A (Empire) » : différence entre les versions

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! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel
! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel
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| '''Numéro''' || n°52 à 57 <ref><small>Les parcelles N° 52, 53 du terrier, sont situées, à l'époque du couvent, sur la gauche du passage qui mène à la Cour (ou enclos) des Jacobins depuis la rue Saint-Honoré.
| '''Numéro''' || n°57 <ref><small>L'ensemble du domaine du monastère des Jacobins se trouve sur cette parcelle n°57 </small></ref> || n°308 <ref><small>Ce numéro indiqué par Prévost (''Le Procinvial'', t. Louvre, p. 78) a été attribué au passage central du porche situé sur la rue Saint-Honoré. Les numéros de portes de type royal affectés à diverses maisons à l'intérieur de la Cour des Jacobins sont sans doute impossibles à attribuer à une parcelle du terrier.</small></ref> || n°1483-1485 (?) <ref><small>Il est ici difficile, voire impossible, de faire correspondre les numéros de portes de type sectionnaire avec les parcelles du terrier et des numéros de type royal.</small></ref> || n°328-A <ref><small>Le n°328-A n'existe pas dans la nomenclature de numérotage de type Empire. Il a été créé ici pour matérialiser en 1805 l'emplacement de l'accès à la cour des Jacobins dans la rue Saint-Honoré.</small></ref> || N.S.
La parcelle n°54 est située dans la cour des Jacobins à l'Ouest (à gauche en entrant), les parcelles n°55 et 56 sont situées aussi dans la cour à l'Est (à droite en entrant).
Toutes ces parcelles ont été impactées par la démolition en 1807 de l'ensemble du couvent, maisons sur cours et jardins, abords et accès.</small></ref> || n°308 (?) <ref><small>Ce numéro indiqué par Prévost (''Le Procinvial'', t. Louvre, p. 78) pourrait avoir été attribué au passage central du porche situé sur la rue Saint-Honoré. Les numéros de portes de type royal affectés à diverses maisons à l'intérieur de la Cour des Jacobins sont sans doute impossibles à attribuer à une parcelle du terrier.</small></ref> || n°1483-1485 (?) <ref><small>Il est ici difficile, voire impossible, de faire correspondre les numéros de portes de type sectionnaire avec les parcelles du terrier et des numéros de type royal.</small></ref> || n°328-A <ref><small>Le n°328-A n'existe pas dans la nomenclature de numérotage de type Empire. Il a été créé ici pour matérialiser en 1805 l'emplacement de l'accès à la cour des Jacobins dans la rue Saint-Honoré.</small></ref> || N.S.
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| '''Rattachement''' || [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:Censive-Archev%C3%AAch%C3%A9-parc-1-23.JPG Terrier de l'Archevêché] || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Butte-des-Moulins (Paris 1790)|Butte-des-Moulins]] || [[2e arrondissement (Paris 1795-1859)|2e Arrondissement (ancien)]] <ref><small>6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 12 (AN, F/31/75/31). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTgtMDYtMjQiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIyNzA7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3769.5%2C2461.5%2C0.15925248832013&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement
| '''Rattachement''' || [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:Censive-Archev%C3%AAch%C3%A9-parc-1-23.JPG Terrier de l'Archevêché] || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Butte-des-Moulins (Paris 1790)|Butte-des-Moulins]] || [[2e arrondissement (Paris 1795-1859)|2e Arrondissement (ancien)]] <ref><small>6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 12 (AN, F/31/75/31). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTgtMDYtMjQiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIyNzA7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3769.5%2C2461.5%2C0.15925248832013&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement
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==Caractéristiques==
==Caractéristiques==
'''COUVENT DES JACOBINS'''
'''L'ENCLOS DES JACOBINS'''


