« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°328-A (Empire) » : différence entre les versions

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L'un des principaux points de repère de la rue Saint-Honoré avant le numérotage des immeubles, le lieu le plus emblématique de la rue Saint-Honoré pendant et depuis la période révolutionnaire, ce grand emplacement d'une superficie estimée à 5 500 toises carrées, soit environ 20,9 ha <ref><small>Archives Nationales, Q2/121/14, Comité d'aliénation des biens nationaux, MM. Verniquet et Mouchelet, experts, ''Procès-verbal d'estimation du couvent des Jacobins'', Paris, 1er février 1791, p. 5.</small></ref> est enclavé entre la rue Saint-Honoré (accès par un porche au n°308 (Royal), le cul-de-sac de la Corderie, parallèle à la rue Neuve-des-Petits-Champs (sans accès) et la rue de la Sourdière dans laquelle prend la petite rue Saint-Hyacinthe qui se termine dans la cour du couvent. Ce couvent abrite l'une des maisons parisiennes de la congrégation des Dominicains réformés ou Jacobins.  
L'un des principaux points de repère de la rue Saint-Honoré avant le numérotage des immeubles, le lieu le plus emblématique de la rue Saint-Honoré pendant et depuis la période révolutionnaire, ce grand emplacement d'une superficie estimée à 5 500 toises carrées, soit environ 20,9 ha <ref><small>Archives Nationales, Q2/121/14, Comité d'aliénation des biens nationaux, MM. Verniquet et Mouchelet, experts, ''Procès-verbal d'estimation du couvent des Jacobins'', Paris, 1er février 1791, p. 5.</small></ref> est enclavé entre la rue Saint-Honoré (accès par un porche au n°308 (Royal), le cul-de-sac de la Corderie, parallèle à la rue Neuve-des-Petits-Champs (sans accès) et la rue de la Sourdière dans laquelle prend la petite rue Saint-Hyacinthe qui se termine dans la cour du couvent. Ce couvent abrite l'une des maisons parisiennes de la congrégation des Dominicains réformés ou Jacobins.  
 
[[Fichier:Anonyme plancouvent des jacobins d.17168.jpg|400px|thumb|centré|<small>Plan du couvent des Jacobins rue Saint-Honoré et de son quartier à Paris (Anonyme, dessin fin XVIIIe, Musée Carnavalet, D.17168, [http://parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/plan-du-couvent-des-jacobins-et-de-son-quartier#infos-principales voir l'original])</small>]]
* Le porche et le passage  
* Le porche et le passage  
[[Fichier:328-StHonor%C3%A9-Nodier-Jacobins-650x930.png|200px|thumb|droite|<small>Litho par Régnier dans C. Nodier, t.2.</small>]]


Un porche à trois arcades donne accès au passage vers la grande Cour des Jacobins. D'après le plan dressé par Verniquet annexé à son rapport d'estimation du couvent et dont l'échelle est très précise, le porche, de mur à mur, et le passage à suivre ne mesurent qu'un peu moins de 20 pieds (env. 5,9 m.) de large. Si l'arcade centrale permet le passage d'une voiture, les deux arcades latérales ne laissent place qu'à un piéton.
Un porche à trois arcades donne accès au passage vers la grande Cour des Jacobins. D'après le plan dressé par Verniquet annexé à son rapport d'estimation du couvent et dont l'échelle est très précise, le porche, de mur à mur, et le passage à suivre ne mesurent qu'un peu moins de 20 pieds (env. 5,9 m.) de large. Si l'arcade centrale permet le passage d'une voiture, les deux arcades latérales ne laissent place qu'à un piéton.
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328-StHonoré-Jacobins 1770.jpg|<small>Le Porche (estampe XVIIIe)</small>
328-StHonoré-Nodier-Jacobins-150x230.jpg|<small>Litho par Régnier dans C. Nodier [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:328-StHonor%C3%A9-Nodier-Jacobins-650x930.png Agrandir</small>]
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L'arcade de droite donne accès à une partie du passage apparemment couverte par un auvent et que les experts, dès la fin de 1790, prévoient de démolir pour permettre la création d'une nouvelle rue de 30 pieds (env. 9,1 m.) de large.<br>
L'arcade de droite donne accès à une partie du passage apparemment couverte par un auvent et que les experts, dès la fin de 1790, prévoient de démolir pour permettre la création d'une nouvelle rue de 30 pieds (env. 9,1 m.) de large.<br>