L'un des principaux points de repère de la rue Saint-Honoré avant le numérotage des immeubles, le lieu le plus emblématique de la r. Saint-Honoré pendant et depuis la période révolutionnaire, ce grand emplacement est enclavé entre la r. Saint-Honoré (accès par une grille au n° 308 (Royal), la r. Neuve-des-Petits-Champs (sans accès) et la r. de la Sourdière dans laquelle prend la petite r. Saint-Hyacinthe qui se termine dans la cour du couvent. Ce couvent abrite l'une des maisons parisiennes de la congrégation des Dominicains.  
L'un des principaux points de repère de la rue Saint-Honoré avant le numérotage des immeubles, le lieu le plus emblématique de la rue Saint-Honoré pendant et depuis la période révolutionnaire, ce grand emplacement d'une superficie estimée à 5 500 toises carrées, soit environ 2,1 ha <ref><small>Archives Nationales, Q2/121/14, Comité d'aliénation des biens nationaux, MM. Verniquet et Mouchelet, experts, ''Procès-verbal d'estimation du couvent des Jacobins'', Paris, 1er février 1791, p. 5.</small></ref> est enclavé entre la rue Saint-Honoré (accès par un porche au n°308 (Royal), le cul-de-sac de la Corderie, parallèle à la rue Neuve-des-Petits-Champs (sans accès) et la rue de la Sourdière dans laquelle prend la petite rue Saint-Hyacinthe qui se termine dans la cour du couvent. Ce couvent abrite l'une des maisons parisiennes de la congrégation des Dominicains réformés ou Jacobins.
[[Fichier:Anonyme plancouvent des jacobins d.17168.jpg|400px|thumb|centré|<small>Plan du couvent des Jacobins rue Saint-Honoré et de son quartier à Paris (Anonyme, dessin fin XVIIIe, Musée Carnavalet, D.17168, [http://parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/plan-du-couvent-des-jacobins-et-de-son-quartier#infos-principales voir l'original])</small>]]
* '''Le porche et le passage'''
[[Fichier:328-StHonor%C3%A9-Nodier-Jacobins-650x930.png|200px|thumb|droite|<small>Litho par Régnier dans C. Nodier, t.2.</small>]]


« L'église de ces religieux qui sont de l'ordre de Saint-Dominique, est assez grande. Elle fût bâtie en 1632 <ref><small>Abbé Lebeuf, Fernand Bournon, ''Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris - Rectifications et additions'', Paris, Honoré Champion, 1901, t. 6, p. 52-53.</small></ref>. Ce qu'il y a de plus remarquable est le tombeau du célèbre Mignard, un de nos premiers maîtres de l'école française, … Ces R.P. ont une bibliothèque fort bien composée, surtout en manuscrits arabes. » (Prévost, ''Le Provincial'', t. Louvre, 2ème partie, p. 55-56). Lieu de vote de la noblesse pour le "département" (circonscription) du Louvre et des Tuileries lors de l'élection aux États-Généraux le 21 avril 1789. (Delarc, ''L'Église'', p. 70).  
Un porche à trois arcades donne accès au passage vers la grande Cour des Jacobins. D'après le plan dressé par Verniquet annexé à son rapport d'estimation du couvent et dont l'échelle est très précise, le porche, de mur à mur, et le passage à suivre ne mesurent qu'un peu moins de 20 pieds (env. 5,9 m.) de large. Si l'arcade centrale permet le passage d'une voiture, les deux arcades latérales ne laissent place qu'à un piéton.


Avant la nationalisation, plusieurs maisons de cette cour sont déjà louées à des commerçants et des particuliers.  
L'arcade de droite donne accès à une partie du passage apparemment couverte par un auvent et que les experts, dès la fin de 1790, prévoient de démolir pour permettre la création d'une nouvelle rue de 30 pieds (env. 9,1 m.) de large.<br>
La longueur du passage depuis la rue Saint-Honoré jusqu'à la grande cour de l'enclos est de près 18 toises (env. 35 m.) à gauche et un peu plus de 17 toises (env. 33 m.) à droite).


Une fois les lieux mis sous séquestre, et grâce au P. Fernebach, adepte des Lumières, l'église et la bibliothèque sont utilisées pour les réunions de la Société des Amis de la Constitution qui devient le Club des Jacobins.  
Avant de déboucher sur la grande cour, le passage donne accès :<br>
- A gauche ([[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°330 (Empire)|Voir le rapport d'estimation de la maison n°309 et le plan annexé]]) : <br>
- - d'abord à une petite construction bâtie sur la parcelle n°52 (Terrier). Au rez-de-chaussée un couloir ouvre sur une salle et une petite cour en arrière de la maison n°309 (Royal). A l'étage une chambre. Peu de temps après la nationalisation du monastère, fin 1790, la salle du rez-de-chaussée est transformée en corps de garde pour l'unité de la Garde Nationale cantonnée dans l'un des anciens bâtiments du couvent. <br>
- -  ensuite à une deuxième petite construction bâtie sur la parcelle n°53 (terrier) qui abrite une grande pièce transformée en atelier au rez-de-chaussée et une grande pièce à chacun des deux étages. Les experts chargés de l'estimation de cette construction soulignent qu'une grande cave se trouve sous la maison et se prolonge sous le passage vers la Grande Cour et en fragilise la chaussée.<br>
- A droite, à une porte ouverte dans le mur du passage construit entre la maison n°307 (Royal) sur la rue, parcelle 58 du terrier, et le grand bâtiment sur la grande cour, parcelle n°56 du terrier. Cette porte donne accès à une cour, commune à ces deux maisons, dans laquelle se trouve un puits commun ([[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°328 (Empire)|Voir le rapport d'estimation de la maison n°307 et le plan annexé]]).


Plusieurs maisons désormais propriété du Domaine national sont petit à petit mises en vente, comme dans cette annonce :<br>
* '''La grande cour'''
« On est en outre chargé de proposer ... 3°. Maison à louer ou à vendre, cour des Jacobins Honoré, ayant cour et 3 boutiques au rez-de-chaussée, dont une propre à faire un superbe café ; cette maison est composée de 5 étages, divisés en 3 appartements à chaque étage. Son produit peut être estimé de 14 à 15 000 livres, elle est propre à faire une maison garnie par la manière dont elle est distribuée et à cause de sa position dans le quartier de Paris le plus fréquenté. Prix 220 000 livres. On ajoute que cette maison bâtie depuis 25 ans est toute en pierre de taille, que sa construction coûterait aujourd'hui 800 00 livres ... S'Adr. pour le tout [soit au total 32 biens immobiliers] au citoyen Lebesgue, rue Guénégaud, n°1063, chez lequel on peut toujours trouver à négocier en très peu d'heures ... cette maison de commerce offrant toutes les sûreté que l'on peut désirer...» (''Affiches'', 24 germinal an II [13 avril 1794], p. 7136-7138).


L'ensemble immobilier est entièrement démoli en l'an III sur décision de la Convention, officiellement pour faire place au futur Marché Saint-Honoré, officieusement pour effacer les traces du cœur du pouvoir des années 1793-1794. (Lazare, ''Dictionnaire'', 1844, p. 284-286).
Le vaste espace en forme de U sur trois côtés de l'église, depuis l'extrémité du passage vers la rue Saint-Honoré, au Sud, jusqu'aux bâtiments conventuels de part et d'autre de l'église au Nord, porte le nom de grande cour des Jacobins. On peut aussi y accéder par une grille donnant à l'Est dans le cul-de-sac Saint-Hyacinthe. Cette cour dessert, outre les l'église et les bâtiments conventuels deux maisons propriété de la congrégation louées à des particuliers.


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[[Cour des Jacobins (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Voir la description de la grande cour des Jacobins]].
328-StHonoré-Jacobins 1770.jpg|<small>Le Porche (estampe XVIIIe)</small>
* '''Les bâtiments conventuels'''
328-StHonoré-Nodier-Jacobins-150x230.jpg|<small>Litho par Régnier dans C. Nodier [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:328-StHonor%C3%A9-Nodier-Jacobins-650x930.png Agrandir</small>]
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Le porche à trois passages donnant accès à la Cour des Jacobins et la petite maison à l'ouest du porche, élevée sur la parcelle n°51 du Terrier sont démolis en 1807 pour dégager l'emprise de la rue du Marché Saint-Honoré (Décision du ministre de l'Intérieur du 18 prairial an VIII [7 juin 1800], dernier décret d'application du 31 janvier 1807 (Lacaze, ''Dictionnaire'', 1855, p. 409-411) qui mène au Marché Saint-Honoré.


==Propriétaire avant 1789==
Les bâtiments conventuels sont constitués de l'église, de trois bâtiments en U renversé autour du cloître, de deux grands bâtiments en aile et autour d'une cour, à l'Ouest du cloître, adossés aux jardins des hôtels de la place Vendôme et de plusieurs hangars et remises dans la cour. Le grand jardin au Nord est complétement intégré au couvent, séparé de la grande cour par un mur.
'''Les Jacobins.'''