Version du 6 mars 2020 à 11:13

__SHOWFACTBOX__

Porche d'accès au couvent des Jacobins (Estampe, ca 1770)

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°52 à 57 [1] n°308 [2] n°1483-1485 (?) [3] n°328-A [4] N.S.
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Butte-des-Moulins 2e Arrondissement (ancien) [5] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Il n'y a pas de correspondance de numéros avec le numérotage apparaissant sur le cadastre Vasserot de 1810 du fait des reconfigurations de cet ensemble urbain à partir de 1807.

Caractéristiques

L'ENCLOS DES JACOBINS

L'un des principaux points de repère de la rue Saint-Honoré avant le numérotage des immeubles, le lieu le plus emblématique de la rue Saint-Honoré pendant et depuis la période révolutionnaire, ce grand emplacement d'une superficie estimée à 5 500 toises carrées, soit environ 20,9 ha [6] est enclavé entre la rue Saint-Honoré (accès par un porche au n°308 (Royal), le cul-de-sac de la Corderie, parallèle à la rue Neuve-des-Petits-Champs (sans accès) et la rue de la Sourdière dans laquelle prend la petite rue Saint-Hyacinthe qui se termine dans la cour du couvent. Ce couvent abrite l'une des maisons parisiennes de la congrégation des Dominicains réformés ou Jacobins.

Plan du couvent des Jacobins rue Saint-Honoré et de son quartier à Paris (Anonyme, dessin fin XVIIIe, Musée Carnavalet, D.17168, voir l'original)
  • Le porche et le passage
Litho par Régnier dans C. Nodier, t.2.

Un porche à trois arcades donne accès au passage vers la grande Cour des Jacobins. D'après le plan dressé par Verniquet annexé à son rapport d'estimation du couvent et dont l'échelle est très précise, le porche, de mur à mur, et le passage à suivre ne mesurent qu'un peu moins de 20 pieds (env. 5,9 m.) de large. Si l'arcade centrale permet le passage d'une voiture, les deux arcades latérales ne laissent place qu'à un piéton.

L'arcade de droite donne accès à une partie du passage apparemment couverte par un auvent et que les experts, dès la fin de 1790, prévoient de démolir pour permettre la création d'une nouvelle rue de 30 pieds (env. 9,1 m.) de large.
La longueur du passage depuis la rue Saint-Honoré jusqu'à la grande cour de l'enclos est de près 18 toises (env. 35 m.) à gauche et un peu plus de 17 toises (env. 33 m.) à droite).

la petite maison à gauche du porche, élevée sur la parcelle n°51 du Terrier est démolie en 1807 pour dégager l'emprise de la rue du Marché Saint-Honoré (Décision du ministre de l'Intérieur du 18 prairial an VIII [7 juin 1800], dernier décret d'application du 31 janvier 1807 (Lacaze, Dictionnaire, 1855, p. 409-411) qui mène au Marché Saint-Honoré.

  • La Grande cour
  • Les bâtiments conventuels
  • les maisons alentour, propriétés de la congrégation, louées à des particuliers

« L'église de ces religieux qui sont de l'ordre de Saint-Dominique, est assez grande. Elle fût bâtie en 1632 [7]. Ce qu'il y a de plus remarquable est le tombeau du célèbre Mignard, un de nos premiers maîtres de l'école française, … Ces R.P. ont une bibliothèque fort bien composée, surtout en manuscrits arabes. » (Prévost, Le Provincial, t. Louvre, 2ème partie, p. 55-56). Lieu de vote de la noblesse pour le "département" (circonscription) du Louvre et des Tuileries lors de l'élection aux États-Généraux le 21 avril 1789. (Delarc, L'Église, p. 70).