==Propriétaire Révolution-Empire==
[[Couvent des Jacobins (Paris 1790)|Voir la description du couvent des Jacobins en 1790]].
La maison n°12 (puis 1) de la Cour des Jacobins, louée au Cn Rousset, est vendue,  le 23 février 1791 au Cn Benoit, demeurant n°18, rue des Grands-Degrés-Saint-Étienne, Defer de la Nouerre, déclarant (''Sommier'', t. I, art. 736, p. 289).
* '''Les maisons alentour, propriétés de la congrégation, louées à des particuliers'''


Le grand emplacement n°1485 (Butte), comprenant tous les bâtiments claustraux servant aux ci-devant religieux jacobins et démolis en prairial an III sur décret de la Convention, est vendu le 29 messidor an VIII à la compagnie Bodin pour y construire un marché couvert. (''Sommier'', t. 1, art. 847, p. 314).
Dans le courant du XVIIe et au début du XVIIIe siècle la congrégation a bâti sur son domaine des maisons de rapport dont les loyers sont destinés à financer l'entretien des bâtiments conventuels. Ces maisons sont situées principalement sur la rue Saint-Honoré et sur le cul-de-sac Saint-Hyacinthe. L'une est bâtie dans la grande cour sur la parcelle n°56 (terrier).
[[Fichier:Passage-jacobins-StHonoré 1776.jpg|400px|thumb|centré|<small>Le passage de la rue Saint-Honoré au couvent des Jacobins (extrait de l'Atlas de la censive de l'archevêché, t. 1 Pl. 23)</small>]]


==Propriétaire à partir de 1805==
L'accès aux parcelles N° 52, 53 du terrier, situées, à l'époque du couvent, sur la gauche du passage qui mène à la Cour (ou enclos) des Jacobins depuis la rue Saint-Honoré s'effectue par le passage mais ces parcelles sont louées avec la  [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°330 (Empire)|maison sur rue, parcelles n°50-51]]. La parcelle n°54, située dans la grande cour des Jacobins à l'Ouest (en sortant du passage à gauche) est décrite avec la [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°332 (Empire)|maison louée au commissaire Carré]].
Vraisemblablement la Cie Bodin.
Les parcelles n°55 (remises du monastère) et 56 (Grand bâtiment dans la cour) situées dans la cour (à droite après le passage) sont décrites dans la page de la grande cour.  


==Occupants==
Les bâtiments conventuels sont entièrement démolis en l'an III sur décision de la Convention, officiellement pour faire place au futur Marché Saint-Honoré, officieusement pour effacer les traces du cœur du pouvoir des années 1793-1794. (Lazare, ''Dictionnaire'', 1844, p. 284-286). La maison n°309 (Royal) sur la rue saint-Honoré et les petites constructions attenantes situées à gauche du porche et du passage sur les parcelles n°51, 52, 53 du Terrier sont démolies en 1807 pour dégager l'emprise de la [[Rue du Marché Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|rue du Marché Saint-Honoré]] (Décision du ministre de l'Intérieur du 18 prairial an VIII [7 juin 1800], dernier décret d'application du 31 janvier 1807 (Lacaze, ''Dictionnaire'', 1855, p. 409-411) qui mène au Marché Saint-Honoré.
* '''Dominicains''', congrégation de religieux installée au couvent des Jacobins (jusqu'en 1791). [[Dominicains Saint-Honoré (1789) Congrégation|'''Voir les biographies des membres de la Congrégation''']].


<small>La congrégation regroupe, en 1789, 16 religieux prêtres, un sous-diacre et quatre frères convers. Elle est administrée par les PP. '''Charles Grandjean''', provincial, '''Nicolas Christophe''', prieur, '''Nicolson''', procureur, '''Fernebach''', maître des novices et sacristain. On y trouve les PP. '''Daille''', '''Dubois''', '''Henecart''' et le frère '''Jean Thédore Huin''' (Delarc, ''L'Église'', p. 224).
==Propriétaire avant 1789==
'''Les Jacobins.'''


« Les RR. PP. Jacobins ont porté le 28 septembre 1789 à la Monnaie de Paris 194 marcs, 5 onces, 21 deniers de vaisselle d'argent. » (''Journal de Paris'', 20 octobre 1789, Supplément).
==Propriétaire Révolution-Empire==
* '''Le domaine National'''.
* '''La compagnie Bodin'''


Peu de temps après la nationalisation des biens du clergé (14 novembre 1789) et la suppression des maisons monastiques (13 février 1790), les Dominicains réclament les pensions prévues par la Loi. (''Les religieux Dominicains de la rue Saint-Honoré'', Paris, Leclère 1790, 4 p., BN L39 b 3143, cité par Delarc, ''L'Église'', p. 201).</small>
Le grand emplacement n°1485 (Butte), comprenant tous les bâtiments claustraux servant aux ci-devant religieux Jacobins et démolis en prairial an III sur décret de la Convention, est vendu le 29 messidor an VIII à la compagnie Bodin pour y construire un marché couvert. (''Sommier'', t. 1, art. 847, p. 314).


* '''Galetty''', G. F., imprimeur (1794).
==Propriétaire à partir de 1805==
 
Vraisemblablement la Cie Bodin et progressivement les acquéreurs des maisons construites sur les deux rives de la nouvelle [[Rue du Marché Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|rue du Marché Saint-Honoré]].
<small>''Adresse de Duquesne, citoyen sans culotte versaillais au Cn Crassous, représentant en commission à Versailles, 12 germinal an II [1er avril 1794]''. A Paris, de l'imprimerie de G.-F. Galletti, aux Jacobins Honoré (Coll. Part.).</small>
 
* '''Lemoine''', serrurier (1791).
 
<small>Le 2 novembre 1791, Lemoine, serrurier, cour des Jacobins a proféré des insultes à l'encontre des commissaires du comité de section, se dont s'excuse sa femme (Tuetey, ''Répertoire'', t. 5, p. 355).</small>
* '''Maison Perchet''', hôtel garni, cour des Jacobins (1788-1798).
 
* '''Perché''' (ou Perchet), maître de maison garnie (1788-1798).
 
<small>Déménage au [Rue Saint-Honoré - Parcelle n°332 (Empire)|n°332] à la suite de la démolition des bâtiments où il tenait son hôtel.</small>
 
<small>Est citée Madame Perché, cour des Jacobins, (Al. R., 1792, p. 129). En 1798, La maison Perchet est notée au n°1489 [But.] du fait que les immeubles de la Cour des Jacobins ne sont pas numérotés de la même façon aux deux périodes.</small>
* '''Perdry''', Charles-Louis, homme de loi, électeur du Département de Paris (1793-1794).
 
<small>Charles-Louis Perdry, 35 ans, homme de loi, cour des Jacobins, électeur du Département de Paris, (Al. N., 1793-an II, p. 347), membre du Conseil général de Paris, (id. p. 391), président du tribunal du 2ème arrondissement, divorcé d''''Élisabeth-Joséphine-Eugène Dollé''' en janvier 1793 (''Affiches'', 17 janvier, p. 232). Membre du Comité central révolutionnaire au cœur des événements des 31 mai-2 juin 1793, il est inquiété en l'an II puis déménage ensuite pour la r. Neuve-des-Petits-Champs. (Tuetey, ''Répertoire'', t. 9, p. xvii).</small>
 
* '''Riesener''', Henri-François, artiste-peintre, dans l'enclos des Jacobins (1801-1802).
 
<small>Henri-François Riesener (Paris, 1767 – Paris, 1828), peintre portraitiste, fils de l'ébéniste Riesener, épouse en 1807 '''Félicité-Anne-Louis Hassassin-Longroy''' (1786-1847), dame d'annonce de l'impératrice Joséphine. Il peint le portrait de son épouse en compagnie de sa sœur Adélaïde en 1808 (Musée des Beaux-Arts d'Orléans) (Geneanet, Xavier Dosseur).</small>
==Résidents==
* '''Peyssard''', Jean-Pascal-Charles, maire de Périgueux, député de la Dordogne, membre de la Convention Nationale, réside [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°123 (Empire)|« rue Saint-Honoré et rue Bailleul, hôtel d'Aligre»]] pendant toute la législature ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93, 12-93, 12-94]]). Membre du Conseil des Cinq-Cents il réside « rue Saint-Honoré 4, cour des Jacobins » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|4-96, 12-98]]).
* '''Texier-Mortegoute''', Léonard, Michel, juge de paix à Dun, député de la Creuse, membre de la Convention Nationale il est cité comme résidant initialement  « maison Perdrix, cour des Jacobins-Saint-Honoré » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93)]], puis [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°334 (Empire)|n°1493 [Butte] rue Saint-Honoré]] ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-93, )]] et enfin n°26 rue de Richelieu (12-94).