Avant la nationalisation, plusieurs maisons de cette cour sont déjà louées à des commerçants et des particuliers.

Une fois les lieux mis sous séquestre, et grâce au P. Fernebach, adepte des Lumières, l'église et la bibliothèque sont utilisées pour les réunions de la Société des Amis de la Constitution qui devient le Club des Jacobins.

Plusieurs maisons désormais propriété du Domaine national sont petit à petit mises en vente, comme dans cette annonce :
« On est en outre chargé de proposer ... 3°. Maison à louer ou à vendre, cour des Jacobins Honoré, ayant cour et 3 boutiques au rez-de-chaussée, dont une propre à faire un superbe café ; cette maison est composée de 5 étages, divisés en 3 appartements à chaque étage. Son produit peut être estimé de 14 à 15 000 livres, elle est propre à faire une maison garnie par la manière dont elle est distribuée et à cause de sa position dans le quartier de Paris le plus fréquenté. Prix 220 000 livres. On ajoute que cette maison bâtie depuis 25 ans est toute en pierre de taille, que sa construction coûterait aujourd'hui 800 00 livres ... S'Adr. pour le tout [soit au total 32 biens immobiliers] au citoyen Lebesgue, rue Guénégaud, n°1063, chez lequel on peut toujours trouver à négocier en très peu d'heures ... cette maison de commerce offrant toutes les sûreté que l'on peut désirer...» (Affiches, 24 germinal an II [13 avril 1794], p. 7136-7138).

L'ensemble immobilier est entièrement démoli en l'an III sur décision de la Convention, officiellement pour faire place au futur Marché Saint-Honoré, officieusement pour effacer les traces du cœur du pouvoir des années 1793-1794. (Lazare, Dictionnaire, 1844, p. 284-286).

Propriétaire avant 1789

Les Jacobins.

Propriétaire Révolution-Empire

La maison n°12 (puis 1) de la Cour des Jacobins, louée au Cn Rousset, est vendue, le 23 février 1791 au Cn Benoit, demeurant n°18, rue des Grands-Degrés-Saint-Étienne, Defer de la Nouerre, déclarant (Sommier, t. I, art. 736, p. 289).

Le grand emplacement n°1485 (Butte), comprenant tous les bâtiments claustraux servant aux ci-devant religieux jacobins et démolis en prairial an III sur décret de la Convention, est vendu le 29 messidor an VIII à la compagnie Bodin pour y construire un marché couvert. (Sommier, t. 1, art. 847, p. 314).

Propriétaire à partir de 1805

Vraisemblablement la Cie Bodin.

Occupants

La congrégation regroupe, en 1789, 16 religieux prêtres, un sous-diacre et quatre frères convers. Elle est administrée par les PP. Charles Grandjean, provincial, Nicolas Christophe, prieur, Nicolson, procureur, Fernebach, maître des novices et sacristain. On y trouve les PP. Daille, Dubois, Henecart et le frère Jean Thédore Huin (Delarc, L'Église, p. 224).

« Les RR. PP. Jacobins ont porté le 28 septembre 1789 à la Monnaie de Paris 194 marcs, 5 onces, 21 deniers de vaisselle d'argent. » (Journal de Paris, 20 octobre 1789, Supplément).

Peu de temps après la nationalisation des biens du clergé (14 novembre 1789) et la suppression des maisons monastiques (13 février 1790), les Dominicains réclament les pensions prévues par la Loi. (Les religieux Dominicains de la rue Saint-Honoré, Paris, Leclère 1790, 4 p., BN L39 b 3143, cité par Delarc, L'Église, p. 201).

  • Flahaut, maître menuisier, cour des Jacobins, (1790).