==Occupants et résidents==
Les nombreux occupants et résidents de l'enclos des Jacobins sont présentés dans les bâtiments où ils logent :
* Les R.P. Dominicains et leurs hôtes dans les [[Couvent des Jacobins (Paris 1790)|bâtiments conventuels]].
* Les locataires dans les maisons qu'ils occupent, sur la rue, [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°330 (Empire)|à gauche]] et [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°328 (Empire)|à droite]] du porche et dans la [[Cour des Jacobins (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire| grande cour des Jacobins]].
* les hôtes en résidence de passage soit dans les maisons sur la rue soit dans la maison Perchet dans cette cour.
==Bibliographie==
==Bibliographie==
* '''Aulard''', M. ''La société des Jacobins, recueil de documents pour l'histoire du Club des Jacobins de Paris'', t. 1, Quantin, 1889, en particulier p. XXIII-XXVIII pour la description des lieux. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5604265q/f28.image.texteImage Lire en ligne]


*  '''Lenôtre''', Gaston, ''Paris révolutionnaire'', en particulier pour les description et plan, p. 316-331.
*  '''Lenôtre''', Gaston, ''Paris révolutionnaire'', en particulier pour les descriptions et plans, p. 316-331.


* '''Millin''', Aubin-Louis « Le couvent des Jacobins de la rue Saint-Honoré », ''Monuments françois, tels que tombeaux, inscriptions, statues, …'', Paris, Volland, an XI, 1802, t. 1, fasc. IV, 69 p. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1048481k/f295.item.r=jacobins Lire en ligne sur Gallica].
* '''Millin''', Aubin-Louis « Le couvent des Jacobins de la rue Saint-Honoré », ''Monuments françois, tels que tombeaux, inscriptions, statues, …'', Paris, Volland, an XI, 1802, t. 1, fasc. IV, 69 p. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1048481k/f295.item.r=jacobins Lire en ligne sur Gallica].
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==Visiter les parcelles voisines==
==Visiter les parcelles voisines==
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| colspan=3|<center> [[Couvent des Jacobins (Paris 1790)|Visiter le couvent des Jacobins]]</center>
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| colspan=3|<center> [[Cour des Jacobins (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Visiter la grande cour des Jacobins]]</center>
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! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Cette parcelle !! Parcelle contigüe vers l'Est
! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Cette parcelle !! Parcelle contigüe vers l'Est

Dernière version du 7 mars 2020 à 14:40

__SHOWFACTBOX__

Porche d'accès au couvent des Jacobins (Estampe, ca 1770)

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°57 [1] n°308 [2] n°1483-1485 (?) [3] n°328-A [4] N.S.
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Butte-des-Moulins 2e Arrondissement (ancien) [5] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Il n'y a pas de correspondance de numéros avec le numérotage apparaissant sur le cadastre Vasserot de 1810 du fait des reconfigurations de cet ensemble urbain à partir de 1807.

Caractéristiques

L'ENCLOS DES JACOBINS

L'un des principaux points de repère de la rue Saint-Honoré avant le numérotage des immeubles, le lieu le plus emblématique de la rue Saint-Honoré pendant et depuis la période révolutionnaire, ce grand emplacement d'une superficie estimée à 5 500 toises carrées, soit environ 2,1 ha [6] est enclavé entre la rue Saint-Honoré (accès par un porche au n°308 (Royal), le cul-de-sac de la Corderie, parallèle à la rue Neuve-des-Petits-Champs (sans accès) et la rue de la Sourdière dans laquelle prend la petite rue Saint-Hyacinthe qui se termine dans la cour du couvent. Ce couvent abrite l'une des maisons parisiennes de la congrégation des Dominicains réformés ou Jacobins.