Le 17 mars 1790, le Sr Flahaut, maître menuisier, cour des Jacobins, rue Saint-Honoré, demande à l'administration des finances de Paris de lui procurer du numéraire contre des assignats afin de pouvoir payer ses 15 ouvriers (AN, F/30/118).

  • Galetty, G. F., imprimeur (1794).

Adresse de Duquesne, citoyen sans culotte versaillais au Cn Crassous, représentant en commission à Versailles, 12 germinal an II [1er avril 1794]. A Paris, de l'imprimerie de G.-F. Galletti, aux Jacobins Honoré (Coll. Part.).

  • Lemoine, serrurier (1791).

Le 2 novembre 1791, Lemoine, serrurier, cour des Jacobins a proféré des insultes à l'encontre des commissaires du comité de section, se dont s'excuse sa femme (Tuetey, Répertoire, t. 5, p. 355).

  • Maison Perchet, hôtel garni, cour des Jacobins (1788-1798).
  • Perché (ou Perchet), maître de maison garnie (1788-1798).

Déménage au n°332 à la suite de la démolition des bâtiments où il tenait son hôtel.

Est citée Madame Perché, cour des Jacobins, (Al. R., 1792, p. 129). En 1798, La maison Perchet est notée au n°1489 [But.] du fait que les immeubles de la Cour des Jacobins ne sont pas numérotés de la même façon aux deux périodes.

  • Perdry, Charles-Louis, homme de loi, électeur du Département de Paris (1793-1794).

Charles-Louis Perdry, 35 ans, homme de loi, cour des Jacobins, électeur du Département de Paris, (Al. N., 1793-an II, p. 347), membre du Conseil général de Paris, (id. p. 391), président du tribunal du 2ème arrondissement, divorcé d'Élisabeth-Joséphine-Eugène Dollé en janvier 1793 (Affiches, 17 janvier, p. 232). Membre du Comité central révolutionnaire au cœur des événements des 31 mai-2 juin 1793, il est inquiété en l'an II puis déménage ensuite pour la r. Neuve-des-Petits-Champs. (Tuetey, Répertoire, t. 9, p. xvii). La suite de son parcours mouvementé est décrite par A. Soboul (A. Soboul, Répertoire des personnels sectionnaires de l'an II, p. 72).

  • Riesener, Henri-François, artiste-peintre, dans l'enclos des Jacobins (1801-1802).

Henri-François Riesener (Paris, 1767 – Paris, 1828), peintre portraitiste, fils de l'ébéniste Riesener, épouse en 1807 Félicité-Anne-Louis Hassassin-Longroy (1786-1847), dame d'annonce de l'impératrice Joséphine. Il peint le portrait de son épouse en compagnie de sa sœur Adélaïde en 1808 (Musée des Beaux-Arts d'Orléans) (Geneanet, Xavier Dosseur).

Résidents

  • Coster, Sigisbert-Etienne, chanoine de la cathédrale de Verdun, vicaire général, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, cloitre des Jacobins, rue Saint-Honoré (1790-1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
  • Jacquemart, Claude, curé de Brissarthe, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, cloître des jacobins Saint-Honoré, rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
  • Labrousse de Beauregard (de), Bernard, chanoine de Chancelade, prieur curé de Champagnolles, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, aux jacobins chez M. Perchet puis au n°492 (Royal), rue Saint-Honoré (1790) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
  • Laporte, François, curé de Saint-Martial d'Hautefort, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, cour des Jacobins puis n°492 (Royal), rue Saint-Honoré (1790) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
  • Peyssard, Jean-Pascal-Charles, maire de Périgueux, député de la Dordogne, membre de la Convention Nationale, réside « rue Saint-Honoré et rue Bailleul, hôtel d'Aligre» pendant toute la législature (12-92, 4-93, 12-93, 12-94). Membre du Conseil des Cinq-Cents il réside « rue Saint-Honoré 4, cour des Jacobins » (4-96, 12-98).
  • Texier, Nicolas-Jean-René, chapelain de la Reine, chanoine de la cathédrale de Chartres, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, chez Mme Percheré, cour des Jacobins, rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
  • Texier-Mortegoute, Léonard, Michel, juge de paix à Dun, député de la Creuse, membre de la Convention Nationale il est cité comme résidant initialement « maison Perdrix, cour des Jacobins-Saint-Honoré » (12-92, 4-93), puis n°1493 [Butte] rue Saint-Honoré (12-93, ) et enfin n°26 rue de Richelieu (12-94).