Plan du couvent des Jacobins rue Saint-Honoré et de son quartier à Paris (Anonyme, dessin fin XVIIIe, Musée Carnavalet, D.17168, voir l'original)
  • Le porche et le passage
Litho par Régnier dans C. Nodier, t.2.

Un porche à trois arcades donne accès au passage vers la grande Cour des Jacobins. D'après le plan dressé par Verniquet annexé à son rapport d'estimation du couvent et dont l'échelle est très précise, le porche, de mur à mur, et le passage à suivre ne mesurent qu'un peu moins de 20 pieds (env. 5,9 m.) de large. Si l'arcade centrale permet le passage d'une voiture, les deux arcades latérales ne laissent place qu'à un piéton.

L'arcade de droite donne accès à une partie du passage apparemment couverte par un auvent et que les experts, dès la fin de 1790, prévoient de démolir pour permettre la création d'une nouvelle rue de 30 pieds (env. 9,1 m.) de large.
La longueur du passage depuis la rue Saint-Honoré jusqu'à la grande cour de l'enclos est de près 18 toises (env. 35 m.) à gauche et un peu plus de 17 toises (env. 33 m.) à droite).

Avant de déboucher sur la grande cour, le passage donne accès :
- A gauche (Voir le rapport d'estimation de la maison n°309 et le plan annexé) :
- - d'abord à une petite construction bâtie sur la parcelle n°52 (Terrier). Au rez-de-chaussée un couloir ouvre sur une salle et une petite cour en arrière de la maison n°309 (Royal). A l'étage une chambre. Peu de temps après la nationalisation du monastère, fin 1790, la salle du rez-de-chaussée est transformée en corps de garde pour l'unité de la Garde Nationale cantonnée dans l'un des anciens bâtiments du couvent.
- - ensuite à une deuxième petite construction bâtie sur la parcelle n°53 (terrier) qui abrite une grande pièce transformée en atelier au rez-de-chaussée et une grande pièce à chacun des deux étages. Les experts chargés de l'estimation de cette construction soulignent qu'une grande cave se trouve sous la maison et se prolonge sous le passage vers la Grande Cour et en fragilise la chaussée.
- A droite, à une porte ouverte dans le mur du passage construit entre la maison n°307 (Royal) sur la rue, parcelle 58 du terrier, et le grand bâtiment sur la grande cour, parcelle n°56 du terrier. Cette porte donne accès à une cour, commune à ces deux maisons, dans laquelle se trouve un puits commun (Voir le rapport d'estimation de la maison n°307 et le plan annexé).

  • La grande cour

Le vaste espace en forme de U sur trois côtés de l'église, depuis l'extrémité du passage vers la rue Saint-Honoré, au Sud, jusqu'aux bâtiments conventuels de part et d'autre de l'église au Nord, porte le nom de grande cour des Jacobins. On peut aussi y accéder par une grille donnant à l'Est dans le cul-de-sac Saint-Hyacinthe. Cette cour dessert, outre les l'église et les bâtiments conventuels deux maisons propriété de la congrégation louées à des particuliers.

Voir la description de la grande cour des Jacobins.

  • Les bâtiments conventuels

Les bâtiments conventuels sont constitués de l'église, de trois bâtiments en U renversé autour du cloître, de deux grands bâtiments en aile et autour d'une cour, à l'Ouest du cloître, adossés aux jardins des hôtels de la place Vendôme et de plusieurs hangars et remises dans la cour. Le grand jardin au Nord est complétement intégré au couvent, séparé de la grande cour par un mur.

Voir la description du couvent des Jacobins en 1790.

  • Les maisons alentour, propriétés de la congrégation, louées à des particuliers

Dans le courant du XVIIe et au début du XVIIIe siècle la congrégation a bâti sur son domaine des maisons de rapport dont les loyers sont destinés à financer l'entretien des bâtiments conventuels. Ces maisons sont situées principalement sur la rue Saint-Honoré et sur le cul-de-sac Saint-Hyacinthe. L'une est bâtie dans la grande cour sur la parcelle n°56 (terrier).