Bibliographie

  • Aulard, M. La société des Jacobins, recueil de documents pour l'histoire du Club des Jacobins de Paris, t. 1, Quantin, 1889, en particulier p. XXIII-XXVIII pour la description des lieux. Lire en ligne
  • Lenôtre, Gaston, Paris révolutionnaire, en particulier pour les descriptions et plans, p. 316-331.
  • Millin, Aubin-Louis « Le couvent des Jacobins de la rue Saint-Honoré », Monuments françois, tels que tombeaux, inscriptions, statues, …, Paris, Volland, an XI, 1802, t. 1, fasc. IV, 69 p. Lire en ligne sur Gallica.
  • Monin, H., Lazard, L., Sommier des biens nationaux de la Ville de Paris, Paris, Léopold Cerf, 1920, t. 1, De la première à la quatrième municipalité, p. 323-328. Consulter en ligne sur Gallica),

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°330 (Empire)
n°328-A (Empire)
n°328 (Empire) = rue du Marché Saint-Honoré
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°329 (Empire)
n°329 (Empire)
n°327 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810). {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. L'accès aux parcelles N° 52, 53 du terrier, situées, à l'époque du couvent, sur la gauche du passage qui mène à la Cour (ou enclos) des Jacobins depuis la rue Saint-Honoré s'effectue par le passage mis ces parcelles sont louées avec la maison sur rue, parcelles n°50-51. La parcelle n°54, située dans la grande cour des Jacobins à l'Ouest (en sortant du passage à gauche) est décrite avec la maison louée au commissaire Carré. Les parcelles n°55 (remises du monastère) et 56 (Grand bâtiment dans la cour) situées dans la cour (à droite après le passage) sont décrites dans cette page. La parcelle 57 sur laquelle se trouve l'ensemble du passage, des cours, des bâtiments conventuels et des jardins des Jacobins est décrite pour partie dans cette page, pour la partie conventuelle dans la page Couvent des Jacobins. Toutes ces parcelles ont été impactées par la démolition en 1807 de l'ensemble du couvent, maisons sur cours et jardins, abords et accès.
  2. Ce numéro indiqué par Prévost (Le Procinvial, t. Louvre, p. 78) a été attribué au passage central du porche situé sur la rue Saint-Honoré. Les numéros de portes de type royal affectés à diverses maisons à l'intérieur de la Cour des Jacobins sont sans doute impossibles à attribuer à une parcelle du terrier.
  3. Il est ici difficile, voire impossible, de faire correspondre les numéros de portes de type sectionnaire avec les parcelles du terrier et des numéros de type royal.
  4. Le n°328-A n'existe pas dans la nomenclature de numérotage de type Empire. Il a été créé ici pour matérialiser en 1805 l'emplacement de l'accès à la cour des Jacobins dans la rue Saint-Honoré.
  5. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 12 (AN, F/31/75/31). Voir le plan parcellaire en ligne.
  6. Archives Nationales, Q2/121/14, Comité d'aliénation des biens nationaux, MM. Verniquet et Mouchelet, experts, Procès-verbal d'estimation du couvent des Jacobins, Paris, 1er février 1791, p. 5.
  7. Abbé Lebeuf, Fernand Bournon, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris - Rectifications et additions, Paris, Honoré Champion, 1901, t. 6, p. 52-53.