Le passage de la rue Saint-Honoré au couvent des Jacobins (extrait de l'Atlas de la censive de l'archevêché, t. 1 Pl. 23)

L'accès aux parcelles N° 52, 53 du terrier, situées, à l'époque du couvent, sur la gauche du passage qui mène à la Cour (ou enclos) des Jacobins depuis la rue Saint-Honoré s'effectue par le passage mais ces parcelles sont louées avec la maison sur rue, parcelles n°50-51. La parcelle n°54, située dans la grande cour des Jacobins à l'Ouest (en sortant du passage à gauche) est décrite avec la maison louée au commissaire Carré. Les parcelles n°55 (remises du monastère) et 56 (Grand bâtiment dans la cour) situées dans la cour (à droite après le passage) sont décrites dans la page de la grande cour.

Les bâtiments conventuels sont entièrement démolis en l'an III sur décision de la Convention, officiellement pour faire place au futur Marché Saint-Honoré, officieusement pour effacer les traces du cœur du pouvoir des années 1793-1794. (Lazare, Dictionnaire, 1844, p. 284-286). La maison n°309 (Royal) sur la rue saint-Honoré et les petites constructions attenantes situées à gauche du porche et du passage sur les parcelles n°51, 52, 53 du Terrier sont démolies en 1807 pour dégager l'emprise de la rue du Marché Saint-Honoré (Décision du ministre de l'Intérieur du 18 prairial an VIII [7 juin 1800], dernier décret d'application du 31 janvier 1807 (Lacaze, Dictionnaire, 1855, p. 409-411) qui mène au Marché Saint-Honoré.

Propriétaire avant 1789

Les Jacobins.

Propriétaire Révolution-Empire

  • Le domaine National.
  • La compagnie Bodin

Le grand emplacement n°1485 (Butte), comprenant tous les bâtiments claustraux servant aux ci-devant religieux Jacobins et démolis en prairial an III sur décret de la Convention, est vendu le 29 messidor an VIII à la compagnie Bodin pour y construire un marché couvert. (Sommier, t. 1, art. 847, p. 314).

Propriétaire à partir de 1805

Vraisemblablement la Cie Bodin et progressivement les acquéreurs des maisons construites sur les deux rives de la nouvelle rue du Marché Saint-Honoré.

Occupants et résidents

Les nombreux occupants et résidents de l'enclos des Jacobins sont présentés dans les bâtiments où ils logent :

Bibliographie

  • Lenôtre, Gaston, Paris révolutionnaire, en particulier pour les descriptions et plans, p. 316-331.
  • Millin, Aubin-Louis « Le couvent des Jacobins de la rue Saint-Honoré », Monuments françois, tels que tombeaux, inscriptions, statues, …, Paris, Volland, an XI, 1802, t. 1, fasc. IV, 69 p. Lire en ligne sur Gallica.
  • Monin, H., Lazard, L., Sommier des biens nationaux de la Ville de Paris, Paris, Léopold Cerf, 1920, t. 1, De la première à la quatrième municipalité, p. 323-328. Consulter en ligne sur Gallica),

Visiter les parcelles voisines

Visiter le couvent des Jacobins
Visiter la grande cour des Jacobins
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°330 (Empire)
n°328-A (Empire)
n°328 (Empire) = rue du Marché Saint-Honoré
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°329 (Empire)
n°329 (Empire)
n°327 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810). {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. L'ensemble du domaine du monastère des Jacobins se trouve sur cette parcelle n°57
  2. Ce numéro indiqué par Prévost (Le Procinvial, t. Louvre, p. 78) a été attribué au passage central du porche situé sur la rue Saint-Honoré. Les numéros de portes de type royal affectés à diverses maisons à l'intérieur de la Cour des Jacobins sont sans doute impossibles à attribuer à une parcelle du terrier.
  3. Il est ici difficile, voire impossible, de faire correspondre les numéros de portes de type sectionnaire avec les parcelles du terrier et des numéros de type royal.
  4. Le n°328-A n'existe pas dans la nomenclature de numérotage de type Empire. Il a été créé ici pour matérialiser en 1805 l'emplacement de l'accès à la cour des Jacobins dans la rue Saint-Honoré.
  5. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 12 (AN, F/31/75/31). Voir le plan parcellaire en ligne.
  6. Archives Nationales, Q2/121/14, Comité d'aliénation des biens nationaux, MM. Verniquet et Mouchelet, experts, Procès-verbal d'estimation du couvent des Jacobins, Paris, 1er février 1791, p. 5.